La planète des vampires, le film de 1965

Les films sortis de 1961 à 1980.

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La planète des vampires, le film de 1965

Messagepar Greenheart » Dim 12 Juin 2016 15:41

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Planet Of The Vampires (1965)
Titre italien : Terrore nello spazio (Terreur dans l'Espace)

Sorti en Italie le 15 septembre 1965.
Sorti aux USA le 25 octobre 1965.
Sorti en blu-ray américain le 28 octobre 2014 (région A, format 1.85:1 respecté, image bonne, anglais DTS HD MA 2.0 non sous-titré)

De Mario Bava (également scénariste) ; sur un scénario de Alberto Bevilacqua, Callisto Cosulich, Louis M. Heyward, Ib Melchior, Antonio Román, Rafael J. Salvia ; d'après la nouvelle One Night Of 21 hour (1960, Una notte di 21 ore, une nuit de 21 heures) de Renato Pestriniero ; avec Barry Sullivan, Norma Bengell, Ángel Aranda, Evi Marandi, Stelio Candelli, Franco Andrei, Fernando Villena, Mario Morales, Ivan Rassimov, Federico Boido, Alberto Cevenini, Massimo Righi.

Pour adultes et adolescents.

La vaste passerelle de pilotage d’un vaisseau spatial. Un vieil homme - Karan, le médecin de bord - va lentement jusqu’à l’un des pupitres. Puis un autre pupitre bipe et le capitaine Mark Markary qui était assis devant se retourne et demande à l’un de ses hommes, Brad, s’il peut voir quelque chose, mais celui-ci répond que la planète est recouverte d’un épais brouillard que rien ne peut pénétrer. Cependant, le signal mystérieux qu’ils ont capté passe sans problème au travers et ils ont désormais des coordonnées précises du point d’émission – immobile. Ils croisent alors deux autres météores, qui rebondissent sur leurs boucliers déflecteurs. Le capitaine ordonne alors la préparation à l’atterrissage et alerte l’équipage de manière à ce qu’ils puissent se protéger de la décélération. Puis le capitaine Markary contacte le capitaine Sallas pour confirmer la réalité du signal qu’ils ont capté. Mais il y a encore des doutes sur l’origine naturelle ou artificielle du signal. Puis le jeune frère de Markary veut parler, mais la communication est coupée : l’atmosphère de la planète bloque tout.

Puis les alarmes sonnent, et un grondement retentit : la gravité monte alors à 20 G alors sur la passerelle et les passagers sont plus ou moins plaqués sur leurs pupitres. Le capitaine ordonne le verrouillage des sections du vaisseau, puis demande à Brad de couper le pilote automatique. Alors que la situation se stabilise et que le vaisseau atterrit, certains hommes d’équipage deviennent fous et se mettent à attaquer les autres. L’un des fous – Karan, le médecin de bord – parvient à s’enfuir jusqu’à un sas, puis à descendre à la surface, sans aucune protection. Karan roule à terre, dans la nappe de brouillard – semble un temps étouffer, puis sa vue se trouble. Lorsque Karan est enfin rejoint par le capitaine et un autre en combinaison, le médecin semble avoir repris ses esprits, et prétend ne se souvenir de rien. Comme si de rien n’était, le capitaine le renvoie immédiatement s’occuper des blessés à bord, sans s’inquiéter d’aucune quarantaine ni ne procéder à aucun examen médical pour savoir d’où lui est venu cette crise de folie. Ils reçoivent alors l'appel de détresse du vaisseau du capitaine Sallas qui les suivait.

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Re: La planète des vampires, le film de 1965

Messagepar Greenheart » Dim 12 Juin 2016 15:55

Sur le film : commence comme un pastiche de Planète Interdite, joue la montre et enchaine les jeux de c..ns pour tourner en film de zombie super mou. Le seul effort à saluer est celui de la direction artistique : visuellement le film évoque les couvertures de romans et magazines des années 1950/60, les acteurs sont physiquement à la hauteur - le véritable naufrage c'est le scénario, qui commence par évidemment confondre SF et Horreur, étale sa profonde ignorance de ce qui fait l'intérêt d'un space opera.

Par instants, on croirait être dans un épisode de Star Trek ou dans quelque chose de plus sérieux, mais la seconde d'après, c'est niais et vain. Les filles ne sont là que pour crier et se réfugier dans les bras des héros - mais rassurez-vous, les gars ne font pas mieux : le médecin ne soigne pas, le capitaine ne connait rien à la navigation - personne ne sait dire ou faire quoi que ce soit. Le film a également des relents d'Alien - enfin, de Prometheus surtout, mais même en horreur, c'est nul de chez nuls, et alors que l'Invasion des Profanateurs première version ou le Village des Damnés ou En quatrième vitesse foutent les jetons, je ne vois pas comment la production a pu imaginer, autrement qu'en absorbant une quantité d'alcool ou autres drogues plus ou moins dures, que le résultat sur grand ou petit écran pouvait effrayer quiconque, à part un petit enfant qui n'aurait pas été autorisé à regarder cette daube.

Face à de tels nanars, ce n'est pas le sourire mais la rage qui me vient, parce que la production avait les moyens visuels et humains de produire un vrai film de space opera horrifique palpitant, respectant le genre. Je n'ai pas encore lu la nouvelle d'où est tiré le scénario indigent de La planète des vampires, mais je pressens qu'elle sera au moins aussi nulle. Sacrés italiens : comme dans Cosmos 1999 et tant d'autres co-productions, toujours prêts à piquer le beau rôle, incapable d'assurer le niveau. Je sais, les français ont fait à peine mieux, et pas grand chose de mieux depuis.

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Bande annonce de fan parodiant la seconde bande-annonce de Prometheus : https://youtu.be/vu__16YxV3k

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