Excalibur, le film de 1981

Les films des années 1981 à 2000.

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Excalibur, le film de 1981

Messagepar Greenheart » Jeu 2 Juil 2015 15:17

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Excalibur (1981)

Sorti aux USA le 10 avril 1981.
Sorti en France le 21 mai 1981.
Sorti en Angleterre le 2 juillet 1981.
Sorti en blu-ray français le 8 juin 2011.

De John Boorman (également scénariste), sur un scénario de Rospo Pallenberg, d'après Le Morte d'Arthur (1485) de Thomas Malory ; avec Nigel Terry, Helen Mirren, Nicholas Clay, Cherie Lunghi, Paul Geoffrey, Nicol Williamson, Robert Addie Robert Addie , Gabriel Byrne, Keith Buckley, Katrine Boorman , Liam Neeson, Corin Redgrave, Niall O'Brien, Patrick Stewart, Clive Swift, Ciarán Hinds, Liam O'Callaghan, Michael Muldoon, Charley Boorman.

Pour adultes.

Les années sombres. Le pays était divisé et sans roi. De ces siècles perdus naquit la légende sur sorcier Merlin, du Roi Arthur et de l’Epée de Pouvoir, Excalibur. La nuit, une forêt illuminée par les torches de cavaliers qui semblent rechercher quelqu’un ou quelque chose. Un homme avec un bâton avance, puis voit passer la charge de cavaliers, et la bataille s’engager entre l’armée d’Uther et l’armée du Duc de Cornouailles Il appelle alors le roi Uther Pendragon, qui lui répond qu’il est le plus fort, qu’il est l’élu, et lui rappelle que Merlin lui a promis une épée. Merlin rappelle à Uther qu’il aura son épée de Roi quand il aura conclu une armistice.

Le lendemain, Merlin se rend sur la rive du lac, et voit une main de femme sortir de l’eau, brandissant une épée. Puis, devant son armée, Uther brandit l’épée, et Merlin ordonne à Uther de dire les mots : « mon pays, une paix… », puis d’offrir au Duc le pays depuis le ruisseau jusqu’à la mer. Le Duc accepte la paix, et invite Uther à une grande fête, où il fait danser sa reine Ygraine, se vantant que jamais Uther n’aura une reine aussi belle ; et comme Ygraine virvolte devant la table des chevaliers tous en armure, tous frappent les tables, et Uther jure qu’il aura Ygraine.

La trêve est rompue, le château assiégé. Merlin est furieux et reste invisible. Du haut de sa muraille, le seigneur prétend que Uther n’aura jamais Ygraine, car les murs de la forteresse ne tomberont jamais. Merlin se montre enfin, et Uther exige une seule nuit avec Ygraine. Merlin fait alors jurer à Uther de lui donner ce qu’il voudra en échange, et Uther le jure. Puis, comme le Duc voit l’armée d’Uther se retirer, il décide de suivre ses ennemis à la nuit tombée pour les massacrer . Pendant ce temps Merlin a rejoint le cercle de pierres dressées voisin, puis répète la même phrase étrange encore et encore devant Uther.

La nuit est tombée, Uther se réveille en hurlant : il a rêvé du dragon. Ce à quoi Merlin lui répond que lui, Merlin, a réveillé le dragon et que Uther n’a qu’à regarder autour de lui pour contempler la malédiction – un banc de brumes épaisses qui noie le contrebas de la falaise. Selon Merlin, Uther n’a plus qu’à chevaucher, et le sorcier changera son apparence en celui du Duc afin qu’il puisse abuser d’Ygraine.

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Re: Excalibur, le film de 1981

Messagepar Greenheart » Ven 3 Juil 2015 12:35

Excalibur, le blu-ray Warner Bros français de 2011

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Sorti en France le 8 juin 2011.

L'édition spéciale française serait strictement identique, mais je n'ai pas encore pu le vérifier.

Sur le film : Excalibur fait partie du nouvel âge d'or de la SF et de la Fantasy des années 1980. Alors sortaient en avalanche des films transformant en images impressionnantes ce que jusqu'ici on ne lisait qu'en BD ou en romans - Conan le Barbare matérialisait pour la première fois une héroic-fantasy de qualité ; Mad Max, un post-apocalyptique ; Blade Runner faisait exploser le Cyberpunk au plan mondial ; Star Wars rappelait en couleur que le Space Opera des années 1930 avait existé, ce que Star Trek avait presque réussit à faire dans les années 1960 ; Alien prouvait qu'on pouvait de manière réaliste et remarquable raconter l'exploration de l'Espace sans tomber dans le syndrome 2001 du décorum en noir et blanc et du retour vers le passé (recyclage des vieux costumes et accessoires des péplums, des westerns et des films historiques).

