Batman Forever, le film de 1995

Les films des années 1981 à 2000.

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Batman Forever, le film de 1995

Messagepar Greenheart » Jeu 28 Avr 2016 12:21

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Batman Forever (1995)

Sorti aux USA le 16 juin 1995.
Sorti en Angleterre le 14 juillet 1995.
Sorti en France le 19 juillet 1995.

De Joel Schumacher ; sur un scénario de Lee Batchler, Janet Scott Batchler et Akiva Goldsman, d'après la bande dessinée de Bob Kane ; avec Val Kilmer, Tommy Lee Jones, Jim Carrey, Nicole Kidman, Chris O'Donnell, Michael Gough, Pat Hingle, Drew Barrymore, Debi Mazar, Rene Auberjonois, Elizabeth Sanders.

Pour adultes et adolescents.

Batman - alias le milliardaire Bruce Wayne, en combinaison soulignant une musculature fantasmée, s'équipe de multiples objets tranchants, puis traverse la vaste Batcave au décorum Techno-noir pour rejoindre glorieusement sa Batmobile en forme de torpille, le justicier masqué est stoppé dans son élan par son majordome anglais, qui lui propose d'emporter des sandwichs en cas de petite faim. D'une voix qui s'efforce d'être caverneuse, Batman répond qu'il se contentera d'acheter quelque chose en route dans un restaurant rapide faisant de la vente à emporter pour les automobilistes. Puis il monte dans la Batmobile et démarre dans un spectaculaire vrombissement, faisant jaillir des flammes du réacteur arrière.

Dans le centre-ville de Gotham City tout éclaboussé de lumière fluo, la foule attend angoissée le dénouement d'un spectaculaire cambriolage : à l'étage d'un gratte-ciel, Double-Face, un maître du crime à moitié défiguré, joue avec sa pièce de monnaie, dont le côté face est profondément rayé, demande au gardien ligoté à ses pieds s'il compte sur le Vengeur Ailé pour le délivrer du Mal. Le gardien, binoclard et bedonnant répond par une question : est-ce que Double-Face va le tuer ? Double-Face répond: peut-être que oui, peut-être que non - on pourrait-dire qu'il a un avis partagé sur le sujet. Double-Face propose donc de tirer au sort la solution, compte tenu que tout n'est qu'affaire de chance. Il lance alors la pièce, et annonce que le gardien survivra. Cependant, Double-Face ordonne à ses complices de le transporter à l'intérieur de la chambre forte, et le gardien proteste : Double-Face avait dit qu'il survivrait !

Dans la rue en contre-bas, Batman tombe du ciel et atterrit face au commissaire Gordon, et surtout face à la professeure Chase Meridian, une joli blonde visiblement fascinée, qui salue l'entrée du Justicier. Le Commissaire Gordon commence par expliquer que Double-Face a attaqué une banque, deux gardes sont morts, un est pris en otage, et quand Gordon précise qu'ils n'ont rien vu venir, Chase fait remarquer qu'ils auraient dû : la Seconde Banque de Gotham le jour du... Batman complète, le jour du second anniversaire de la capture de Double-Face par Batman. Et Chase de conclure : comment Double-Face aurait-il pu résister à une occasion pareille. Puis Chase se présente à Batman, et Gordon précise que la jeune femme est consultante pour la Police de Gotham City en ce qui concerne l'affaire en cours. Chase est spécialisée dans le domaine des... Batman complète, psychologies anormales et personnalités multiples. Et de préciser qu'il a lu les travaux de Chase, qu'il qualifie d'informatif. Naïf, mais informatif. Chase se déclare flattée : selon elle, ce n'est pas n'importe quelle fille qui arrive jusque sur la table de chevet d'un super-héros.

Le commissaire Gordon intervient : est-il possible de négocier avec Double-Face, vu qu'il retient des innocents là-haut ? Selon Chase, négocier ne servira à rien : Double-Face les massacrerait sans même y réfléchir à deux fois. Batman approuve : un traumatisme suffisamment puissant pour créer une personnalité alternative abandonne la victime... Chase complète : dans un monde où les règles ordinaires pour distinguer le Bien du Mal ne s'appliquent plus. Comme Batman confirme, Chase réplique que cette analyse concerne aussi Batman lui-même. Comme Batman ne répond rien, Chase remarque qu'elle pourrait écrire un très bon article sur un homme adulte qui s'habille en rongeur volant. Batman fait alors un pas vers Chase, et répond que les chauve-souris ne sont pas des rongeurs. Chase répond qu'elle ne le savait pas : Batman est donc bien quelqu'un d'intéressant. Elle ajoute qu'il peut l'appeler par son prénom. Comme un hélicoptère passe bas au-dessus d'eux, Chase se retourne et lève les yeux, tout en demandant à Batman s'il a un prénom ou si elle doit l'appeler "Bats" ? Mais quand elle se retourne, Batman est déjà parti.

