Dreamscape, le film de 1984

[Greenheart]

Sorti en France le 14 juin 1984 (Non censuré).
Sorti aux USA le 15 août 1984 (Censuré).
Sorti en DVD US le 6 juin 2000 (Censuré).
Sorti DVD DE le 15 juin 2000 (non censuré).
Sorti en DVD anglais le 27 janvier 2003.
Sorti en DVD anglais le 8 août 2005.
Sorti en DVD anglais le 8 février 2008 (non censurée)
Sorti en DVD français le 1er avril 2009.
Sorti en Blu-ray américain le 6 avril 2010 chez Image (région A, commentaire audio, image médiocre, censuré).
Sorti en Blu-ray français le 10 aôut 2014 chez Carlotta (région B, pas de commentaire audio, image médiocre, censuré).
Sorti en Blu-ray américain le 13 décembre 2016 chez ARROW collector (région A? meilleure image, censuré, bonus)
Sorti en Blu-ray anglais le 31 juillet 2017 chez SECOND SIGHT collector (meilleure image, censuré, bonus)
)Sorti en Blu-ray allemand le 27 septembre 2019 chez TURBINE MEDIA (rallongé de 20 secondes mais censuré comme les autres)

De Joseph Ruben. Avec Dennis Quaid, Kate Capshaw, Max Von Sydow, Christopher Plummer, David Patrick Kelly.

Une femme tente de fuir New-York, mais l'onde choc d'une explosion nucléaire la rattrape. C'est l'épouse du président des Etats-Unis, qui se réveille en sursaut au milieu de la nuit. Un cauchemar. Le professeur Novotny présente à son assistante Jane de Vries et au chef des services secrets Bob Blair un film d'archive d'Alex Garner, un jeune prodige capable de télépathie et de télékinésie. Celui-ci a disparu dans la nature après une série de tests intenses. Le chef des services secrets affirme qu'il pourra le retrouver...

Depuis cette époque, Gardner se laisse vivre grâce à l'argent qu'il gagne en devinant le résultat des courses, mais il a attiré l'attention de la pègre locale, qui le veut comme "partenaire". Le jeune homme échappe de peu à ses assaillants, mais en sortant de son appartement il est abordé par les hommes de Blair. Il accepte de monter dans leur voiture en voyant arriver la pègre et se retrouve à l'université, dans les locaux des laboratoires du professeur Novotny.



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[Greenheart]

Dreamscape (1984), le blu-ray français de 2014

Sorti en France le 20 août 2014.
Coffret 1 Blu-ray 2D français région B seulement (illisible aux USA)

Attention, il s'agit de la version américaine censurée (pas de seins nus) et non de la version non censurée européenne.

Sur le film : Très bon film fantastique de l'âge d'or des années 1980, sur le thème de Scanner et Fury, mais en plus festif et familial.

Image : 1080p 1.85 format respecté. Médiocre. Il s'agit du master de l'édition américaine déjà médiocre, passé à l'antibruit et avec une majorité de coups à l'image éliminés digitalement - en aucun cas un nouveau transfert à partir des négatifs originaux à supposer qu'ils existent encore. Les détails fins jusqu'aux textures de peau apparaissent par intermittence, les cils sont quasi impossible à distinguer à part en plan rapproché sur le visage, et encore : tout apparait puis se floute dans le même plan, même distance de caméra. Toutes les scènes sombres, et donc toutes les scènes à effets spéciaux, sont dans un sale état (moirage si vous poussez le contraste,il faut changer vos réglages pour gommer les défauts de l'image), rendant la projection du film pénible. Il y a sur plusieurs plans une instabilité de la caméra sans doute d'origine, qui n'a pas été corrigée numériquement.

Son : bon. piste anglaise DTS Master Audio 5.1 et 2.0. Il y a trois pistes différentes. Le 5.1 MA audio anglais est inférieur en qualité et en volume au 51 MA audio anglais de l'édition américaine : quelqu'un a dû comprimer quelque chose. La piste 2.0 MA semble très bonne, d'allure beaucoup plus réaliste. La piste 2.0 MA française est correcte, mais aussi faiblarde que la version anglaise 5.1 et avec une image sonore plus floue, plus ouatée. Il y a un bruit audible d'intensité variable sur toutes les versions. Comme il faut pousser le volume, on l'entend forcément. Les sous-titres français sont une traduction approximative de ce qui est vraiment dit.

