Fanfan la Tulipe, le film de 1952

Les films sortis de 1941 à 1960.

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Fanfan la Tulipe, le film de 1952

Messagepar Greenheart » Jeu 5 Mai 2016 14:44

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Fanfan la Tulipe (1952)

Sorti en France le 20 mars 1952.
Sorti aux USA le 4 mai 1953.
Sorti en DVD français le 22 mars 2000.

De Christian-Jaque (également scénariste) ; sur un scénario de René Wheeler, René Fallet et Henri Jeanson ; avec Gérard Philipe, Gina Lollobrigida, Marcel Herrand, Olivier Hussenot, Henri Rollan, Nerio Bernardi, Jean-Marc Tennberg, Geneviève Page, Sylvie Pelayo, Lolita De Silva.

Pour adultes et adolescents.

Il était une fois un pays charmant qui s’appelait la France. Regardez-là par le petit bout de la lorgnette : c’est elle, en plein 18ème siècle. Alors on vivait heureux, les femmes étaient faciles, et les hommes se livraient à leur plaisir favori : la Guerre, le seul divertissement des rois où les peuples aient leur part. Mais, quelle est cette glorieuse bataille ? peu importe : toutes les batailles ne se ressemblent-elles pas par un côté gai qu’elles ont en commun ? Un champ de bataille est un endroit où l’on travaille pour la postérité, en faisant des mots historiques pour les enfants des écoles… à moi l’Auvergne, voilà l’Ennemi, ralliez-vous à mon panache blanc ; Tu trembles, Carcasse ? … Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! La garde meurt mais ne se rend pas… Ce dernier-là est de Louis XV : vous l’avez reconnu à ces fortes paroles, qu’il aurait pu dire. Louis XV dit « le bien aimé », traînant comme il se doit tous les cœurs après soi ; il perd quelque fois son chapeau, mais il ne perd jamais son sang-froid. Fleur au fusil, sourire aux lèvres, amour au cœur, les régiments de Picardie, d’Aquitaine et de Bourgogne se battaient avec élégance. On s’entre-tuait avec grâce, on s’éventrait en beauté : tout était réglé comme un ballet – c’est ce que l’on appelait « La Guerre en dentelles »… Cette guerre, les soldats de Sa Majesté la trouvaient si plaisante, qu’ils la firent durer sept ans. Quand le nombre des morts excédait celui des vivants, on en déduisait que les effectifs avaient diminués : des agents recruteurs sillonnait alors les belles routes de France, et prospectaient les villages les plus reculés.

Ainsi des soldats arrivent en chariot marqué « Régiment d’Anjou » et un sergent recruteur monte sur une estrade sur haranguer les « jeunes gens amateurs de gloire et d ‘argent » : Voulez-vous vivre sans soucis et mourir sans regrets ? Voulez-vous ne penser à rien, et que le Roi s’en charge pour vous ? Alors, n’hésitez pas : engagez-vous, et vous serez considérés ! Approchez, approchez, engagez-vous dans le glorieux régiment de l’Aquitaine !
Mais la harangue est interrompue par un cri : un paysan en appelle un autre, un certain Guillot, dont la fille serait en train de se faire culbuter, et pour son voisin, pas besoin de demander avec qui. Guillot sachant en effet très bien avec qui, il gronde, menaçant de saigner le « misérable » comme un poulet, l’étriper comme un porc – et Dieu le pardonnera. Du coup, tout le monde suit Guillot et le recruteur se retrouve sans public, et s’indigne : les paysans ne sont qu’une bande de sauvages, puisque lorsqu’on leur parle de guerre, ils fichent le camp !

