Mission Basilic, le roman de 1993

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Mission Basilic, le roman de 1993

Messagepar Greenheart » Dim 8 Mai 2016 14:53

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Honor Harrington 1: On Basilik Station (1993)
Traduction du titre original: Honneur Harrington: Sur la Station Basilik.

Ici l'intégralité de la version originale du roman mis en ligne gratuitement par l'éditeur BAEN US.

Ce roman a été adapté en bande dessinée chez IMAGE US en 2014.

Sorti aux USA en avril 1993 chez BAEN US (poche)
Sorti en France en juin 1999 chez L'ATALANTE FR (grand format, traduction de Arnaud Mousnier-Lompré)
Sorti en France le 12 avril 2006 chez J'AI LU FR (poche)

De David Weber.

Résumé à venir.

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***

(traduction au plus proche)

Le tic-tac de l'antique horloge de la salle de conférence était assourdissant, alors que le Président Héréditaire de la République Populaire de Haven gardait les yeux fixés sur son cabinet militaire. Le Secrétaire de l’Économie détourna les yeux, mal à l'aise, mais la Secrétaire de la Guerre et ses subordonnés en uniforme avaient presque un air de défi.

"Vous êtes sérieux ?" le Président Harris demanda.

"J'en ai bien peur," répondit le Secrétaire Frankel, contrarié. Il rangea et dérangea ses cartes-mémoires puis se força à croiser les yeux du président. "Les deux derniers trimestres confirment tous la projection, Sid." Il jeta un regard de travers à sa collègue militaire. "C'est le budget de la marine. Nous ne pouvons pas continuer à augmenter le nombre de vaisseaux sans..."

"Si nous ne continuons pas de les augmenter, coupa acerbement Elaine Dumarest, "les roues vont tomber. Nous chevauchons un néo-tigre, Mr. Président. Au moins un tiers des planètes occupées ont encore des groupes de 'libération' cinglés, et même s'ils n'en avaient pas, tout le monde sur nos frontières s'arme jusqu'au dents. C'est seulement une question de temps avant que l'un deux nous saute dessus.

***

(texte original)

PROLOGUE


The ticking of the conference room's antique clock was deafening as the Hereditary President of the People's Republic of Haven stared at his military cabinet. The Secretary of the Economy looked away uncomfortably, but the Secretary of War and her uniformed subordinates were almost defiant.

"Are you serious?" President Harris demanded.

"I'm afraid so," Secretary Frankel said unhappily. He shuffled through his memo chips and made himself meet the president's eyes. "The last three quarters all confirm the projection, Sid." He glowered sideways at his military colleague. "It's the naval budget. We can't keep adding ships this way without—"

"If we don't keep adding them," Elaine Dumarest broke in sharply, "the wheels come off. We're riding a neotiger, Mr. President. At least a third of the occupied planets still have crackpot 'liberation' groups, and even if they didn't, everyone on our borders is arming to the teeth. It's only a matter of time until one of them jumps us."

"I think you're overreacting, Elaine," Ronald Bergren put in. The Secretary for Foreign Affairs rubbed his pencil-thin mustache and frowned at her. "Certainly they're arming—I would be, too, in their place—but none of them are strong enough to take us on."

"Perhaps not just now," Admiral Parnell said bleakly, "but if we get tied down elsewhere or any large-scale revolt breaks out, some of them are going to be tempted into trying a smash and grab. That's why we need more ships. And, with all due respect to Mr. Frankel," the CNO added, not sounding particularly respectful, "it isn't the Fleet budget that's breaking the bank. It's the increases in the Basic Living Stipend. We've got to tell the Dolists that any trough has a bottom and get them to stop swilling long enough to get our feet back under us. If we could just get those useless drones off our backs, even for a few years—"

"Oh, that's a wonderful idea!" Frankel snarled. "Those BLS increases are all that's keeping the mob in check! They supported the wars to support their standard of living, and if we don't—"

"That's enough!" President Harris slammed his hand down on the table and glared at them all in the shocked silence. He let the stillness linger a moment, then leaned back and sighed. "We're not going to achieve anything by calling names and pointing fingers," he said more mildly. "Let's face it—the DuQuesene Plan hasn't proved the answer we thought it would."

"I have to disagree, Mr. President," Dumarest said. "The basic plan remains sound, and it's not as if we have any other choice now. We simply failed to make sufficient allowance for the expenses involved."

"And for the revenues it would generate," Frankel added in a gloomy tone. "There's a limit to how hard we can squeeze the planetary economies, but without more income, we can't maintain our BLS expenditures and produce a military powerful enough to hold what we've got."

"How much time do we have?" Harris asked.

***

(traduction de Arnaud Mousnier-Lompré)

PROLOGUE

Dans le tic-tac assourdissant de l'antique pendule de la salle de conférence, le président héréditaire de la république populaire de Havre toisait les membres de son cabinet militaire. Le ministre de l'Economie détourna les yeux, l'air mal à l'aise, mais la ministre de la Guerre et son état-major affichaient une expression proche du défi.

"Vous plaisantez? demanda le président Harris d'une voix tendu.

- Malheureusement non", répondit Frankel, la mine sombre. Il fouilla dans ses mémopuces, puis fit un effort pour croiser le regard du président. "Les trois derniers trimestres confirment tous la projection, Sid." De biais, il lança un coup d’œil assassin à sa collègue militaire. "C'est le budget naval. On ne peut pas continuer à construire des bâtiments à la cadence actuelle sans...

- Si on ne continue pas à en construire, le coupa sèchement Elaine Dumarest, tout s'effondre. Nous sommes assis sur un néocheval emballé, monsieur le président. Le tiers au moins des planètes occupées abritent des groupes de cinglés qui exigent la "libération" de leur monde, et, comme si ça ne suffisait pas, tous nos voisins s'arment à outrance. Ce n'est qu'une question de temps avant que l'un d'eux nous tombe dessus...

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
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