La 4ème dimension S01E27: Le vœu magique (1960)

Les séries commencées entre 1961 et 1970.

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La 4ème dimension S01E27: Le vœu magique (1960)

Messagepar Greenheart » Ven 30 Déc 2016 16:47

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The Twilight Zone S01E27: The Big Tall Wish (1960)
Traduction du titre original : Le gros grand vœu.

Diffusé aux USA le 8 avril 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 15 juin 1991 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).

De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Ivan Dixon, Steven Perry, Kim Hamilton.

Pour adultes et adolescents.

Une affiche placardée sur un poteau en ville au coin d’une rue, la nuit: à l’Arène de Saint nicholas, match de box principal en 10 round : Bolie Jackson contre Consiglio, plus trois autres combats en 6 et 4 rounds, prix d’entrée général, 11 dollars 25 cents ; place réservée 11 dollars 75 cents ; devant le ring, 13 dollars. Sur un escalier sur le côté du Café de Mme Duval, un clochard ronfle, le visage sous un journal. Sur le journal, en page des sports, on peut lire le titre d’un article sur la tentative de retour sur le ring de Bolie Jackson.

Dans une chambre, un boxeur noir se regarde en position de garde de boxe face à un son miroir, avec le même journal posé dans un coin : dans ce coin de l’univers, un boxeur renommé nommé Bolie Jackson, pesant 183 livres et à une heure trente d’un retour sur le ring à l’Arène de Saint Nick’. Le boxeur enfile une chemise. Monsieur Bolie Jackson, qui, selon les critères de sa profession est une relique vieillissante sur la pente descendante de ce qu’il était. Et Jackson voit désormais le reflet d’un homme qui a laissé trop de morceaux de sa jeunesse derrière lui, dans trop d’arènes, pendant trop d’années, devant trop de gens hurlants. Monsieur Bolie Jackson, qui ferait bien de trouver quelque gentille magie sur la dure surface en verre qui lui renvoie son regard.

Quand il approche son visage du miroir, Jackson peut distinguer toutes les cicatrices – ses arcades sourcilières, ses pommettes sont barrées de lignes claires. Assis sur le lit derrière, dans le reflet, un enfant noir le regarde. L’enfant, Henry, mange quelque chose, puis saute du lit, ayant enfilé les gants de boxes de Jackson, et joyeusement en faisant mine de le mitrailler de coups, demande au boxeur s’il se sent en forme et lui disant de capturer le tigre. Jackson lui assure qu’il capturera le tigre, qu’il lui donnera une gauche puis une droite, puis une à l’estomac, puis il attrapera le tigre par la queue… et à ces mots, Jackson soulève Henry, ravi, et hisse le jeune garçon au-dessus de lui. Puis il achève qu’il jettera le tigre par-dessus les cordes : il dépose alors Henry sur le rebord de la table devant le miroir.

Henry complimente Jackson : le boxeur a fière allure, il a l’air chic. Puis Jackson demande à Henry s’il regardera le match. Henry répond que Jackson plaisante : il va crier si fort que Jackson l’entendra depuis Saint Nick’. Jackson rit. Puis, se regardant à nouveau dans le miroir, il déclare qu’un boxeur n’a pas besoin d’album-photos : il sait ce qu’il a fait, où il a combattu – on peut le lire sur son visage, toute l’histoire a été gravée dans sa chair…

Puis Jackson commence à pointer chacune de ses cicatrices : au-dessus de l’arcade sourcilière droite – Saint Louis, 1949, un type nommé Levitt le marin, un vrai rapide ; au-dessus et sur son nez – le Memorial Stadium, Syracuse dans l’état de New-York, un gamin italien, se battait comme Henry Armstrong, tout dans les mains et les bras, comme un moulin qui vous recouvrait, la première fois qu’il a eu son nez cassé deux fois dans le même combat. Puis Jackson montre sa pommette droite, plus bas – Miami en Floride, le gamin l’a coincé contre un poteau du ring, et il a fait ça avec ses lacets… à ces mots, Henry baisse les yeux, ne supportant plus l’énumération…

Jackson porte sa main à ses paupières et les ferment. Puis il rouvre les yeux et soupire : « un vieil homme fatigué… » il répète, un vieil homme qui essaie de rattraper un bus qui est déjà parti, parti depuis quelques années déjà… Des bras lourds ; des jambes comme le caoutchouc ; à bout de souffle ; un œil presque mort… Et le voilà à dévaler la rue pour essayer d’attraper ce bus pour la gloire.

Henry claque des doigts – puis rejoint Jackson qui s’était détourné, lui promettant qu’il va remporter le combat de ce soir-là : Henry va faire un vœu, un grand bien costaud – et Jackson ne sera pas non plus blessé cette fois – il l’a été suffisamment déjà, et il est l’ami d’Henry – son bon et proche ami. Jackson ne répond rien et ébouriffe les cheveux d’Henry, puis sort et dévale l’escalier. Il s’arrête devant Frances, la jolie femme en tablier au bas de l’escalier pour la complimenter : Frances a un sacré garçon, qui parle comme un petit vieux. Et de répéter l’expression « bon et proche ami », qu’il trouve réellement intense.

Frances répond que Bolie Jackson a effectivement été réellement bon pour Henry – il l’a tout le temps emmené aux matchs de Base-Ball, l’emmenant en promenade. Jackson va pour partir ; Frances le retient et lui demande de prendre soin de lui-même – de ne pas se laisser blesser. Jackson finit par répondre qu’il travaillera dur pour que cela n’arrive pas. Alors Henry descend à son tour l’escalier quatre à quatre et répète qu’il va faire un vœu : rien n’arrivera à Jackson. Alors qu’il n’ait pas peur.

Frances fait alors rentrer Henry dans son appartement, puis accompagne Jackson : vraiment, ce gamin l’a mis sur un autel. Henry s’étonne : lui, un vieil homme apeuré qui ne se souvient de rien à par de comment saigner ? Il ne tient pas sur un autel. Mais que Frances lui dise à quel point il lui est reconnaissant pour son vœu.

Frances sourit : Henry est toujours à faire des vœux – pas plus tard que la nuit d’avant, il… Elle s’arrête en plein milieu de sa phrase, alors Jackson demande ce qu’elle voulait dire. Frances soupire : elle avait besoin de 15 dollars pour payer le loyer. Henry a déclaré qu’il ferait le souhait grand et costaud – le plus gros. Il ne le gaspille pas – c’est celui du genre le plus important. C’était le vendredi d’avant. Et une femme pour laquelle elle avait travaillé comme infirmière sur l’île de Manhattan lui a envoyé un chèque… Un chèque de 15 dollars.

Jackson s’écarte en soupirant : les petits garçons avec leurs têtes remplies de rêves... Mais quand est-ce qu’ils réalisent ? Quand est-ce qu’ils s’aperçoivent soudain que la magie n’existe pas. Quand est-ce que quelqu’un leur écrase le visage sur trottoir pour le dire : hé mon petit gars, c’est du béton. C’est de cela dont le monde est fait : de béton. Quand est-ce qu’ils découvrent que vous pouvez souhaiter perdre la vie ?

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