La légende de l'épée magique, le film de 1953

Les films sortis de 1941 à 1960.

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La légende de l'épée magique, le film de 1953

Messagepar Greenheart » Jeu 29 Sep 2016 17:41

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The Golden Blade (1953)
Autre titre : L'épée magique.

Sorti aux USA le 12 août 1953.
Sorti en France le 17 septembre 1954.

Sorti en coffret blu-ray allemand 3BD Die Schönsten Klassiker aus 1001 Nacht le 20 février 2014 (format 4:3, 1,37:1 1080p, anglais et allemand seulement, sous-titres anglais et allemand DTS HD MA 2.0)
Sorti en blu-ray espagnol le 16 juin 2014 (idem plus espagnol mono et sous-titres espagnols).

De Nathan Juran, sur un scénario de John Rich ; avec Rock Hudson, Piper Laurie, Gene Evans, George Macready, Kathleen Hughes, Steven Geray, Edgar Barrier, Alice Kelley.

Pour tout public.

Il est écrit qu’une fois, il y a bien longtemps pendant l’âge d’or de Bagdad, une bande de désert était disputée entre Bagdad et Basra. C’est à travers de ce désert qu’un jeune homme nommé Haroun fit un voyage pour retrouver la caravane de son père, ignorant que Allah, dans ses voies mystérieuses, avait décidé de son destin.

En effet, arrivé à cheval au sommet d’une dune, le jeune homme aperçoit un campement en feu, assiégé par des troupes de cavaliers armés de sabres. Il se joint à la bataille, et descend de cheval quand le combat se poursuit à pied. Son attention est attiré par le cri de son père, blessé à mort sous sa tente en flammes. Le jeune Haroun se précipite auprès de son père, recueillant la dernière volonté du vieil homme : qu’il recherche l’auteur de ces crimes dans tout Basra – et le père de Haroun lui remet alors un pendentif qu’il a arraché à son assassin, dont le motif gravé semble représenter un scorpion, qui pourra le mener un jour à sa vengeance. Agonisant, le père bénit son fils – et expire... Comme de nouveaux cavaliers arrivent au galop sur le camp attaqué, Haroun remonte à cheval et prend la fuite à travers les flammes, galopant dans les traces de l’ennemi pour ne pas être suivi. Une fois certain d’avoir semé d’éventuels poursuivants, il prend la direction d’une cité resplendissante, Bagdad, et y entre.

Haroun se rend au magasin d’antiquité de Barcus, qui fait une promotion sur les nouveaux et vieux vêtements cette lune (ce mois lunaire) seulement. Barcus est justement en train chasser une jolie rousse, Khaïrouzan, qu’il supplie de quitter sa boutique car les ennuis la suivent comme un chien fidèle. Khaïrouzan insiste cependant : si l’homme veut qu’elle parte, il devra acheter les vêtements que la jeune fille vend. Barcus refuse, Khaïrouzan prétend alors rester devant le magasin jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Barcus examine alors les vêtements en question, et réplique qu’ils ne valent rien à ses yeux, pas même un dinar.

Soudain, Barcus jette un coup d’œil derrière lui, et souffle à la jeune fille de se cacher, car quelqu’un vient… C’est Haroun qui arrive, et Barcus Le Grecq lui souhaite obséquieusement la bienvenue dans son humble demeure. Haroun déclare vouloir acheter des vêtements, pas nécessairement neufs, et Barcus répond que c’est le Destin qui l’envoie, car il a d’excellentes et nombreuses occasions de faire affaire. Barcus lui propose alors un premier vêtement, importé, la dernière mode à Bagdad, selon lui… pour presque rien, dix dinars.

Cachée derrière de très belles poteries vernies, Khaïrouzan observe le bel étranger en souriant. Mais en entendant le prix de dix dinars, elle fait des grands gestes à Haroun pour qu’il refuse. Haroun répond alors, amusé, que quelque chose lui dit que le prix est trop élevé. Barcus se retourne, mais Khaïrouzan s’est baissée pour disparaître derrière les poteries. Il revient à son client, et insistant pour que Haroun apprécie l’étoffe, Barcus interroge Haroun : la qualité du tissu ne trahit-elle pas sa valeur ? Alors Khaïrouzan se relève avec un grand sourire pour Haroun, en indiquant de la main le chiffre un – et Haroun répond : le vêtement vaut un dinar.

Barcus éclate d’un rire forcé : un seul dinar pour un tel vêtement ? Puis, tout rouge, réplique que Haroun est fort. Tranquillement, le jeune homme répond que c’est pourtant bien ce que le panneau de Barcus indique – des promotions. Barcus réplique qu’une promotion n’est pas un cadeau, et Haroun répond que Barcus aura ses dix dinars – et verse leur équivalent, 20 aspers – mais il veut une tenue complète. Barcus accepte, remarquant que c’est de la monnaie de Basra, et dit à Haroun de le suivre à l’intérieur de sa boutique, puis lui indique des choses qui viennent tout juste d’arriver de Syrie : Haroun n’aura qu’à trouver ce qui l’intéresse, et ils feront affaire.

Pendant que Haroun cherche dans les vêtements, Khaïrouzan revient tout sourire, et Barcus tente de chasser à nouveau la jeune rouquine, qui refuse. Haroun trouve une tunique argentée, puis une épée au fourreau orné qu’il dépose simplement avec la tunique. Mais à peine a-t-il tourné le dos à l’épée qu’il se ravise et la sort de son fourreau – la lame dorée est ouvragée et décorée d’une inscription. Derrière lui, dans la rue, un homme crie aux citoyens de Basra d’approcher pour se plaindre des affronts de Bagdad.

L’homme commence : Bagdad ne reflète plus la gloire, et ses fils ne sont plus redoutés de l’Ennemi ; pendant que Basra vole leurs terres, le Calife rapetit de couardise à refuser la guerre… à ces mots, Haroun se précipite hors de la boutique, l’épée à la main. Alors Khaïrouzan crie que l’homme qui fait le discours est un menteur. Barcus tente de la retenir, encore une fois en vain, et Haroun remarque à Barcus que ce n’est pas Basra qui attaque ou vole Bagdad, tandis que Khaïrouzan interpelle l’homme : où sont les preuves de ses contes ? L’homme réplique que ses mots sont des preuves vivantes de la vérité…

Barcus se lamente : Khaïrouzan manque de toute discrétion. Haroun répond que la jeune fille ne manque de rien d’autre, et une telle énergie se doit d’être récompensée. Pendant ce temps, l’homme tente de reprendre sa charge contre le caliphe, mais Khaïrouzan l’interrompt aussitôt : le Calife ne tremble pas de couardise dans son palais – et elle traite alors l’homme de voleur de chevaux. En retour l’homme la traite de fille de mouche du cheval, proposant de l’ignorer afin qu’elle puisse retourner à sa cuisine puante.

Furieuse de l’insulte, Khaïrouzan attrape une tomate sur le plateau d’une voisine et la lance à la figure de l’homme, le traitant de fils de chameau mangé par les puces, de chien et de menteur. L’homme hurle alors à ses quatre comparses au premier rang de se saisir de Khaïrouzan, qui sortent leurs sabres…

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