Strange Days, le film de 1995

Les films des années 1981 à 2000.

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Strange Days, le film de 1995

Messagepar Greenheart » Sam 27 Fév 2016 12:13

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Strange Days (1995)
Traduction du titre original : Des jours étranges.

Sorti aux USA le 13 octobre 1995.
Sorti en France le 7 février 1996.
Sorti en Angleterre le 1er mars 1996.
Sorti en blu-ray allemand le 21 août 2009.
Sorti en blu-ray allemand (anniversaire) le 23 avril 2015.

De Kathryn Bigelow, sur un scénario de James Cameron et Jay Cocks ; avec Ralph Fiennes, Angela Bassett, Juliette Lewis, Tom Sizemore, Michael Wincott, Vincent D'Onofrio, Glenn Plummer, Brigitte Bako, Richard Edson, William Fichtner, Josef Sommer, Joe Urla, Nicky Katt, Michael Jace, Louise LeCavalier.

Pour adultes.

30 décembre 1999. 1h06 du matin. Tick demande à Lenny Nero s’il est prêt. Lenny répond que oui, l’autre peut démarrer l’appareil. Lenny se retrouve à l’arrière d’une voiture, de nuit. Une voix qui n’est pas la sienne annonce au conducteur qu’il enregistre, et le passager à l’avant qui était en train d’enfiler un bas de nylon sur sa tête proteste : qu’est-ce qu’il essaie de faire ? Fournir des preuves de son identité ? S’en suit un échange d’insulte entre l’homme qui enregistre ses sensations et le passager. Le premier enfile à son tour un bas sur sa tête, puis le passager à l’avant lui passe un révolver, que l’homme considère comme de la merde : il vérifie si le révolver est chargé et répète qu’il veut l’automatique à la place. Ils sont surexcités.

Ils se garent devant un bâtiment, frappe un asiatique qui se trouvait à l’entrée d’une porte de service : ils entrent dans des cuisines, et frappent le personnel, arrivent dans le restaurant, criant aux clients de garder les mains en l’air et rattrapant une jeune femme blonde qui voulait s’enfuir par la porte de devant. Celui qui enregistre ses sensations braque le caissier, lui ordonnant d’ouvrir le tiroir-caisse, mais il n’y a qu’une liaisse de billets comme butin, et le braqueur veut savoir où se trouve vraiment l’argent. Ils enferment le personnel dans une réserve. Alors l’un des braqueurs relèvent son bas pour fumer une drogue dans un inhalateur, ce qui indigne celui qui enregistre : il faut qu’ils partent. Seulement quand ils arrivent à la grille de la porte de service, les voitures de la police sont déjà là. Immédiatement, l’un des braqueurs se rend en criant de ne pas tirer. Un autre s’empresse de prendre un escalier qui monte, et celui qui enregistre, constatant que la police arrive aussi par la salle du restaurant, crie à son complice de l’attendre et se précipite à sa suite. Ils grimpent plusieurs paliers tandis que derrière eux un policier leur crie de s’arrêter et de lâcher leurs armes. Toutes les portes sont verrouillées, et le braqueur en tête dans l’escalier se met à tirer deux fois en direction du bas. Deux tirs en retour des policiers, un cri de femme, une alarme se met à sonner : les deux braqueurs arrivent sur le toit, et selon celui qui enregistre, les policiers les talonnent… Et surtout, un hélicoptère de la police les attend, les éblouissant de son projecteur. Le braqueur en tête saute alors du toit du bâtiment au toit voisin, mais celui qui enregistre s’arrête au bord du vide, épouvanté. Il voit qu’une voiture a explosé un peu plus loin en contrebas. Le braqueur de tête lui crie de sauter, sans regarder. Deux policiers sortent alors à leur tour sur le toit du bâtiment, pistolets au poing, criant à celui qui enregistre de s’arrêter. Celui qui enregistre saute, rate le bord et se retrouve agrippé au rebord du toit. Son complice vient lui porter secours tandis qu’il répète qu’il va mourir. Puis comme un policier tire, le complice abandonne celui qui enregistre, et ce dernier lâche prise.

