Apparemment, la page française officielle des Nowhere Boys a déménagé - peut-être ici :
http://www.teletoonplus.fr/home-videos/ ... eboys.html
***
Premier épisode de la saison 2 en streaming officiel intégral français gratuit ici :
http://www.teletoonplus.fr/home-videos/ ... l?&lid=737
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Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
17 messages
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Mer 9 Mar 2016 23:27
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Dim 10 Avr 2016 18:04
Et la série a remporté l'Emmy International de la Jeunesse... remis comme prévu à Cannes le 5 avril 2016. 
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Sam 9 Juil 2016 21:24
Les nouveaux Nowhere boys, dont une Nowhere Girl, Niccolina. De gauche à droite :
* Jesse, l'eau (Jordie Race-Coldrey).
* Luke, l'air (Kamil Ellis)
* Heath, le feu ( Joe Klocek).
* Ben, le cinquième élément (William McKenna ).
* Nicco, la terre (Luca Sardelis).
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Dim 4 Sep 2016 13:09
Extrait du premier épisode de la troisième saison : https://youtu.be/KrEnGs7hbPw
La troisième saison a pour titre : Deux lunes se levant / L'avènement des deux lunes (Two Moons Rising).
...A l'arrivée de Luke au lycée de Bremin, les gens se mettent à disparaître jusqu'à ce qu'il n'en reste que quatre: Luke, Heath, Ben et Jesse.
Spoiler : :
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Ven 30 Sep 2016 13:28
Saison 3 diffusée en Australie à partir du 11 novembre 2016.
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Dim 13 Aoû 2017 19:55
Renouvelé pour une quatrième saison.
Le tournage a commencé début 2017, la quatrième saison sera probablement diffusée en Australie à partir de novembre 2017, avec les cinq héros de la troisième saison.
Le tournage a commencé début 2017, la quatrième saison sera probablement diffusée en Australie à partir de novembre 2017, avec les cinq héros de la troisième saison.
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Re: Nowhere Boys: entre deux mondes, la série de 2013
par Greenheart » Dim 13 Aoû 2017 22:09
Reçu le coffret DVD australien Saison 3.
Sur la série : Toujours à la limite du trop jeunesse censuré, alors que les idées sont bonnes, la production continue de maintenir un niveau correct d'écriture. Le changement de héros est dur, parce que les nouveaux personnages sont plus ternes, et leurs oppositions moins fortes. Je pense aussi que s'il est louable d'essayer d'injecter de la diversité pour essayer de donner des modèles positifs à tous les jeunes spectateurs, le résultat n'est pas convainquant : l'un des garçons est une fille, et c'est un pur syndrome de Souhi : l'actrice répond à la question de ce que ça fait d'être une Nowhere Girl, que cela ne fait pas de différence avec être un Nowhere Boy, or l'intérêt d'avoir une fille dans la bande, c'est justement que sa féminité apportera quelque chose, quelque part, sans que ce soit nécessairement un garçon manqué ou une fille qui essaie de cacher que c'est une fille.
Le problème du personnage de Luke est que l'acteur a beau avoir les dialogues d'un fan de SF et connaître au numéro d'épisode près Star Trek: The Next Generation, il n'a pas l'air tant que cela fan de SF, et qu'être fan de SF (nerd) n'est en réalité pas une manière de caractériser un personnage - les fans de SF se distinguent les uns des autres - ce n'est pas une tribu. Par exemple Luke aurait dû être un Next-Trekker et avoir un héros favori parmi les héros de la Nouvelle Génération, mais vu son âge et l'année, il aurait dû avoir Netflix et s'inquiéter de la futur nouvelle série Star Trek, et avoir gardé contact avec d'autres fans de ses écoles précédentes via son smartphone. Il aurait dû s'intéresser davantage à la Phase 1 et 2 de Marvel etc. Il aurait dû connaître Buffy, Veronica Mars et s'indigner du Hobbit.
Jesse la "Drama Queen" et sa meilleure ami Claudia l'asexuée pose exactement le même problème : c'est que dans les deux cas, ces soit-disant modèles de diversité sont des façades - la façade "efféminé" ou "asexué" cache invariablement de vrais caractères, et des raisons qui dans la réalité n'ont pas vraiment de rapport avec la liberté d'être tout ce que l'on veut être, mais compte tenu déjà de l'obsession de Nowhere Boys à rester dans sa case jeunesse, il y a zéro chance que la production ose montrer pourquoi des jeunes vont opter pour une façade flamboyante ou asexuée, quand bien même Nowhere Boys ose évoquer de manière très cliché et très atténuée l'énorme problème du harcèlement scolaire (mais pas celui du harcèlement familial).
