Chapeau Melon... S04E14: L'heure perdue (1965)

Les séries commencées entre 1961 et 1970.

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Chapeau Melon... S04E14: L'heure perdue (1965)

Messagepar Greenheart » Dim 28 Mai 2017 19:31

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The Avengers S04E14: The Hour That Never Was (1966)
Traduction du titre original : L'heure qui n'a jamais été.

Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E09

Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 27 novembre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 11 juillet 1967 (sur ORTF FR)
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).

De Brian Clemens. Avec Patrick Macnee, Diana Rigg,

Pour adultes et adolescents.

Les oiseaux chantent autour d’un étang aux nombreux nénuphars. Soudain déboule un petit chien poussant des aboiements haut-perchés. Le petit chien traverse les buissons, un pré où broutent des chevaux, qui protestent en hennissant. Le petit chien longe ensuite une clôture derrière laquelle sont massées des vaches, qui protestent en mugissant – puis il arrive à proximité d’une route sur laquelle une décapotable fonce.

Pour éviter le petit chien, le conducteur de la décapotable freine, fait un écart et sort de la route… pour finir dans un arbre, moteur fumant. Steed – car c’était lui – se redresse en soupirant, et constate que le cadran de l’horloge de son tableau de bord, entre autres choses, s’est brisé – et les aiguilles se sont bloquées sur onze heures pile. Étourdi, Steed appelle Mme Peel à plusieurs reprises. Alors deux chaussures de femme émergent à l’arrière – Mme Peel reprend en effet conscience, renversée sur la banquette. Steed lui demande si elle va bien et elle répond qu’elle le pense, et lui demande de ses nouvelles à lui. Steed avoue avoir été un peu secoué – puis comme il se redresse, pousse un soupir de douleur, ajoutant qu’il a aussi un hématome qu’elle devra croire sur parole.

Mme Peel demande ensuite ce qui leur est arrivé. Steed répond simplement : le chien. Mme Peel s’en rappelle, et demande s’ils ont heurté le chien. Steed la rassure : il a les meilleurs réflexes qui soient. Mme Peel demande alors si le chien était à la poursuite de quelque chose, et Steed répond que non, il ne le pense pas. Mme Peel s’étonne alors du comportement du chien. Puis, remettant le capot en place, Mme Peel demande le verdict de Steed sur l’état du véhicule. Steed répond qu’un bon coup de poing lui redonnera sa forme – en parlant de son melon et joignant le geste à la parole. Puis, concernant la voiture, son avis est qu’ils auront besoin de la dépanneuse : il appellera le garage dès qu’ils auront atteint le camp.

Mme Peel demande alors à quelle distance se trouve encore le camp. Steed répond, à peu près à un demi miles – si marcher ne la dérange pas. Mme Peel répond qu’elle doit changer de chaussures. Pendant ce temps, Steed soulève le capot et le rabat, puis s’adossant à la voiture sourit, et remarque que ce tronçon de route n’a pas changé depuis des années… Il rejoint Mme Peel et pointe du doigt la direction : passer le pont, traverser le bois, le pré, les berges herbeuses pour arriver à la station 472 de Hamelin de la Royal Air Force. Mais Steed s’interrompt avec un nouveau cri de douleur comme il avait voulu s’asseoir sur le marche-pied de sa voiture.

Steed reprend : il a parcouru cette route peut-être cent fois durant la seconde guerre mondiale. Mme Peel se lève et répond que vu que Steed connait si bien la route, c’est remarquable qu’il n’ait pas su rester dessus. Puis elle jette ses chaussures à talons dans la voiture. Ils franchissent le pont – Emma Peel sur la rembarde et Steed badinant au sujet des autres fois où il a quitté cette route – notamment un Noël où quinze d’entre eux s’étaient entassé dans une voiture à quatre places, et les pompiers avaient dû les libérer de l’épave. Acerbe, Mme Peel répond qu’il est étonnant qu’avec tout cela ils aient eu le temps de gagner la guerre.

Sans répondre, Steed tourne à droite à la sortie du pont et Mme Peel l’interpelle : n’avait-il pas dit que l’entrée principale du camp… ? Steed répond qu’il s’agit d’un raccourci – une porte secrète de derrière, très pratique après l’extinction des feux. Mme Peel veut protester, mais s’abstient et saute de la rambarde pour rattraper Steed au bord de l’eau et lui demander comment il pouvait voir dans le noir. Steed commente qu’il devrait y avoir un passage dans les buissons, puis répond grâce à l’expérience et une vision remarquable : Steed aux yeux de chats, voilà comment on l’appelait : revenant de mission, arc-bouté sur son tableau de bord, les yeux cernés de fatigue, les hommes qui ronflaient derrière. Naïve, Emma Peel demande d’où ils revenaient – de la Ruhr ? Steed répond : non, du pub local.

Ils sortent alors des bois et arrivent devant la pancarte de la base de Hamelin, escadron 472 de la Royal Air Force et qui ordonne de rester à distance. Steed explique qu’il y a un trou dans la clôture assez large pour les laisser passer. Steed compte alors ses pas le long de la clôture, mais Mme Peel se contente de dénouer le fil qui retenait l’un des montants et la clôture est ouverte. Elle lui demande alors s’il connait les entrées dérobées de toutes les bases militaires britanniques et Steed répond qu’il y en a une en Ecosse qu’il a oubliée.

Ils traversent alors le tarmac et Mme Peel s’étonne : elle sait bien que la base ferme et qu’ils font une petite fête en cet honneur, mais pourquoi sont-ils invités ? Steed répond qu’il lui a déjà dit – il a passé pas mal de temps là pendant la guerre. C’était une base spécialisée dans l’expédition des agents secrets – ils arrivaient, puis quelques nuits plus tard, ils se retrouvaient à bord d’un avion à destination d’on ne sait où ils seraient nécessaires. Ils arrivent enfin en vue de la base, que Mme Peel trouve un peu lugubre. Steed répond que ce n’est rien comparé à la vue qu’on pouvait avoir à la lumière froide d’une gueule de bois. Et demain, la base n’existera plus –ils étaient un millier à stationner là, il n’en reste plus que trente. Mme Peel complète : et demain, plus aucun. Steed ajoute : la fin d’une ère. Mme Peel cite du latin : Sic friat crustulum (ainsi s’effrite la croûte), qu’elle traduit pas « Voilà comment croustille le cookie… »

Mme Peel demande ensuite ce qui arrivera aux survivants et Steed répond qu’ils seront éparpillés partout à travers le globe terrestre – Aden, Singapour, l’Allemagne… où qu’il se trouve une base aérienne britannique. Ils passent à côté d’un radar mobile – et traversent une piste d’atterrissage. Puis comme ils remontent une allée et que Steed se rappelle du Foyer, ils s’arrêtent devant un vélo renversé dont la roue tourne encore. Tandis que Steed commence à raconter l’anecdote du concours du meilleur buveur de bières après le match de rugby, Mme Peel relève le vélo et monte dessus… comme elle lui passe devant en faisant tinter sa clochette, Steed arrête là son anecdote : ils sont arrivés à l’entrée du Foyer, et Mme Steed abandonne le vélo, tandis qu’un piano joue joyeusement à l’intérieur du petit bâtiment. Steed se rejouit de retrouver ses camarades du bon vieux temps, ils entrent – et trouve le Foyer décoré… mais complètement vide.

***

Ici la page de l'épisode du site dissolute.com avec tous les détails de production : https://www.dissolute.com.au/the-avenge ... r-was.html

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