La conquête de la planète des singes, le film de 1972

Les films sortis de 1961 à 1980.

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La conquête de la planète des singes, le film de 1972

Messagepar Greenheart » Mar 4 Juin 2024 13:47

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Conquest of the Planet of the Apes (1972)
Titre français : La conquête de la planète des singes.
Titre alternatif : Planet Of The Apes IV.

Film précédent <> Film suivant.

Noter que ce film existe en deux versions : version cinéma courte altérée et censurée (1h26), et version longue non censurée (1h27, plus violent et fin différente, blu-ray).

De J. Lee Thompson, sur un scénario de Paul Dehn, d'après les films précédents et le roman La planète des singes de 1963 de Pierre Boulle, avec Roddy McDowall, Don Murray, Ricardo Montalbán, Natalie Trundy, Hari Rhodes.

Pour adultes et adolescents

(Dystopie, fable, version longue non censurée) Amérique du Nord, 1991. Une grande ville. Menés par des gardes humains armés de matraques, des singes humanoïdes émergent des tunnels têtes basses, en combinaison rouge pour les Gorilles, verte pour les Chimpanzés.

Sur une esplanade, on leur apprend divers tâches élémentaires, dont celle de passer la serpillère. Un hélicoptère survole la vile pour atterrir derrière des grillages.

Un premier passager humain montre sa carte et passe les deux gardes. Un second passager humain, grand barbichu (Armando) descend à son tour de l’hélicoptère, tenant en laisse un chimpanzé humanoïde portant une veste de cuir. Au passage du poste de contrôle, l’un des gardes demande aussitôt, durement : « Avez-vous l’autorisation de l’habiller comme ça, Monsieur ? »

Le barbichu répond : « Oh que oui, Monsieur. » et de tendre un papier. En le lisant, le garde s’étonne : « Un singe de cirque ? — Le seul qui ait été entraîné en tant que cavalier à cru dans toute l’histoire du cirque. »
L’autre garde proteste : « Non, non, non : le cirque c’est de l’histoire ancienne. »

Et le barbichu de répondre en secouant la tête : « Pas tant que je serais en vie et que je respirerais. »

Le premier garde déclare : « Tout est bon, Señor Armando, avancez. — Merci. » répond Armando, et de tirer deux fois sur la chaîne fine qui sert de laisse à chimpanzé humanoïde : « Allez, allez ! » tandis que le chimpanzé humanoïde suit servilement, jetant des regards par en-dessous de tous les côtés tandis qu’ils descendent un escalier de métal peint en blanc dans les profondeurs du bâtiment, sous le regard soupçonneux du second garde.

Arrivé au bas des escaliers et dessous, donc dissimulés à la vue du garde, le chimpanzé humanoïde demande à Armando : « Est-ce que je me suis bien débrouillé ? », et Armando répond en chuchotant « Oui, oui, oui. » Puis : « Mais essaie de marcher un petit peu plus comme un chimpanzé primitif : tes bras devraient bouger en descendant et un montant de tes épaules, comme ça… »

Armando fait alors un mouvement de balancier des épaules, entraînant effectivement ses bras. Le chimpanzé humanoïde l’imite et Armando commente : « Oui, c’est mieux ! » Puis il soupire : « Vingt ans après, tu as pris mes habitudes évoluées : cela pourrait s’avérer dangereux, peut-être même fatal. »

Le chimpanzé humanoïde répond : « Armando, je ne comprends pas ! »

Armando répond, tenant toujours le chimpanzé humanoïde en laisse : « Ecoute-moi bien, César : il ne peut y avoir qu’un seul chimpanzé parlant sur la Terre : l’enfant des deux singes parlants Cornelius et Zira, qui nous sont arrivés des années auparavant, sortis du futur, et qui furent brutalement assassinés de peur qu’un jour lointain, les singes en viendraient à dominer la race humaine. »

César objecte : « Oui, mais à part toi, personne ne sait seulement que j’existe. »

Armando insiste : « Et nous devons faire qu’il en reste ainsi, parce que la peur est toujours là ! Le simple fait de ton existence serait considéré comme une grande menace pour l’Humanité. »
César veut protester mais Armando le fait taire comme une porte du métallique préfabriqué adjacent s’ouvre et deux hommes en noir en sortent.