L’enregistrement se coupe. Dans un atelier de réparation de voitures, brillamment éclairé, Lenny retire son casque de lecture de sensation en poussant un juron, et rappelle à Tick qu’il ne fait pas dans le snuff (spectacle de la mort). Tick lui répond de ne pas en faire une crise cardiaque. Lenny continue : Tick aurait pu le prévenir, Lenny déteste le zap quand ils meurent, ça lui gâche la journée. Tick repose son caméléon dans le vivarium et s’excuse platement. Puis Lenny demande à Tick comment il a eu l’enregistrement : le SQUID devrait avoir été confisqué par la police à titre de preuve. Tick répond qu’avec tout le sang, ils n’ont pas vu le casque enregistreur SQUID, il était sous une perruque. Puis Lenny demande comment l’enregistrement est arrivé à Tick, et ce dernier répète qu’il sait se débrouiller. Il s’est arrangé avec des ambulanciers, son contact l’a bipé et il a récupéré l’appareil à la morgue.

Tick est persuadé que cet enregistrement vaut au moins 10.000. Lenny répond qu’il ne veut pas ruiner les espoirs de Tick, mais il ne vend pas de ce genre de produit, alors il paiera seulement 4.000 parce qu’il va devoir couper la dernière partie alors que ses clients veulent des enregistrements non censurés. Tick proteste : la dernière partie, c’est la meilleure – il tombe de six étages et boum, il se branche sur le Grand Noir. Lenny hausse le ton : il ne vend pas des clips Prise Noire. C’est une question de stratégie. Lenny affirme avoir un sens de l’éthique. Tick proteste à nouveau : ces histoires d’éthique datent de quand ? C’est ce genre de clip que les gens veulent voir et Lenny le sait. Lenny fait alors mine de partir : Tick n’a qu’à donner le clip à quelqu’un d’autre.

Tick retient Lenny : il a des frais à couvrir – il doit réparer son casque enregistreur – les capteurs sont couvert de sang, et pour preuve, il met l’appareil sous le nez de Lenny. Tick en veut au moins 4.000, car c’est un bon clip, qui fait battre le cœur bien fort. Lenny admet alors que la première partie lui va, que c’est meilleur que les habituels soap-opéra que Tick lui propose. Tick répond que Lenny n’est pas juste, mais Lenny répond que Tick lui a proposé une dispute entre un type et sa petite amie. Tick répond que Lenny lui demande toujours de lui montrer la vraie vie, ordinaire et désespérée – qui devient le Technicolor du spectateur. Lenny demande alors s’il a vraiment dit cela, et Tick assure que Lenny l’a dit de nombreuses fois, que c’est une citation au mot près. Lenny déclare alors qu’il veut bien payer 5.000 pour le clip, à la condition que rien d’autre ne soit coupé. Puis Lenny demande à Tick s’il a autre chose à lui montrer.

Il est un peu plus de deux heures du matin, le 30 décembre 1999, et Lenny roule dans sa belle voiture le long d’un boulevard chaotiquement animé : ça court, ça crie, ça allume des feux et les sirènes de police retentissent. Lenny a calé son téléphone portable entre son oreille et son épaule et annonce à son correspondant qu’il déposera l’argent un peu plus tard car le quartier est un peu trop chaud en ce moment. Il jure qu’il n’essaie pas de gagner du temps. Partout il y a des enseignes lumineuses concernant les fêtes de fin d’années et la célébration de l’an 2000 approchant, et des unités de police paramilitaires avancent au trop au milieu d’un public blasé, tandis qu’une voiture brûle en travers d’une voie de la chaussée. A la radio, un invité répond à la question de l’animateur à propos de ce qu’il attend de l’an 2000 : rien – l’économie est toujours nulle, le pétrole a passé les trois dollars le gallon, des gamins de CM2 se tirent dessus à la récré. Tout craint, alors pourquoi on s’en réjouirait ?

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La bande annonce officielle HD : https://youtu.be/mYeKIgX1Sxk

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