Enfin, avec Heath le rebelle parce qu'il est dyslexique, on touche du doigt le côté faux et convenu de ces personnages censés refléter la jeunesse d'aujourd'hui. N'importe qui peut-être dyslexique pourvu qu'il soit un peu fatigué, endormi et qu'il ait à beaucoup écrire ou lire, ou encore s'il essaie de faire deux ou trois choses en même temps - mais jamais aucun dyslexique ne verra comme dans Nowhereboys ou dans Percy Jackson les caractères d'une page sauter physiquement de la page pour échanger leurs places. Ou alors c'est qu'il hallucine et qu'il a un problème autrement plus grave que la dyslexie car il aura perdu le contact avec la réalité - il est sous influence hypnotique (chimique ou suggéré) ou il est schizophrène. La dyslexie n'a jamais produit d'illusion d'optique : elle se produit au niveau de l'interprétation du texte, pas de l'image physique du texte - autrement dit, ce n'est pas l’œil qui est en cause, mais le fait que a) l'écriture utilise des caractères symétriques que le cerveau reconnait à juste titre comme un même caractère en trois dimensions, donc à lire de la même manière ; b) le dyslexique est incapable de lire les caractères parce qu'il ne les lit pas pour de vrai : il zappe à travers la ligne voire le texte, il n'a jamais appris le B.A BA à cause des méthodes globales ou semi globale ; il ne pratique pas assez la lecture et l'écriture pour l'automatiser grâce à son cerveau droit ; on lui a répété qu'il était dyslexique et que ce n'était pas grave, alors il continue à l'être pour toucher la récompense de l'attention, la pitié ou le mépris des gens autour de lui - plus beaucoup de gens vont pouvoir gagner de l'argent avec son soi-disant handicap.
En comparaison, les quatre héros des deux premières saisons étaient beaucoup plus authentiques : Sam qui avait tout et du coup ne doutait de rien et tant pis pour les autres ; Jake le révolté adorant sa mère qui compensait en harcelant les autres et en faisant tout pour réussir et ne pas devenir comme son raté de père ; Andy, l'assoiffé de science qui ne rêvait que de découverte pour échapper au contrôle familial étouffant, et du coup devenait assoiffé de pouvoir ; Félix enfin, l'autopunitif gothique manipulant les autres pour mieux se sentir au-dessus d'eux, prenant toujours le risque de subir des dommages en retour, et tentant ensuite de les réparer en prenant encore plus de risque pour subir encore plus de dommages en retour.
De la même manière, on notera à quel point les personnages des adultes (en particulier des parents des héros) se sont affaiblis dans la troisième saison, en comparaison des saisons 1/2, voire ont disparu du paysage (et je ne parle pas ici du paysage du monde déserté). C'en est au point qu'on ne voit quasiment plus leur visage.
Dans les deux premières saisons, on voyait bien émerger ce qui arrive dans la réalité avec les bandes, même accidentelle : lorsque la bande se met à fonctionner en équipe, il émerge une personnalité supérieure - meilleure ou pire, mais lorsque la bande s'attache à un projet "constructif" - créer, sauver, se soutenir les uns les autres, une personnalité collective meilleure, plus forte, mais qui peut peser sur les individus, notamment par l'obligation de rester ensemble pour faire vivre ce héros collectif, alors que (je cite) "on n'est pas marié ensemble". La métaphore des cinq éléments fonctionnent alors parfaitement. Or, dans cette troisième saison, je ne vois pas encore émerger la personnalité supérieure. En revanche, on voit très bien à travers le personnage de Ben comment la bande et ses composantes peuvent être piratés par des éléments extérieurs, à la Yoko Ono ou façon Maison de Disque qui espère que le groupe se plantera pour éviter d'avoir à le gérer et/ou capter les droits.