L’espion a mené Guillot jusqu’à un champ : les amants sont dans une des meules de paille, mais il ignore laquelle – il y en a des dizaines. Guillot répond qu’ils n’ont qu’à se partager la besogne, et tous les villageois descendent dans le champ, armés de leurs fourches pour fouiller toutes les meules. Ils surprennent ainsi le brun Fanfan et la blonde Marion, fille du dénommé Guillot, qui la croyait à confesse. Fanfan répond alors que Marion ne pouvait se confesser avant d’avoir péché. Guillot rétorque que Fanfan ne s’en tirera pas avec ses plaisanteries de parisien, et Fanfan se rend alors compte qu’il est encerclé : qu’a-t-on à lui reprocher ? Marion est belle et désirable, et elle en doutait ; il a simplement prouvé à la jeune fille qu’elle plaisait… Mais selon les paysans, Fanfan n’est qu’un beau parleur, un insolent et surtout un étranger, et son oncle ne l’a recueilli que pour qu’il passe ses journées à jouer au lansquenet, ferrailler les sacs de paille et violer les filles.
Guillot veut alors bastonner Fanfan, mais celui-ci, jeune et mince l’esquive sans effort. Guillot s’indigne de ce que Fanfan ose menacer son futur beau-père si ce dernier s’obstine à vouloir le frapper, et Fanfan s’indigne : il n’a nulle intention d’épouser Marion, or, selon Guillot, qui cueille la fleur récolte le fruit. Comme Fanfan répète qu’il n’épousera pas Marion, une courte bvagarre s’en suit. Fanfan tente de sauter dans la rivière pour s’échapper, mais il est récupérer, et ramené sur la route.

C’est là qu’il croise le regard de la sculpturale Adeline, qui lui demande moqueuse ce qu’il a bien pu faire (l’Amour) et quel supplice l’attend (se marier, ses gardiens veulent que leur espèce se reproduise…). Et comme Fanfan fait mine de se résigner, pour ce que la vie lui réserve, Adeline le rejoint et veut lire l’avenir du jeune homme dans la paume de la main de dernier. Comme Guillot affirme qu’il a déjà décidé de l’avenir de Fanfan (il sera son gendre et il lui obéira), Adeline répond que Fanfan ne se mariera pas demain : des belles aventures l’attendent, et elle lit tous les signes de la Fortune et du Triomphe – un costume chamarré, le cheval le plus fougueux du monde, une audace folle : Fanfan sera soldat dans le plus beau régiment de France et s’y couvrira de gloire ! Guillot ironise : et Sa Majesté le nommera Maréchal de France ! Un coup de pied au derrière, oui ! Adeline reprend : voici l’Amour – elle étouffe un cri, puis s’incline bien bas, demandant à ce que Fanfan la pardonne de l’avoir tutoyé et oublie son impertinence. Guillot s’étonne : mais qu’est-ce qu’Adeline leur chante-là ? Adeline répond : la fille du Roi aime Fanfan. Fanfan est très étonné, mais Adeline est catégorique : la fille du roi aimera Fanfan et il épousera. Fanfan demande alors comment il pourrait connaître la fille du roi, et Adeline répond : intimement. Guillot répond qu’alors il est roi sans le savoir, car demain Fanfan sera marié avec Marion ! Fanfan, quant à lui, se déclare intéressé.

Le lendemain, la noce marche vers l’église, tandis que Fanfan, fermement tenu, est mené à travers la place du village. Entendant les slogans des militaires, Fanfan fausse compagnie à la noce, sème temporairement ses poursuivants dans les ruelles, revient sur la grande place, et exige quand lui tendent un engagement. Il signe le registre, touche sa prime, boit son verre. Arrive Guillot et la noce furieux, auquel le sergent oppose les sept années d’engagement de Fanfan. Et prétendant que Marion trouvera bien un mari car elle est suffisamment jolie, Fanfan demande un volontaire à la foule. Personne ne se porte volontaire. Alors Fanfan propose d’offrir sa prime, et tout le monde est volontaire – et il lance la petite bourse au hasard dans la foule. Considérant l’affaire réglée, Fanfan rejoint la troupe et tombe nez à nez avec Adeline, très étonnée, qui se moque de lui : ne comprend-il donc rien ? Et les autres engagés répondent qu’Adeline est la fille du sergent et les a tous manipulés pour qu’ils s’engagent – en les faisant boire et en leur racontant de fausses prédictions… Alors Fanfan réplique que ses prédictions à lui se réaliseront, parce qu’il en a décidé ainsi.

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