Dogma, le film de 1999

Les films des années 1981 à 2000.

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Dogma, le film de 1999

Messagepar Greenheart » Mar 12 Juil 2016 19:15

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Dogma (1999)
Traduction du titre original : Dogme.

Ne pas confondre avec le film de Lars Von Triers.
Ce film appartient à la série des Jay et Silent Bob.

Sorti aux USA le 12 novembre 1999.
Sorti en Angleterre le 26 décembre 1999.
Sorti en France le 19 décembre 2000.
Sorti en blu-ray américain le 11 mars 2008 (multi-régions, français inclus) - épuisé.
Sorti en blu-ray allemand - Blu-cinematek le 17 novembre 2011.
Sorti en blu-ray allemand le 7 février 2013.

De Kevin Smith (également scénariste) ; avec Ben Affleck, Matt Damon, Linda Fiorentino, Janeane Garofalo, Jason Lee, Alan Rickman, Jason Mewes, Kevin Smith, Chris Rock, Salma Hayek, Alanis Morissette.

Pour adultes.

Asbury Park, dans l’Etat du New-Jersey. Un homme âgé regarde la mer l’air rejoui. Derrière lui, trois jeunes patineurs arrivent avec des manches de hockeys et le roue de coup. Red Bank, New-Jersey. Devant une petite assemblée de journalistes et entouré d’enfants de cœur, le cardinal Glick, chef de fil de l’église catholique fait son discours : selon lui les medias trouve l’église catholique dépassée et obtuse. Glick annonce que pour démentir cette réputation, l’église a décidé de donner le signal d’un renouveau dans la foi comme dans le style : le symbole du crucifix est mis à la retraite, car l’image renvoyée par le Christ mort sur la croix est trop déprimante et que le Christ n’est pas descendu sur Terre pour nous ficher les jetons, mais pour nous aider, nous booster, d’où le nouveau symbole que Glick présente à la presse, comme le premier des nombreux aménagements que le mouvement catholique compte entreprendre : le Buddy Christ (mon pote le Christ ?) – revêtant la forme d’un jeune homme chevelu et barbu, souriant et faisant un clin d’œil au public tout en levant le pouce en signe d’approbation. Bien sûr, ce n’est pas la terminologie officielle, mais un surnom trouvé par le département des études de marchés.

L’aéroport de Milwaukee dans l’État du Wisconsin. Une bonne sœur interroge le jeune homme blond qu’elle accompagne : est-ce qu’il a bien dit qu’il ne croit pas en Dieu à cause d’Alice au Pays des Merveilles ? Le jeune homme – Loki – corrige : à cause de Alice de l’autre côté du Miroir – ce poème, le Morse et le Charpentier, est une condamnation de toute religion officielle. Avec sa bedaine et sa bonne njouille, le Morse représente Bouddha, à l’évidence – ou bien, à cause de ses défenses, il représente Ganesh, le Dieu-Éléphant hindou. Voilà pour les religions asiatiques. Maintenant le charpentier est une référence évidente à Jésus-Christ, le fils d’un charpentier, et représente la religion occidentale. Et dans le poème, qu’est-ce qu’ils font ? Ils embobinent les huîtres pour qu’elles les suivent, puis ensuite, de manière choquante, les dévorent. Loki ne sait pas ce que cela veut dire aux yeux de la bonne sœur, mais pour lui, cela signifie qu’adopter ces religions basées sur des croyances mythologiques conduit forcément à la destruction. La religion organisée détruit l’individu en inhibant actions, décisions, et en inspirant la peur via une figure parentale intangible qui secoue un doigt accusateur depuis des millénaires pour nous dire « si tu le fais, je te donne la fessée ! »

À ces mots, un autre jeune homme – brun, celui-ci – Bartleby, lève les yeux au plafond, en riant sous cape. La bonne sœur est choquée : elle n’avait jamais vu les choses de cette manière. Elle soupire : que va-t-elle faire de sa vie désormais ? Qui est-elle vraiment alors ? Loki lui répond qu’il la comprend et lui donne son conseil : s’approprier l’argent qu’elle collecte pour de bonnes œuvres et s’acheter une belle robe avec ; se faire toute belle et s’emballer un homme ou une femme, quelqu’un avec qui elle puisse avoir une relation ne serait-ce qu’un moment ; car la vie n’est qu’une succession de moments et elle doit profiter des siens.

La bonne sœur ne sait pas quoi répondre, et se lève. Loki murmure « bravo ». Puis il monte sur le siège pour passer de l’autre côté du rang des fauteuils de la salle d’attente et s’asseoir à côté de Bartleby, qui lui déclare qu’il ne le comprend pas : Loki sait parfaitement que Dieu existe, puisqu’il a été en Sa présence et qu’Il lui a déjà parlé – et il joue les athées ? Loki éclate de rire : c’est seulement qu’il aime semer la confusion dans l’esprit du Clergé, il adore les garder en déséquilibre. Loki réplique alors qu’il ne comprend pas pourquoi Bartleby vient toujours à l’aéroport. Ce dernier répond que c’est parce que l’aéroport accueille l’Humanité à son sommet : il pointe alors un couple qui s’embrasse sur la bouche devant des passagers qui débarquent d’un avion : toute cette colère, cette méfiance, cette tristesse… tout est oublié le temps d’un moment parfait à une descente d’avion. Bartleby pointe du doigt le couple : lui ne sait pas qu’elle l’a trompé pendant son absence – deux fois. Mais cela ne compte pas sur le moment parce qu’ils sont tous les deux tellement soulagés d’être l’un avec l’autre. Et Bartleby aime cela : ce couple devrait vivre ce genre de moment plus souvent.