Bonus : limités. Un interview de 15 minutes de Denis Quaid que je n'ai pas encore visionné. Les bonus de l'édition américaine sont absents, en particulier le commentaire audio de la production, du scénariste et du responsable des effets spéciaux (ceux portés du DVD américain).

Cette édition est une énorme déception : avec l'annonce d'un nouveau master du film, je m'attendais à retrouver le Dreamscape que j'avais vu au cinéma - absolument pas d'image pourrie à l'écran à l'époque. Je croyais même découvrir ou redécouvrir la version européenne du film, non censurée. Le côté positif c'est le nettoyage du coups à l'image, le format respecté, le travail pour redonner à l'image un côté neuf. Le négatif, c'est le son, les bonus et surtout les détails fins gommés, la légère instabilité et les scènes sombres cradingues. Je ne tiens pas compte des effets sur l'image d'époque pour suggérer les scènes de rêve ou de cauchemar.

[Krystov]

Je l'ai revu il y a quelques mois.
Quand on a vécu son adolescence dans les années 80, on a forcément de la nostalgie pour ce qui faisait partie de la culture ou la sous-culture selon les classifications de chacun.

Et ce film est typiquement un film SF 80's. La musique : des nappes de synthé en veux tu en voilà. Les voix françaises - je ne l'ai jamais vu en vo- qui sont en elle-même un voyage dans le passé tant elle sont représentatives de l'époque. Le son a presque un côté nostalgique de par son léger souffle : presque l'équivalent du mono pour ceux qui ont découvert les disques dans ces pressages.
Les effets spéciaux bien entendu qui affichent leur âge mais qui maintenant louche presque vers un Bioman pour ce qui est de l'homme serpent.
J'aime bien l'idée du train comme référent du rêve.
Le scénario n'est pas mauvais mais parait trop manichéen à l'écran. Les scènes légères le sont un peu trop et les scènes graves pas assez.
Et j'ai une tendresse toute particulière pour Dennis Quaid qui a eu son heure de gloire bien entendu mais dont j'ai l'impression qu'il a toujours été un peu sous-estimé.

Sans la nostalgie, je me demande ce que pourrait bien en penser quelqu'un qui aurait 10 ans de mois que moi par exemple.

[Greenheart]

Comme j'ai l'habitude de voir des trucages ou des images qui peuvent facilement dater de 90 ans, j'ai tendance à ne plus voir la qualité d'image ou les effets spéciaux dépassés si le scénario suit.
Pour Dreamscape, l'idée est excellente, le scénario existe et progresse spectaculairement, et surtout la logique des vrais rêves est respectées, au contraire de ce qu'on peut voir dans Inception par exemple.

Ce n'est pas vraiment par effet de nostalgie que les bons films du passé semblent encore meilleurs aujourd'hui : par contraste douloureux avec une majorité production actuelle (tout dans les effets, rien dans le ciboulo), tout ce que je peux lire ou voir est beaucoup plus stimulant émotionnellement, intellectuellement, imaginativement. Objectivement (c'est à dire au regard des techniques d'écriture et de la foule d'idée), Dreamscape est loin devant Inception. Cela ne veut pas dire non plus que c'est le meilleur des films de tous les temps, seulement qu'avoir eu l'idée de raconter une telle histoire est génial pour moi, et voir ce film m'a donné envie d'écrire des tas d'autres histoires.

Et aussi Dreamscape est plus ou moins à la fin de la vogue des films de pouvoirs psis : The Power, Fury, Scanners l'ont précédé. Je ne me souviens plus des dates de firestarter ou de cette très étrange série dont j'ai oubliée le nom, où il y avait un expert en parapsychologie qui enquêtait chaque fois qu'il y avait d'étranges visions (La maison qui appelait au secours). C'était sur TF1, le samedi est à vous, en alternance avec Les envahisseurs, ou Au-delà du réel et ça m'avait fichu les jetons à l'époque (mais j'étais très jeune).

Maintenant, je n'ai pas encore revu Dreamscape avec la même qualité d'image qu'à sa sortie, ce qui gâche mon plaisir, et aussi il faut être d'humeur à se plonger dans le film : il y a certains jours où je n'ai simplement pas envie de revoir quelque chose. Là encore, un vrai blu-ray, avec une restauration cristalline et un son non compressé a tendance a changer l'humeur.

[Greenheart]

Nouveaux tests des éditions blu-rays US et FR et du DVD anglais mis à l'échelle 4K.

