
Chopping Mall (1986)
Traduction du titre original : Hacher à tout prix.
Titre "français": Shopping.
Titre canadien : Le Centre d'Hachis.
Autre titre : Killbots (robots tueurs)
Sorti aux USA le 21 mars 1986.
Sorti en blu-ray américain le 26 septembre 2016.
Sorti en blu-ray espagnol le 20 juillet 2017.
Sorti en blu-ray américain le 24 avril 2020.
De Jim Wynorski (également scénariste), sur un scénario de Steve Mitchell ; avec Kelli Maroney, Tony O'Dell, John Terlesky, Russell Todd, Karrie Emerson, Barbara Crampton, Suzee Slater, Nick Segal.
Pour adultes.
(comédie, prospective, slasher) Des bijoux présentés dans la vitrine d’un bijoutier d’une galerie marchande, la nuit. Un homme en noir avec des gants se poste sur le côté, et d’un coup de matraque, casse la vitrine, et s’empresse de ramasser les bijoux sous les éclats de verre. Puis, sourire au lèvre, il repart d’un pas allant à travers les allées du centre commercial.
Le ronronnement d’un moteur monte alors des chenillettes d’une espèce de tank miniature qui avance à vive allure sur le tapis, arrivant dans le dos du voleur. Le voleur se retourne et brandit son pistolet, surpris de mettre en joue le mini-tank surnommé d’une espèce de soucoupe volante à visière rouge, qui lui ordonne d’une voix robotique de s’arrêter là où il est et de jeter son arme.
Le voleur rit, et ouvre le feu sur le robot monté sur chenillettes, mais ses balles ne font que des étincelles sur le blindage de la machine. Alors le jeune homme mal rasé tourne des talons de ses baskets et s’enfuit en courant, tandis que le robot le poursuit à très vive allure.
L’allée fait un angle, le robot découvre une colonne de canon et tire une seule décharge – un fil électrifié qui frappe le voleur dans le dos. Choqué, le voleur crie et tombe à genoux, apparemment inconscient — ou mort.
Fanfare funèbre, générique de fin : c’était une production Securitroniques. Le projecteur à bobine de pellicule s’arrête avec un cliquetis caractéristique, et une blonde démonstratrice à tailleur beige clair, jupe arrivant aux genoux et talons aiguilles blancs se lève pour monter sur la petite estrade où a été monté l’écran de projection tandis que monte un brouhaha de la petite foule des spectateurs.
On peut remarquer la paire de jambes en pantalons noirs embusqué derrière l’écran de projection. Sur un chevalet à la droite de l’écran, un panneau intitulé Parc Plaza 2000, représentant les niveaux d’une galerie commerciale — précisément celle où se tient la démonstration. La démonstratrice, souriante, chignon blond et lunette dorées, déclare au micro du pupitre : « Mesdames et Messieurs, ceci conclut la portion filmée de notre démonstration. »
Il y a peut-être une trentaine de spectateurs. La démonstratrice reprend : « A présent, je suis sûre que vous avez tous des questions, alors laissez-moi vous présenter le chef du développement de Sécuritronique Unlimired, le professeur Stan Simon. »
L’homme en costume cravate sombre et chemise blanche sort en souriant de derrière l’écran de projection qui n’avait caché que le haut de son corps, tandis que deux hôtesses montent par la droite du public à leur tour sur l’estrade, pour ôter un drap blanc qui recouvre quelque chose qui occupe plus d’un tiers de l’estrade.
« Merci beaucoup, commence Stan Simon… » Un gros talkie-walkie à la main, il se tourne vers la droite de l’estrade où les deux hôtesses découvrent trois robots sur chenillettes côte à côte identiques à celui du petit film projeté en ouverture de la démonstration : « Avant que je commence mon exposé, je voudrais vous présenter à tous notre toute nouvelle équipe de sécurité, les robots de la série Protecteur 101. D’ici une semaine après ce soir, à la fermeture, les Protecteurs commenceront leur patrouille à travers la galerie marchande… »
Dans le public circonspect, au premier rang, un curieux couple — un chauve à la barbe poivre et sel en nœud papillon et costume bordeaux et une femme blonde en robe rouge à fleurs blanches et manches courtes — commente à voix basse, la blonde — Mary Biand —s’étonnant : « Paul, on dirait les Trois Corniauds ! »
« … Chacun associé à l’un des trois niveaux supérieurs dédié aux courses. » La blonde à lunettes pointe les trois niveaux en question sur le panneau posé sur le chevalet, et effectivement sur le dessin du bâtiment éclaté, il s’agit des trois derniers niveaux numérotés 6, 7 et 8, dessinés en noir et blanc et arpenté par des silhouettes de clients stylisés. Les niveaux 1 à 5 sont des parkings dont le sol a une couleur différente pour chaque niveau : bleu pour le rez-de-chaussée (niveau 1) donnant sur la rue, vert pour le niveau 2, violet pour le 3, rouge pour le 4, rose pour le 5.