Loki est perplexe, puis demande si c’est pour cela que Bartleby lui a demandé de venir là ce matin au lieu de le laisser regarder ses dessins animés : Bartleby prétendait que c’était important, et il est là à s’épancher sur son obsession pour les moments de cartes postales ? Bartleby répond à Loki qu’ils rentrent chez eux : quelqu’un leur a envoyé une coupure de presse par la poste. Bartleby tend la coupure de presse en question à Loki, qui reste immobile. Bartleby proteste : Loki doit prendre la coupure de presse sinon les gens autour vont croire qu’ils viennent de rompre. Mais Loki répète : est-ce que Bartleby a bien parlé de rentrer chez eux ? Bartleby répète que Loki doit lire la coupure de presse.

« Le cardinal Glick dévoile la nouvelle position de l’Eglise… » Loki s’étonne, mais doit lire plus loin : quiconque passera la porte d’une église sera immédiatement absout de tous ses pêchés. Bartleby et Loki prennent un tapis roulant : Bartleby explique qu’il ne suffira pas de franchir la porte – il faudra ensuite mourir. Mais Loki ne veut pas mourir. Bartleby demande à Loki combien de siècles il veut encore s’éterniser sur Terre, mais Loki explique : il ne sait même pas si ils peuvent mourir et même s’ils le pouvaient – et si cela ne marchait pas, s’ils se retrouvaient en Enfer ? Bartleby soutient que s’ils coupent leurs ailes, ils deviennent mortels. Et s’ils meurent avec une âme nettoyée, personne ne pourra les empêcher de monter au Paradis, et ils rentrent à la maison.

Loki veut alors savoir qui a envoyé la coupure de presse à Bartleby. Ce dernier refuse de s’en préoccuper : tout ce qui compte c’est qu’après toutes ces années ils aient trouvé le vice de procédure qui fait que Dieu ne pourra pas les empêcher d’entrer au Paradis. Et une fois entré, Bartleby est certain que tout sera pardonné et oublié. Loki en bégaye : cette histoire est une loi d’église, ce n’est pas la règle divine – les lois d’église sont faillibles parce qu’elles sont créées par les hommes. Bartleby réplique calmement : selon la dernière promesse faite à Pierre le premier pape, par le fils de Dieu avant son départ, ce qui est vrai sur Terre est vrai au Ciel. C’est la loi du dogme – ce que l’Eglise affirme, Dieu doit s’y conformer. Cet article est signé du Pape.

Loki accorde alors à Bartleby que son souci du détail confinant à la rétention anale aura finalement payé. Bartleby corrige : pour avoir une rétention anale, il faut avoir un anus, ce qui n’est pas leur cas. Mais Loky affirme qu’ils ont à faire une chose avant de quitter ce monde, et sort une page arrachée d’un magazine – et cette chose les aidera à rentrer en grâce ; il en rêve depuis cinq ans. Il tend la page à Bartleby qui lit : « Mooby le veau d’or – comment fonder un empire à partir de la simplicité… » Loki veut se les faire. Bartleby soupire : Loki est vraiment une créature stupide – ils trouvent enfin le moyen de rentrer chez eux et Loki veut tout risquer par nostalgie. Loki proteste : c’est l’occasion pour lui de retrouver le poste qu’il a perdu à cause de Bartleby. Bartleby est outré : il ne pense vraiment pas que se lancer dans le meurtre en série va améliorer leur situation. Loki ne comprend pas – ce n’est pas de meurtres en série dont il parle mais de Justice Divine, de faire pleuvoir le feu et de punir les méchants – et c’est bien ce que Dieu adore ça, et Loki sait qu’Il veut que cela soit fait.

Bartleby rappelle alors à Loki qu’il n’y a pas eu d’Ange de la Mort depuis la démission de Loki. Est-ce que cela ne signifie rien pour lui ? Et à côté, et si Loki se trompait, comme d’habitude. Loki réplique que s’il se trompe – et il ne se trompe pas, cela ne comptera pas, puisque de toute manière ils passeront la porte et seront pardonnés, donc pas de mal ni de tromperie. Bartleby accorde que Dieu n’aime pas la compétition, et que Mooby tombe bien dans cette catégorie. Loki demande alors où se trouve l’église dont ils doivent passer la Porte. Bartleby répond qu’elle se trouve dans le New-Jersey et que la cérémonie d’absolution a lieu dans quatre jours... Ils entrent dans un ascenseur plein de monde. Loki déclare alors que ce sont leurs quatre derniers jours sur Terre et que s’il avait des organes génitaux, il les passerait à faire l’amour, la seconde meilleure chose au monde en ce qui le concerne. Puis il s’exclame enthousiaste : « allons tuer des gens ! » Et comme la jeune fille à côté de lui recrache son café, Loki la rassure : il ne parlait pas d’elle.

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