Enfin, le démon n'est pas convaincant parce que son but n'est pas (encore) clair. Si les méchants des deux premières saisons et du film avaient leur problème, leurs objectifs - voire leur mythologie avaient au final une cohérence, quand bien même le budget et les contraintes jeunesse privait cette mythologie d'envergure (problème déjà rencontré par Joss Whedon qui racontait des histoires de combat entre les dieux et n'avait pas le budget effet spéciaux pour filmer correctement un combat sur le toit d'un bus ou d'un camion). Je ne vois pas pour l'instant la cohérence, ou une vision d'hélicoptère qui expliquerait que ça l'amuse tant que cela de faire disparaître des gens, posséder des sorciers et détruire des mondes parallèles. Plus les bestioles qui grouillent, on venait de les voir dans Le Cul-de-Sac, et la référence de la musique synthétique des années 1980 à Stranger Things est de trop à mon avis, même s'il est peu problème que le public de Nowhere Boys S3 ait pu voir Stranger Things avant.
Pour conclure, Tony Ayres, le créateur et producteur en chef de la série continue de produire une série jeunesse de qualité très supérieure à ce que l'on voit ailleurs, mais son budget est trop limité, et son cahier de charge tend à jouer contre lui, ou en tout cas, il ne l'a pas (encore) exploité aussi bien que dans les premières saisons. Il y a cependant matière à réagir et débattre et c'est déjà bien.
Côté technique : rien de nouveau sous le soleil.
Image SD 16:9ème : Correct. J'ai connu (beaucoup) mieux en qualité DVD ; je suppose que les épisodes (6 x 25 minutes par DVD) sont trop compressés.
Son DD 2.0 : très bon. Mon système transforme la stéréo en 5.1 convaincant, sous-titré anglais (et c'est utile vu l'accent australien).
Incidemment, la série existe en HD. Ce serait bien que les effets spéciaux soient refait dans une optique plus adulte, plus réaliste, au lieu de rester bloquer au niveau des particules des années 1998 (désintégration vampirique de Buffy S1) / 2005 (première saison de Supernatural, parce qu'à chaque scène d'effet spéciaux, le merveilleux fantastique se prend un poing dans la gu...le. Plus les effets de colorimétries lourdingues doivent être ramené à quelque chose de plus subtil et de plus beau : le filtre orange (le passé) et le filtre bleu (le monde désert) écrasent toutes les nuances, tous les effets de radiosité (circulation naturelle de lumière) - vu déjà l'état de l'image SD, j'imagine que les détails fins de la HD doivent être terriblement abîmés alors que la technologie de la HD, c'est pour le plaisir d'y être, pas de faire trempette dans la gouache, pour paraphraser Roger Rabbit.
Bonus : correct / limité. Rien sur le premier DVD, de très brefs reportages sur le second DVD, malheureusement bien moins intéressants ou drôles que dans les deux premières saisons. Ce qui laisse à nouveau planer un doute sur la brillance de la personnalité des nouveaux Nowhere Boys & Girl - trop lisses, trop formatés, trop entravés ? Contrairement aux premiers Nowhere Boys qui semblaient bien plus francs dans leurs interviews, on ne sort pas des bonus avec l'impression de connaître les nouveaux acteurs - ou d'avoir envie de discuter davantage avec eux de la série et d'entendre leur commentaire audio (toujours manquants). Maintenant ce sont des tout jeunes acteurs, donc peut-être qu'il ne faut pas leur en demander trop, et je préfère pas de commentaire audio que des commentaires réduits à de longues pauses et des pets (cf. Supernatural saison 1, le commentaire désenchanteur des deux acteurs principaux). Cependant, le problème ne se posait pas avec la première génération des Nowhere Boys.
Sur la série : Toujours à la limite du trop jeunesse censuré, alors que les idées sont bonnes, la production continue de maintenir un niveau correct d'écriture. Le changement de héros est dur, parce que les nouveaux personnages sont plus ternes, et leurs oppositions moins fortes. Je pense aussi que s'il est louable d'essayer d'injecter de la diversité pour essayer de donner des modèles positifs à tous les jeunes spectateurs, le résultat n'est pas convainquant : l'un des garçons est une fille, et c'est un pur syndrome de Souhi : l'actrice répond à la question de ce que ça fait d'être une Nowhere Girl, que cela ne fait pas de différence avec être un Nowhere Boy, or l'intérêt d'avoir une fille dans la bande, c'est justement que sa féminité apportera quelque chose, quelque part, sans que ce soit nécessairement un garçon manqué ou une fille qui essaie de cacher que c'est une fille.