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Re: Batman Forever, le film de 1995

Messagepar Greenheart » Jeu 28 Avr 2016 13:13

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Sur le film : Après avoir atteint un premier sommet de sérieuse folie avec Batman le Défi, Tim Burton cède la place à Joel Schumacher: les studios n'ont pas apprécié le côté trop glauque de sa vision de Batman, et si les acteurs jouant les psychopathes de service ont été à la hauteur, voir inoubliables (Michelle Pfeiffer en Catwoman a vraiment l'air de devenir folle, et parvient à rester crédible et tragédienne jusqu'au bout quelque soit le degré d'exaltation gothique-noir à l'écran). Schumacher orchestre alors un retour aux sources... euh, de la série télévisée de 1966, avec couleurs flashy, humour forcé à deux balles, et y ajoute, pour faire bonne mesure, une dose de Hoo-Yah (prétendue complicité homosexuelle non réalisée dans le récit) et pas mal de toc.

Le scénario est loin d'être nul, la métaphore limpide (les écrans de la télévision, donc d'Internet lavent le cerveau), mais le trait est ensuite si outré, qu'il en devient presque une simple parodie kitch, invraisemblable, jouée comme un délire et ne survivent que de rares instants sonnant juste. Détail à noter : la novélisation, écrite sur la base du scénario par Peter David (grand fan de comics), avant l'achèvement du film, prend une direction opposée à partir du même point de départ et sera beaucoup plus apprécié par les lecteurs que le film lui-même.

Sur l'image: format 1:75 (original 1:85 non respecté) bonne. Le blu-ray a beau présenter un transfert soigné bariolé (détaillé HD jusqu'aux peaux et cheveux fins, mais incapable de distinguer les cils), il ne parvient pas à reproduire l'expérience du film à sa sortie en salle, en tout cas sur mon système. Batman Forever est aussi un film que j'ai pu voir à sa sortie sur grand écran, par un concours de circonstances, trois fois, à trois positions différentes dans différentes salles. Dans les cinq premiers rangs, l'image était magnifique par ses textures, et c'est l'immersion dans l'action qui fait alors s'évader le spectateur de la réalité médiocre du récit.

Sur le son : bon. Deux pistes anglaises, Dolby True HD 5.1, DD 5.1, français (italien, allemand, portugais, espagnol latin et castillan - la version japonaise serait incluse en sélectionnant dès le premier menu la présentation en japonais). La piste DD 5.1 semble plus puissante, et la piste DD HD 5.1 sonne un brin plus détaillée et dense. Si la présentation est agréable, l'image sonore n'est pas aussi détaillée qu'elle devrait l'être - impossible de localiser la position des instruments de l'orchestres, aucun hyper-réalisme des voix ou des effets sonores - l'action n'est pas dans votre salon, seulement dans les haut-parleurs. Il y a bien les tirs de balles (scène du cirque), et l'oiseau qui cri de la gauche à la droite (arrivée de Dick en moto) qui arrivent à un moment à se déplacer clairement d'un point à l'autre du salon, mais l'impression persiste d'une espèce de boite qui contiendrait tout, en particulier les voix, et le son reste localisé dans les haut-parleurs, pas dans le salon. Il est certainement possible de faire mieux, tout simplement avec un son moins compressé, mais je suppose que Universal a préféré inclure le plus de versions possibles pour vendre le même pressage partout.

Bonus : bon. Nombreux dont le commentaire du réalisateur. Il s'agit des bonus portés du DVD format 4:3 et définition standard, correct (les scènes du film sont présentés en 4:3 bande noires, image confuse).

En conclusion: un bon blu-ray, qui n'est pas non plus le meilleur transfert possible, qui a le mérite de porter tous les bonus (?) du DVD vers le blu-ray. Le film vieillit mal dans le sens que plus ça va, plus l'humour parait lourd et le récit artificiel et fragmenté.

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