La 4ème dimension S01E24: Longue vie, Walter... (1960)

Les séries commencées entre 1961 et 1970.

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La 4ème dimension S01E24: Longue vie, Walter... (1960)

Messagepar Greenheart » Jeu 10 Nov 2016 11:19

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The Twilight Zone S01E24: Long Live, Walter Jameson (1960)
Traduction du titre original : Un monde de différence.

Diffusé aux USA le 18 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 9 février 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).

De Rod Sterling (également scénariste) ; scénario de Charles Beaumont, réalisé par Anton Leader (aka Tony Leader) ; avec Kevin McCarthy, Edgar Stehli.

Pour adultes et adolescents.

Vous regardez l’acte un, scène un d’un cauchemar, un de ceux qui ne se limitent pas aux heures de la Sorcière, et aux nuits ténébreuses balayées par la pluie : voici le professeur Walter Jameson, populaire au-delà des mots, qui parle du passé comme si c’était le présent, qui invoque les morts comme s’ils étaient vivants.

Jameson achève son cours sur la Guerre Civile américaine : les soldats de l’union ont brûlé Atlanta, mais il peut assurer à ses étudiants qu’ils n’ont pris aucun plaisir à leur ouvrage – ils y ont été forcés, par un homme qu’ils ont haï plus qu’ils n’auraient jamais pu haïr les rebelles. Un homme laid, morne, incroyablement brutal – nommé William Tecumseh Sherman.

Et afin de donner une idée plus complète de ce grand héros, Jameson se propose de lire quelques extraits du journal du Major Skelton. Le professeur sort le vieux carnet relié de sa sacoche et le feuillette, puis commence : « La date est le mardi 11 septembre 1864, la ville était à nous, il n’y avait aucune nécessité à détruire quoi que ce soit, mis à part ce qui pouvait être utilisé dans le combat qui nous opposait. Mais Sherman était ivre de sa victoire. Il a lui-même bouté les feux affreux, les feux qui ont détruit cette superbe citadelle de grâce et de beauté.

Parmi les jeunes étudiants qui suivent attentivement le cours, un vieil homme s’est assis. À la vue de cet homme, le professeur Samuel Kittridge, Walter Jameson a accès à un savoir qui ne pourrait être sorti d’un livre d’Histoire, mais plutôt d’un livre sur la Magie Noire – ce qui revient à dire que ce cauchemar commence à Midi.

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Re: La 4ème dimension S01E24: Longue vie, Walter... (1960)

Messagepar Greenheart » Jeu 10 Nov 2016 11:34

Cet épisode et les deux précédents illustrent bien les trois premiers degrés d'intrigue d'un épisode de la Quatrième Dimension, mais qui peuvent s'appliquer à d'autres séries ou à des films ou à d'autres supports - romans, nouvelles, bande dessinée, jeux vidéos etc.

Degré 1 (un monde différent): l'épisode ne va pas plus loin que la découverte du fait fantastique - le héros découvre qu'il peut explorer la ville de son enfance ou découvre qu'un mur de son bureau manque et est désormais occupé par une équipe de télévision parce qu'il n'est qu'un acteur minable au lieu d'un entrepreneur à succès.

Degré 2 (Longue vie, Walter Jameson) : l'épisode ose raconter une conséquence du fait fantastique, ou le héros interagit avec des gens influencés par le fait fantastique, et sa vie change, et la leur aussi.

Degré 3 (les Monstres de Mapple Street): le ou les héros ont de véritables choix qui se présentent à eux, et que ces choix ont des conséquences, des rebondissements - le spectateur se pose alors la question du choix qu'il aurait fait lui, et de ce qui serait arrivé alors.

Les épisodes de degré 3 sont les meilleurs à mon sens, même si cela n'empêche pas les épisodes de degré 1 et 2 d'être impeccablement racontés et joués.

Le Degré 4 n'a jamais été atteint à ma connaissance dans la 4ème dimension à cause des limites du format, du budget et surtout de la vision de la production : l'épisode construit un univers, met en place des lois fantastiques et ouvre la porte à tellement de personnages et d'intrigues potentiels qu'il peut devenir le pilote d'une nouvelle série télévisée, générer à l'infini de la fan-fiction et des récits dérivés sur tout support.

Cela explique pourquoi lorsque la série passe à des épisodes d'une heure, ils sont trop souvent laborieux et peu captivants: passé la première demi-heure de récit enfermé dans un cadre trop étroit, le spectateur a besoin de se dégourdir les jambes dans un monde, un univers de possibilités.
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