Pour en revenir à Excalibur, il raconte efficacement mais théâtralement tableau après tableau la légende arthurienne. C'est spectaculaire mais artificiel et simplifié, assez fidèle en comparaison des horreurs qui vont suivre. De ce fait, Excalibur est facilement devenu l'ABC des joueurs de rôles pour raconter des histoires de chevaliers arthuriens, et de haute fantasy, avec en prime une formule magique de style, suffisamment répétée pour être apprise en une seule projection. Ceci dit, avec le recul et cette édition assez pitoyable, il y avait certainement mieux à faire encore (les exclamations de la foule sonnent faux, la grotte fait toc, Merlin parait stupide, Arthur carrément idiot, tous les aspects symboliques, religieux, historiques ou de civilisation sont brouillés ou simplifiés à un point tel que l'on pourrait pratiquement insérer un sketch des Monty Pythons entre chaque scène) - mais personne n'a fait mieux à ce jour. Autrement dit : clinquant mais creux - mais Helen Mirren y est magnifique comme à son habitude.

Image : 1.85:1 - médiocre à presque correct. si l'image peut avoir une belle apparence, les détails fins sont le plus souvent totalement absent. Sur certains plans les textures des décors et des vêtements peuvent apparaître par intermittence, ainsi que les gouttes de sueur sur les fronts, mais les textures de peau, les cheveux sont constamment brouillés, et les cils invisibles même en gros plan sur le visage. Les regards sont souvent éteints alors qu'ils devraient briller. Il y a une espèce de voile et de halo possiblement voulu par le réalisateur, mais le flou de bougé et les artefacts ne sont pas voulu par le réalisateur, mais un problème de compression et de scan inadmissibles. Il y a d'étranges halos autour des silhouettes, visibles particulièrement à la pause, et les plans truqués sont simplement désastreux (l'invocation de Merlin devant le château du duc : toute l'image est bruitée, les noirs sont gris, les couleurs passées, aucun détail de résolution standard DVD / VHS ne survit, c'est comme une VHS dégradée). Dans une majorité de scène, les plans sont limites instables, voire l'image peut sauter, les surfaces sont plus ou moins grouillantes, sans que ce soit fonction de l'éclairage du plan ou de la présence de fumées ou brume. Trop de plans extérieurs censés ouvrir l'horizon du film ou poser le décor sont carrément flous. En clair c'est un massacre, peut-être dû en partie à des choix du réalisateur, mais surtout dû à un transfert bâclé ou recyclé (transfert médiocre pour DVD utilisé pour fabriquer un blu-ray et ne pas payer les frais de la HD tout en vendant de la HD).

Son : DTS H MA 5.1 - correct. Si les quelques basses et quelques détails peuvent faire illusion, il n'y a pas d'immersion, c'est à dire que les sons sont localisés sur la bulle avant, dans beaucoup de scènes, il n'y a pas activité arrière permanente alors que les décors (grandes salles qui résonnent, forêt, nuit brumeuse) devraient forcément avoir des sons et des échos venant de tous les côtés. Les bruits semblent grossièrement ajoutés en post production, l'orchestre est plus ou moins trouble (par exemple l'extrait des Carmina Burana est bruyant mais ni détaillé ni immersif) et il n'est pas possible de localiser les différents instruments dans l'espace arrière. L'orchestre n'existe que devant, alors qu'il devrait entourer l'auditeur comme dans un CD. Enfin en aucun cas, il n'y d'impression d'ultra-réalisme (croire que l'action a lieu dans le salon) et la présence des voix n'est pas celles que l'on pourrait attendre d'acteurs anglais (et j'en ai déjà entendu en vrai, comme Patrick Stewart). Conclusion : trop compressé, mal mixé et/ou mal transféré.

Bonus :limités La jaquette du blu-ray est hideuse à souhait (un photomontage décoloré, alors que l'affiche française est magnifique, comme le sont de nombreuses photos promotionnelles du film). Cela donne déjà une idée du je m'en foutisme de l'éditeur. L'édition spéciale ne fait guère mieux. Les bonus sont une bande-annonce et le commentaire du réalisateur (qui l'air plutôt fatigué).

Conclusion : le blu-ray de Excalibur aurait dû être un rêve éveillé, comme la projection cinéma à sa sortie à laquelle j'ai assistée. Cette édition n'est pas digne du format blu-ray, ne rend pas justice au film. Espérons que l'éditeur américain Criterion décide de sortir un transfert à la hauteur, et/ou que quelqu'un se bouge pour réparer ce qui est réparable.

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