No Escape: Absolom 2022, le film de 1994

Les films des années 1981 à 2000.

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No Escape: Absolom 2022, le film de 1994

Messagepar Greenheart » Jeu 13 Oct 2022 11:55

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No Escape (2022)
Traduction du titre : Sans échappatoire.
Autres titres : Escape from Absolom, Absolom 2022.

Ne pas confondre avec les films No Escape de 2013, 2014, 2015 et 2020.

Sorti aux USA le 29 Avril 1994
Sorti en Angleterre le 3 June 1994
Sorti en France le 20 juillet 1994.
Annoncé en blu-ray allemand TURBINE MEDIA, son UK et DE Dolby Atmos, Dolby TrueHD 7.1, Auro-3D le 7 octobre 2022.
Annoncé en blu-ray américain UNEARTHED FILMS, français inclus, le 18 octobre 2022.

De Martin Campbell, sur un scénario de Michael Gaylin et Joel Gross, d'après le roman The Penal Colony de 1987 de Richard Herley.

Pour adultes ?

En l'an 2022, le système de prison international est géré par des sociétés privé: les criminesl du monde entier sont exploités pour le profit ; les prisons sont devenues des affaires juteuses. Une petite troupe en treillis verts défile devant une estrade avec trois gradés. Soudain un soldat se détache du peloton et abat le premier gradé.

Plus tard, à bord d’un unique wagon blindé, un prisonnier attaché à son siège regarde par la fenêtre le désert orangé. Il est rappelé à l’ordre par un gardien, qui ordonne de rester le regard tournés vers l’avant. Au lieu d’obéir immédiatement, le prisonnier tourne la tête et regarde le gardien debout à sa droite, puis regarde enfin droit devant lui. Le wagon à suspension magnétique fonce sur un rail unique pour se diriger apparemment vers les tours suspendues de Leviticus, un pénitentiaire de niveau maximum de sécurité six, se dressant sur cinq pilots, un plus épais au centre. Un hélicoptère lourd tourne autour et l’unique wagon blindé franchi une lourde porte coulissante pour s’arrêter le long d’un quai jalonné de gardes casqués et armés tandis qu’un soleil semble se coucher à l’horizon.

La porte du wagon s’ouvre. Nous retrouvons les prisonniers nus menottés dans le dos alignés en un seul rang devant le visage holographique géant d’un gras binoclard qui leur déclare qu’ils sont venus là du monde entier parce que la société n’a plus rien à faire d’eux : le système de prison international a renoncé à tout espoir de les réhabiliter ; ce lieu sera leur lieu de rétention jusqu’à leur mort, parce que la mort est la seule porte de sortie. Il n’y a aucune chance de repêchage, aucune possibilité de s’échapper : ils sont condamnés, ils n’ont qu’à l’accepter ou bien mourir.

Dans son bureau, le binoclard gras — le directeur de la prison — sélectionne un visage parmi ceux des nouveaux venus, qui s’affiche en gros plan sur fond noir, légendé de caractères verts, dont le nom du prisonnier, suivi je suppose de son grade : Robbins J. T. Captain. Le directeur se penche en avant et demande à voir le prisonnier 2675.

La suite de la présentation du prisonnier s’affiche : forces spéciales de reconnaissance de l’infanterie américaine (« Marine »), commando Omega (traduisez « ultime »), décoré de l’étoile d’argent, de bronze, du cœur pourpre, de la croix pour services rendus, passé en cour martiale en 2011. Le gras directeur a l’air soucieux, se grattant le menton tandis que, flanqué de deux gardes, le prisonnier réclamé fait son entrée par la porte dans le dos du directeur, une disposition des lieux bien imprudente dans une prison.

Sans se retourner, le directeur lit : « 2011, à Benghazi en Libye. Vous avez marché droit sur votre chef de corps, avez pointé votre pistolet sur sa tête et fait sauté sa cervelle. Vous êtes passé en cour martiale et avez été reconnu coupable d’homicide prémédité au premier degré. Vous vous êtes depuis échappé de deux prisons de sécurité maximum de niveau cinq. Le scan génétique révèle une aversion envers l’autorité quasi pathologique, et un tempérament enclin à un comportement violent… »

Le directeur se lève et marche jusqu’au prisonnier qui le regarde comme hypnotisé. Le directeur dit alors « Félicitation, vous vous êtes trouvé un foyer. » Et d’ajouter : « Je dirige un commerce multinational ici, Monsieur Robbins. Basiquement, je récupère du déchet humain venu d’un peu partout autour du monde et je le recycle. Je suis très bon à cette affaire parce que je décide de toutes les règles. Vous n’aurez aucun contact avec le monde extérieur dans le futur — pas de visiteur, pas d’appel téléphonique, pas de lettres, ni intention ni objectif, vous êtes mort. Mais si vous enfreignez une quelconque de mes règles, vous découvrirez qu’il y a effectivement une vie après la mort, une vie très douloureuse. »

Robbins n’a pas changé d’expression, n’a pas dit un mot. Le directeur, qui s’éloignait, se retourne pour lui demander s’il a quoi que ce soit à ajouter. Robbins semble sourire et répond avec douceur : « Ne me tournez plus jamais le dos... » Le directeur ne répond rien. Le prisonnier fait demi-tour et quitte la salle de contrôle, toujours flanqué de ses deux gardes.

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La bande annonce HD : https://www.youtube.com/watch?v=uAuAlxsnPJg

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Re: No Escape: Absolom 2022, le film de 1994

Messagepar Greenheart » Jeu 13 Oct 2022 12:27

Vu à sa sortie, pas encore eu le temps de le revoir.
Le film semble avoir eu du mal à trouver éditeur en blu-ray mais les éditions récentes allemandes et annoncées américaines semblent largement réparer l'oubli.

En France, la promo insistait sur le fait que le film était produit (notamment) par Gale Anne Hurd, l'ex de James Cameron, une valeur sûre du film d'action (fantastique et Science-fiction).
On sent l'envie de surfer sur les looks barbares du futur de Mad Max III, mais le cadre réduit à une prison pas si futuriste - la même ambiance doit régner depuis l'Antiquité jusqu'à de nos jours dans toutes les prisons surpeuplées.
Limite, je trouve les prisons "utopiques" imaginées dans la série Black Mirror bien plus épouvantables et destructrices d'humanité -- ou n'importe quel plateau de concours télévisé en prime time.
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