La falaise mystérieuse, le film de 1944

Les films sortis de 1941 à 1960.

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La falaise mystérieuse, le film de 1944

Messagepar Greenheart » Lun 13 Juin 2016 18:36

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The Uninvited (1944)
Traduction du titre original : les intrus.

Sorti aux USA le 10 février 1944.
Sorti en France le 11 mars 1946.
Sorti en blu-ray américain le 22 octobre 2013 chez CRITERION (région A, non lisible sur un lecteur français, anglais LPCM Mono 24bit 48 kHz)
Sorti en blu-ray français le 1er juin 2016.

De Lewis Allen ; sur un scénario de Dodie Smith et Frank Partos, d'après le roman de Dorothy Macardle ; avec Ray Milland, Ruth Hussey, Donald Crisp, Gail Russell, Cornelia Otis Skinner, Dorothy Stickney, Barbara Everest, Alan Napier.

Pour adultes et adolescents.

On les appelle les rivages hantés. Ils s’étendent du Devonshire à la Cornouaille à l’Irlande – la brume et le brouillard de la mer s’amassent là, ainsi que les histoires étranges. Ce n’est pas parce qu’il y a plus de fantômes là qu’en d’autres endroits ; c’est seulement que les gens qui habitent les parages sont étrangement conscients de leurs présences. Vous voyez la nuit et le jour, vous entendez les sons venir et disparaître ; vous écoutez le choc sourd des vagues et leur fracas : il y a de la Vie et de la Mort dans ces bruits incessants, et de l’Éternité aussi.

Si vous les écoutez suffisamment longtemps, tous vos sens s’aiguisent, et d’étranges instincts vous reviennent ; vous arrivez à reconnaître ce froid particulier, qui est le premier signal d’alarme – un froid qui n’est plus une simple question de degré Fahrenheit, mais l’aspiration de la chaleur des centres vitaux des vivants. Les habitants de la région l’auraient senti, même au travers de leurs portes verrouillées. Les Fitzgerald, non; les habitants de la région ne peuvent même pas comprendre pourquoi les Fitzgerald ne savaient pas ce que cela voulait dire quand leur chien ne voulait pas gravir les marches de cet escalier : les animaux voient la fichue chose quand elle se manifeste !

Hé bien Roderick Fitzgerald et ma sœur Paméla ignoraient tout de ces choses – en tout cas, pas à cette époque. Ils avaient le désavantage d’être Londoniens, en vacances pour quatre nuits de repos. Ce 10 mai 1937 était le dernier de leurs vacances… Précédé par leur petit chien Bobby, Paméla et Roderick Fitzgerald gravissent la montée jusqu’à un jardin et une merveilleuse maison ancienne. Ils aperçoivent alors un petit écureuil, qui s’enfuit par une fenêtre à guillotine ouverte – poursuivie par Bobby. Paméla et Roderick s’empressent de suivre les animaux à l’intérieur de la maison vide dans l’espoir d’empêcher un massacre. L’écureuil finit par s’enfuir par la cheminée et Roderick s’en félicite.

Paméla est émerveillée par la maison qui lui rappelle son enfance. Elle veut absolument voir l’étage et découvrir la vue depuis les chambres : c’est comme vivre dans un bateau – et Paméla déteste Londres. Ils découvrent une porte verrouillée, puis la vaste bain avec cheminée incluse. Cette fois, Paméla veut acheter la maison : s’ils y mettent toutes leurs économies, et étant donné que la maison est inoccupée depuis longtemps, elle ne doit pas valoir si cher. Roderick objecte qu’ils ne vont pas faire souvent l’aller-retour depuis Londres – et Paméla propose d’y habiter toute l’année : Roderick pourra travailler sur sa musique, au lieu de faire les critiques, ce qui n’est pas un emploi selon Paméla et de toute façon il n’est pas un bon critique. Roderick ne veut rien entendre et entend qu’ils repartent. Paméla veut voir la cuisine, et finit par faire admettre à Roderick que son éditeur lui a commandé une série d’articles à lire en deux minutes sur la vie des grands musiciens.
Ils se rendent alors chez le propriétaire. Roderick rappelle à Paméla qu’ils ne doivent montrer qu’un faible intérêt pour la maison. Meredith, la très jolie nièce du commandant Beech les fait entrer et attendre dans le salon, auquel elle va téléphoner. Mais quand ils déclarent le motif de leur visite, Stella Meredith se trouble, déclare que leur logeuse Miss Browne s’est trompé – la maison en question n’est pas à vendre et soutient qu’il n’y aurait aucune utilité à en débattre avec son grand-père.

C’est alors que le grand-père fait son entrée. Stella veut alors renvoyer les visiteurs, qui selon elle partaient. Roderick demande alors si la maison est toujours à vendre, et le commandant répond que oui. Tandis que celui-ci va accrocher son manteau et son chapeau dans le couloir, Stella referme la porte du salon et se précipite pour supplier son grand-père de ne pas vendre la maison de sa mère. Le grand-père réplique sèchement qu’ils n’ont plus les moyens d’entretenir une telle propriété. Et revenu dans son bureau, il cède immédiatement la maison aux Fitzgeralds pour un prix abordable, s’inquiétant seulement qu’ils n’auront pas peur dans une maison aussi isolée, par exemple, du vent, et précisant qu’il était arrivé quelque chose à un jeune couple auquel il avait loué la maison quelques années auparavant.

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