Le problème du personnage de Luke est que l'acteur a beau avoir les dialogues d'un fan de SF et connaître au numéro d'épisode près Star Trek: The Next Generation, il n'a pas l'air tant que cela fan de SF, et qu'être fan de SF (nerd) n'est en réalité pas une manière de caractériser un personnage - les fans de SF se distinguent les uns des autres - ce n'est pas une tribu. Par exemple Luke aurait dû être un Next-Trekker et avoir un héros favori parmi les héros de la Nouvelle Génération, mais vu son âge et l'année, il aurait dû avoir Netflix et s'inquiéter de la futur nouvelle série Star Trek, et avoir gardé contact avec d'autres fans de ses écoles précédentes via son smartphone. Il aurait dû s'intéresser davantage à la Phase 1 et 2 de Marvel etc. Il aurait dû connaître Buffy, Veronica Mars et s'indigner du Hobbit.
Jesse la "Drama Queen" et sa meilleure ami Claudia l'asexuée pose exactement le même problème : c'est que dans les deux cas, ces soit-disant modèles de diversité sont des façades - la façade "efféminé" ou "asexué" cache invariablement de vrais caractères, et des raisons qui dans la réalité n'ont pas vraiment de rapport avec la liberté d'être tout ce que l'on veut être, mais compte tenu déjà de l'obsession de Nowhere Boys à rester dans sa case jeunesse, il y a zéro chance que la production ose montrer pourquoi des jeunes vont opter pour une façade flamboyante ou asexuée, quand bien même Nowhere Boys ose évoquer de manière très cliché et très atténuée l'énorme problème du harcèlement scolaire (mais pas celui du harcèlement familial).
Enfin, avec Heath le rebelle parce qu'il est dyslexique, on touche du doigt le côté faux et convenu de ces personnages censés refléter la jeunesse d'aujourd'hui. N'importe qui peut-être dyslexique pourvu qu'il soit un peu fatigué, endormi et qu'il ait à beaucoup écrire ou lire, ou encore s'il essaie de faire deux ou trois choses en même temps - mais jamais aucun dyslexique ne verra comme dans Nowhereboys ou dans Percy Jackson les caractères d'une page sauter physiquement de la page pour échanger leurs places. Ou alors c'est qu'il hallucine et qu'il a un problème autrement plus grave que la dyslexie car il aura perdu le contact avec la réalité - il est sous influence hypnotique (chimique ou suggéré) ou il est schizophrène. La dyslexie n'a jamais produit d'illusion d'optique : elle se produit au niveau de l'interprétation du texte, pas de l'image physique du texte - autrement dit, ce n'est pas l’œil qui est en cause, mais le fait que a) l'écriture utilise des caractères symétriques que le cerveau reconnait à juste titre comme un même caractère en trois dimensions, donc à lire de la même manière ; b) le dyslexique est incapable de lire les caractères parce qu'il ne les lit pas pour de vrai : il zappe à travers la ligne voire le texte, il n'a jamais appris le B.A BA à cause des méthodes globales ou semi globale ; il ne pratique pas assez la lecture et l'écriture pour l'automatiser grâce à son cerveau droit ; on lui a répété qu'il était dyslexique et que ce n'était pas grave, alors il continue à l'être pour toucher la récompense de l'attention, la pitié ou le mépris des gens autour de lui - plus beaucoup de gens vont pouvoir gagner de l'argent avec son soi-disant handicap.
En comparaison, les quatre héros des deux premières saisons étaient beaucoup plus authentiques : Sam qui avait tout et du coup ne doutait de rien et tant pis pour les autres ; Jake le révolté adorant sa mère qui compensait en harcelant les autres et en faisant tout pour réussir et ne pas devenir comme son raté de père ; Andy, l'assoiffé de science qui ne rêvait que de découverte pour échapper au contrôle familial étouffant, et du coup devenait assoiffé de pouvoir ; Félix enfin, l'autopunitif gothique manipulant les autres pour mieux se sentir au-dessus d'eux, prenant toujours le risque de subir des dommages en retour, et tentant ensuite de les réparer en prenant encore plus de risque pour subir encore plus de dommages en retour.
De la même manière, on notera à quel point les personnages des adultes (en particulier des parents des héros) se sont affaiblis dans la troisième saison, en comparaison des saisons 1/2, voire ont disparu du paysage (et je ne parle pas ici du paysage du monde déserté). C'en est au point qu'on ne voit quasiment plus leur visage.