L'édition blu-ray US reste plus bruitée que l'édition FR, cependant il s'agit du même transfert.
C'est bien du bruit de l'édition US, apparemment gommé dans l'édition FR, que vient le voile gris sur tout le film.
L'édition blu-ray américaine est très légèrement plus colorée que l'édition FR, sans toute parce que l'antibruit FR a étalé le voile gris du bruit.
Le bruit ne peut provenir que du fait qu'il ne s'agit pas d'un scan du négatif original: personne ne voulait s'embêter à reconstruire les surimpressions des effets spéciaux (animés).

Le son de l'édition US est meilleur que l'édition française, mais il y a un bruit de fond léger dès que les synthés s'interrompt.
La baisse de qualité sur l'édition FR peut s'expliquer par à nouveau un traitement numérique pour effacer le bruit de fond, et une compression supérieure pour faire de la place pour la version française.

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L'édition DVD anglaise 2 ENTERTAIN 2008 est censée être non censurée. Au cinéma Kate Capshaw montrait ses seins et parait-il Quaid ses fesses dans la scène de séduction onirique non consentie. Ayant vu le film au cinéma en France à sa sortie je me souviens des seins nus. De ce que je constate, le DVD anglais est censuré comme les blu-rays : les seins nus de Capshaw n'y sont pas.

Quand Kate Capshaw a épousé Spielberg, celui-ci a fait censurer les seins nus (et du coup les fesses de Quaid) de sa femme dans les éditions subséquentes de Dreamscape: Spielberg a le bras long et est assez redouté pour faire blacklister et empêcher le financement des films des réalisateurs de films fantastiques à succès qui auraient pu le concurrencer, ne cherchez pas plus loin la raison de la fin de l'âge d'or du cinéma fantastique des années 1980.

Durée du film en DVD UK affichée par le lecteur 1h39 et 15 secondes. Il fait nuit bleue-mauve sur les tours jumelles au début du rêve, pas dans les blu-rays.

La source du DVD est légèrement moins endommagées : il manque une bande de lumière à droite au moment du premier logo et en fixant les tours jumelles du premier rêve, ce ne sont pas les mêmes tâches qui éclaboussent le plan et il y a des poils ou des cheveux en plus. La mise à échelle de la télévision 4K à partir de la mise à échelle 1080p du lecteur HD ne suffit pas à obtenir une image HD, avec les textures des vêtements, du mobilier ou des murs qui passent de flou à clair dans le même plan fixe, et les contours des objets fluctuent constamment. Même en DVD SD, l'image est trop compressée pour les mises à échelle d'aujourd'hui. Je n'ai cependant pas testé la mise à échelle du lecteur 4K qui est plus performante.

La vivacité des couleurs est celle du blu-ray US, ce qui laisse penser que le bruit observé en HD est seulement gommé par la définition standard du DVD. Le transfert du DVD ne provient donc pas non plus des négatifs originaux.

Le son est bon pour un DVD, mais seulement stéréo et évidemment moins puissant que sur le blu-ray US ou FR.

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DVD français éditeur non mentionné (!), sorti le 11 octobre 2007. Durée affichée par le lecteur 1h39 et zéro secondes.

Son anglais et français DD 2.0 48kHz 192 kbps, très bon.

Les mêmes coups à l'image et poils que sur toutes les autres éditions, mais quand même moins marqués, et il fait nuit sur les tours jumelles au début du rêve.
Les couleurs sont plus intenses, les détails et contours plus stables, les effets oniriques sont mieux gérés que dans le DVD anglais. Aucun détail fin HD.
Le découpage par chapitre n'est pas le même que pour le DVD anglais, moins précis.
La scène du mari trompé est recadrée pour cacher les seins nus de l'épouse;
Scène onirique dans le wagon semble plus floue et légèrement plus courte. Pas de seins nus de Kate Capshaw.

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Concernant la projection cinéma à la sortie, elle était impressionnante à l'époque, il y a 46 ans donc. Je me souviens très bien des plans en ouverture des rêves (élévation dans un puits en forme d'iris), ou des scènes avec les zombies post-apocalyptiques. Tout était plus impressionnant qu'aujourd'hui en blu-ray - couleur, contraste, détails et bien sûr en DVD. J'ai aussi encore des flashs des poursuites dans l'hippodrome etc. et rien ne freinait l'immersion alors. Et bien entendu toutes les séquences oniriques de l'institut n'avaient de mémoire aucun des défauts optiques actuels. La scène en hauteur était vertigineuse, celle du mari cocu était parfaitement claire malgré l'ambiance rouge qui noie les détails en DVD.

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