Paul Biand, le chauve barbu dans le public, répond à son épouse : « Je ne sais pas, Mary : je trouve que celui du milieu a une qualité ethnique déplaisante. »
Les trois robots présentés sont strictement identiques.
« Maintenant, y-a-t-il d’autres questions ? » demande Stan Simon. Plusieurs mains se lèvent dans le public. La démonstratrice blonde pointe un homme âgé en costume gris : « Oui, professeur Carrington ? »
Carrington se lève : « Alors, qu’est-ce que font vos machines à part tuer les criminels ? »
Stan Simon répond : « Tout d’abord, professeur, les Protecteurs ne tuent pas… »
Mary dans le public commente pour son mari : « Je m’demande s’ils tuent les cafards ? » et son mari lui répond tranquillement : « On pourrait probablement les programmer pour… »
Stan Simon achève sa réponse : « Ils se contentent de détenir les intrus en attendant que l’ordinateur situé sur le toit puisse se connecter aux lignes téléphoniques de la galerie marchande et envoyer une alerte à la police. »
La démonstratrice blonde à lunette pointe alors de sa baguette une petite coupole en haut du coin arrondi de l’immeuble de la galerie marchande, sur la droite du bâtiment. Sur le dessin, la coupole est légendée dans une police d’allure digitale : Dôme de contrôle de l’ordinateur.
Paul le chauve barbu au premier rang à droite, intervient d’une voix assez forte : « Je ne sais pas : ce type m’avait l’air affreusement mort. »
Stan Simon répond sans se troubler : « Juste neutralisé… » Paul et Mary ont l’air franchement dubitatif, et Mary carrément narquoise. Stan Simon poursuit : « Les protecteurs peuvent remplir cette fonction d’un certain nombre de manière : à courte portée, des dards soporifiques tirés d’ici et là peuvent assommer un homme en moins de trente secondes ; cependant, la probabilité qu’un intrus puisse parvenir à entrer est largement réduite par les portes de sécurité en acier qui sont verrouillées part une horloge entre minuit et l’aube. »
Et à ces mots, Stan Simon se tourne vers l’issue surnommée du panneau lumineux « Sortie », et des portes d’acier en forme de mâchoires ferment le passage. Mary se lève alors, telle un ressort blond rouge fleuri pour intervienir : « Hum, ils ont l’air tellement violent : s’ils sont appelés Protecteurs, qu’est-ce qu’ils protègent ? »
Stan Simon répond tandis que Mary se rassied : « Quantité de choses : pour commencer, comme vu dans le films, les Protecteurs font leur travail dans la galerie marchande, pas dans les magasins eux-mêmes.
Paul remarque : « Je pense qu’on pourrait peut-être en utilisé un au restaurant, pour nous débarrasser des gens que nous n’aimons pas… »
Stan Simon reprend : « Par exemple, les lasers placés ici… » Il désigne la visière obscure de la tête en forme de soucoupe volante du premier robot sur chenillette, «… peuvent trancher à travers n’importe quelle sorte de débris. »
Un homme en costume cravate se lève dans le public à ces derniers mots : « Eh bien, tout ça c’est très bien, mais qu’en est-il de ceux qui travaillent tard ? Comment vos… trucs-là, font la distinction entre les gentils et les méchants ? »
Stan Simon répond : « C’est très simple ; regardez… » Il approche son talkie-walkie de sa bouche et déclare : « Ici Simon… »
Assis à fumer à son pupitre entouré d’armoires électroniques illuminées, un technicien est à l’écoute, et dans son haut-parleur, grésille la voix de Stan Simon : « Allumez le numéro un. » Le technicien presse un des trois gros boutons du pupitre en haut à droite et…
Sur l’estrade, la visière du robot numéro un s’illumine de rouge, et le robot à chenillette avance tandis que le public assis s’émerveille et murmure. Le robot tourne sa tête en forme de soucoupe volante vers Stan Simon et déclare : « Puis-je voir votre identification ? »
Et penchez sur la tête du robot, Stan Simon présente un badge plastifié à son nom, muni de deux codes barres encadrant une photo noir et blanc assez mauvaise, de lui-même, souriant. Le robot tourne la tête un peu dans un sens puis dans l’autre…
Pendant que sur l’estrade Stan Simon commente : « … ça scanne. », dans le public, Paul remarque à son épouse : « Il me rappelle ta mère, ce sont les yeux laser… »
Et le robot de répondre : « Merci, passez une agréable journée. — De même pour vous. » Stan Simon se relève et sourit pour le public : « Et voilà, vous voyez : le système est absolument infaillible ; à présent toute personne en rapport avec la galerie marchande a reçu un badge d’identification, ce qui fait que lorsque le système de sécurité sera en service, les Protecteurs feront de Park Plaza la galerie marchande la plus sûre de tout l’Etat : fiez-vous à moi ! »
Paul et Mary se regardent et se détournent, grimaçant tandis que Stan Simon conclut : « Absolument rien ne peut mal se passer. »




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