Dans les deux premières saisons, on voyait bien émerger ce qui arrive dans la réalité avec les bandes, même accidentelle : lorsque la bande se met à fonctionner en équipe, il émerge une personnalité supérieure - meilleure ou pire, mais lorsque la bande s'attache à un projet "constructif" - créer, sauver, se soutenir les uns les autres, une personnalité collective meilleure, plus forte, mais qui peut peser sur les individus, notamment par l'obligation de rester ensemble pour faire vivre ce héros collectif, alors que (je cite) "on n'est pas marié ensemble". La métaphore des cinq éléments fonctionnent alors parfaitement. Or, dans cette troisième saison, je ne vois pas encore émerger la personnalité supérieure. En revanche, on voit très bien à travers le personnage de Ben comment la bande et ses composantes peuvent être piratés par des éléments extérieurs, à la Yoko Ono ou façon Maison de Disque qui espère que le groupe se plantera pour éviter d'avoir à le gérer et/ou capter les droits.
Enfin, le démon n'est pas convaincant parce que son but n'est pas (encore) clair. Si les méchants des deux premières saisons et du film avaient leur problème, leurs objectifs - voire leur mythologie avaient au final une cohérence, quand bien même le budget et les contraintes jeunesse privait cette mythologie d'envergure (problème déjà rencontré par Joss Whedon qui racontait des histoires de combat entre les dieux et n'avait pas le budget effet spéciaux pour filmer correctement un combat sur le toit d'un bus ou d'un camion). Je ne vois pas pour l'instant la cohérence, ou une vision d'hélicoptère qui expliquerait que ça l'amuse tant que cela de faire disparaître des gens, posséder des sorciers et détruire des mondes parallèles. Plus les bestioles qui grouillent, on venait de les voir dans Le Cul-de-Sac, et la référence de la musique synthétique des années 1980 à Stranger Things est de trop à mon avis, même s'il est peu problème que le public de Nowhere Boys S3 ait pu voir Stranger Things avant.
Pour conclure, Tony Ayres, le créateur et producteur en chef de la série continue de produire une série jeunesse de qualité très supérieure à ce que l'on voit ailleurs, mais son budget est trop limité, et son cahier de charge tend à jouer contre lui, ou en tout cas, il ne l'a pas (encore) exploité aussi bien que dans les premières saisons. Il y a cependant matière à réagir et débattre et c'est déjà bien.
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Image SD 16:9ème : Correct. J'ai connu (beaucoup) mieux en qualité DVD ; je suppose que les épisodes (6 x 25 minutes par DVD) sont trop compressés.
Son DD 2.0 : très bon. Mon système transforme la stéréo en 5.1 convaincant, sous-titré anglais (et c'est utile vu l'accent australien).
Incidemment, la série existe en HD. Ce serait bien que les effets spéciaux soient refait dans une optique plus adulte, plus réaliste, au lieu de rester bloquer au niveau des particules des années 1998 (désintégration vampirique de Buffy S1) / 2005 (première saison de Supernatural, parce qu'à chaque scène d'effet spéciaux, le merveilleux fantastique se prend un poing dans la gu...le. Plus les effets de colorimétries lourdingues doivent être ramené à quelque chose de plus subtil et de plus beau : le filtre orange (le passé) et le filtre bleu (le monde désert) écrasent toutes les nuances, tous les effets de radiosité (circulation naturelle de lumière) - vu déjà l'état de l'image SD, j'imagine que les détails fins de la HD doivent être terriblement abîmés alors que la technologie de la HD, c'est pour le plaisir d'y être, pas de faire trempette dans la gouache, pour paraphraser Roger Rabbit.
Bonus : correct / limité. Rien sur le premier DVD, de très brefs reportages sur le second DVD, malheureusement bien moins intéressants ou drôles que dans les deux premières saisons. Ce qui laisse à nouveau planer un doute sur la brillance de la personnalité des nouveaux Nowhere Boys & Girl - trop lisses, trop formatés, trop entravés ? Contrairement aux premiers Nowhere Boys qui semblaient bien plus francs dans leurs interviews, on ne sort pas des bonus avec l'impression de connaître les nouveaux acteurs - ou d'avoir envie de discuter davantage avec eux de la série et d'entendre leur commentaire audio (toujours manquants). Maintenant ce sont des tout jeunes acteurs, donc peut-être qu'il ne faut pas leur en demander trop, et je préfère pas de commentaire audio que des commentaires réduits à de longues pauses et des pets (cf. Supernatural saison 1, le commentaire désenchanteur des deux acteurs principaux). Cependant, le problème ne se posait pas avec la première génération des Nowhere Boys.
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