« Allez, allez » dit Armando en tirant sur la laisse et en entraînant César vers la même porte marquée en rouge « Sortie », sous le regard soupçonneux du dernier homme. Et César de s’appliquer à faire se balancer franchement ses épaules pour entraîner davantage ses bras.

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Spoiler : :


La bande-annonce HD originale : https://youtu.be/F0TvY2sgZnU

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Re: La conquête de la planète des singes, le film de 1972

Messagepar Greenheart » Mar 4 Juin 2024 14:08

Le film était déjà une réponse à la violence raciste dirigée contre les noirs (attentat à la bombe du klux klux klan à Birmingham, assassinats successifs de Martin Luther King et Malcom X alors qu'ils appelaient à une société meilleure peu importait la couleur de peau des miséreux) et aux appels à révolution des mouvements.

Il s'agit bien des mêmes évènements évoqués au début du récent Late Night With The Devil 2024 mais cette fois traités avec lucidité et détail, et non en mode totale diversion comme dans Late Night... 2024.

A l'époque où toute la série des films La Planète des Singes avaient été diffusé à la télévision, j'avais dû voir en famille et j'avais bien sûr été ému et choqué par la fin du troisième film, qui semblait d'abord être une comédie, mais dont la conclusion était tout à fait logique et de pure prospective.

Le quatrième film monte d'un cran la violence et la prospective mais en opérant un glissement léger : La Planète des Singes, le roman et le premier film est anti-spéciste et dénonce les violences et l'exploitation faites aux animaux par les humains de n'importe quelle couleur de peau. La nouvelle métaphore aka les singes représentent les noirs opprimés et en réalité n'importe quel peuple réduit en esclavage est risquée, et le film dans sa version non censurée s'en sort cependant par le haut.

Et ironie suprême, le voir aujourd'hui en pleine propagande woke et bidenerie et autres black lives matters but not white et autre tous les mâles blancs sont méchants ou faibles peut ouvrir les yeux jusqu'à un certain point sur l'actualité et la manière dont l'Occident et à travers cette civilisation, le genre humain et la civilisation en général sont attaqués.

Spoiler : :
Surtout si vous enchaînez sur la projection du cinquième film où la véritable nature du wokisme se trouve par surprise révélé dans la scène du lynchage du maître d'école humain.


Le premier point qui doit vous frapper en (re)voyant la Conquête est la différence du niveau d'écriture, des messages et à quel point le spectateur ressent des émotions authentiques au fil de la présentation et se pose de vrais questions sans personne pour lui imposer des réponses wokes ou autres.

La comparaison avec les films plus récents de la série La Planète des singes est simplement triste : les films 1 à 5 sont des plaidoyers humanistes, une charge contre l'armement nucléaire et l'équilibre de la terreur, et toutes les formes de dictatures, et oui, les films demeurent fondamentalement anti-spécistes, ils restent pro-vie parce qu'il y a à chaque fois un moyen d'échapper à la destruction. Les films plus récents sont seulement de la diversion, ils sont pro-morts et tentent de conditionner les spectateurs (humains) à considérer qu'il est normal d'éliminer leur espèce au profit d'espèces simiesques désormais essentiellement en image de synthèse ;

Spoiler : :
...et cela va dans le même sens transhumaniste du Forum Economique Mondial qui envisage sans être immédiatement lynché par le reste de la population d'imposer aux gens de ne plus avoir de bébé (sauf les plus riches) et de les forcer à acheter des bébés virtuels avec de l'argent virtuel qui permettra aux plus riches de décider de tout à votre place.


La Conquête de la Planète des Singes a été censurée et altéré après la projection test devant des familles horrifiées par le sang et la violence de la version originale. Voyez la version originale.

J'ai pour ma part mis du temps à le regarder à nouveau et le chroniquer parce que je n'aime pas voir ni les gens, ni les animaux souffrir pour nous divertir, mais le scénario est bon, le propos est pertinent, et les trucages (les maquillages) restent exceptionnels tandis que le film est raisonnablement bien joué.

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