Je suis une légende, le film de 1964

Les films sortis de 1961 à 1980.

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Je suis une légende, le film de 1964

Messagepar Greenheart » Mer 12 Juin 2024 14:20

Image

The Last Man On Earth (1964)

Noter que ce film est dans le domaine public depuis les années 1980.

Sorti aux USA le 6 mai 1964.
Sorti en Italie le 19 août 1964.

Sorti en DVD américain MGM US en septembre 2005.
Sorti en blu-ray allemand INTERGROOVE DE le 29 juillet 2011 (multi-régions, image et son moins bonnes que le DVD MGM)
Sorti en blu-ray australien SHOCK AU le 2 septembre 2015 (au moins région B )
Sorti en blu-ray américain KINO LORBER US le 31 août 2021 (région A, fin alternative incluse, images d'archives R. Matheson)
Sorti en blu-ray 3D+anaglyphe AIPOP 3D US le 13 juin 2024 (multi-régions, souscription, inclus si platinum bande-dessinée du film 3D anaglyphe)

De Sidney Salkow et Ubaldo B. Ragona (également scénariste, sur un scénario de Logan Swanson (aka Richard Matheson), complété par William F. Leicester, Furio M. Monetti ; d'après le roman Je suis une légende (I Am A Legend) de 1954 de Richard Matheson ; avec Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli, Giacomo Rossi Stuart.

(apocalypse zombie) Le soleil se lève sur une banlieu aux immeubles sinistres. Les rues semblent être désertes et peu entretenue. Il y a des cadavres d’hommes gisant ça et là, certains sur les trottoires, d’autres sur un chantier, d’autres en travers des marches d’un grand escalier extérieur, d’autres en travers de portes de commerces. Le panneau d’affichage à l’entrée d’une église annonce que la fin est arrivée.

Ds façades de pavillons, avec leur petit jardin. Dans l’un d’eux, un homme moustachu (Morgan) dort jusqu’à ce que son réveil, bruyant, le tire de son sommeil. Il se lève, tout habillé, de son lit, à la lumière d’ampoules électriques nues. Il pense : Un autre jour à endurer, mieux vaut s’y mettre de suite.

L’homme, voûté, passe dans un couloir, puis dans la cuisine, branche sa cafetière. Apparemment, l’électricité n’est pas un problème à l’arrivée du Jugement dernier. Sur le calendrier au mur, la dernière page de Décembre 1965 a tous ses jours cochés, et l’occupant des lieux a tout simplement dessiné les tableaux des mois de l’année 1966 pour les cocher… tous. Avec ceux de l’année 1967 et de plus que la moitié de l’année 1968.

Et de songer à nouveau : Décembre 1965 : est-ce que c’est tout le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai hérité du monde, seulemen trois ans ? J’aurais plutôt dit cent millions.

Nous sommes apparemment le sixième jour du mois de septembre 1968, en supposant que le jour coché soit le dernier révolu, et non celui en cours.

Puis l’homme ôte la barre de bois qui défend l’entrée d’une porte dont la partie supérieure vitrée a été aveuglée de trois planches clouées en travers. Il sort dans le jardin, avec un regard pour le chapelet de gousses d’ailrs cloué à l’extérieur de la porte. Il inspecte ce chapelet, le renifle, puis va à la porte latérale du bâtiment immédiatement voisin, qui donne comme sa maison sur un genre de parking où sont encore garés deux voitures.

Comme il entre dans ce qui ressemble à un garage, on entend le ronronnement fort d’un groupe électrogèbe. L’homme remet les pans de sa chemise dans son pantalon, puis se glissant entre le capot du véhicule garé contre le groupe électrogène, dévisse le bouchon du groupe électrogène, en soulève le capot ; ouvre le bouchon du compartiment suivant, cale un entonnoir en plastique dans l’orifice et y verse une partie du contenu clair d’un jerrycan.

Le groupe électrogène continue de ronronner fortement, et l’homme ôte l’entonnoir, revisse le bouchon, vérifie que le premier bouchon est bien vissé. Puis il va à la grande double porte derrière la voiture pour en ôter la barre : il ouvre le vantail devant lui, qui donne sur l’allée jonchée de branches mortes et d’un cadavre couvert de feuilles mortes. Il constate intérieurement : Ouais, le monde est à moi : un monde vide, mort, silencieux…

L’homme retourne le cadavre d’un coup de pieds pour ouvrir le second vantail de la porte du garage. Ce cadavre-là ne semble pas vraiment dater de trois ans auparavant, ou alors, le mal mystérieux qui se serait abattu sur l’Humanité aura stoppé la décomposition…

Puis l’homme marche sans se presser jusqu’au cadavre suivant, gisant non loin du petit portail de la maison qu’il occupe. Une femme, elle aussi pas vraiment décomposée. Il pense : « Plus pour la fosse ; chaque jour il y en a toujours plus. Ils consomment les faibles et les laissent pour la fosse… »

Il retourne « chez lui », refermant la porte derrière lui sans la barrer, tandis qu’il a laissé complètement ouvert le garage, dont on n’entend rien du groupe électrogène plutôt bruyant, portes ouvertes et dans une rue absolument silencieuse qui aurait forcément du faire écho. Il touche la cafetière pour s’assurer qu’elle est chaude ( !), débranche et prend la cafetière et une tasse.

Dans le salon ou la salle à manger, il y a semble-t-il un autre groupe électrogène, apparemment éteint, tandis que des boites de conserves sont empilées haut sur la talette au-dessus du foyer de la cheminée. Il y a aussi ce qui ressemble à des caisses de munitions entreposées contre un autre mur et au plafond des câbles électriques sont tirés pour y suspendre des ampoules, toutes allumées.

L’homme traverse le salon pour arriver à côté du canapé, où il y a un poste de radio massif, et en face sur la table une caisse de vin ou d’alcools plus forts. Il s’assied, allume le poste de radio et prend le micro pour appeler : « Ici K-O-K-W, à vous. »

Et de monter le volume du poste : un sifflement aigu lui répond, qui lui aussi doit s’entendre de très loin dans la rue, vu que les volets du salon sont troués et les carreaux des fenêtres brisés. Puis l’homme coupe le son aigu, change la fréquence de l’émetteur radio à l’aide d’une molette faisant pointer une grosse aiguille sur les bandes indiquées. Il représent le micro et répète : « Ici K-O-K-W, je suis sur la fréquence internationale : à vous. »

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La bande-annonce originale HD non restaurée : https://youtu.be/4i7mcozmMZ4?

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La bande-annnonce HD 3D anaglyphe : https://youtu.be/DHSoazO0Kak

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L'intégralité du film HD (domaine public) : https://youtu.be/feQIhzNpBLQ

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Re: Je suis une légende, le film de 1964

Messagepar Greenheart » Mer 12 Juin 2024 15:12

Tourné en Italie avec des acteurs italiens doublés pour la version anglaise, seul vedette Vincent Price (non doublé dans la version anglaise).
Cela commençait bien même s'il y a des bourdes dès la première image (circulation automobile dense au loin), puis patatra : jeu de c.n, sans doute pour boucler plus vite le film une fois le budget déjà minimum épuisé.

Spoiler : :
(elle) "Vous devez partir d'ici parce qu'ils viennent tous pour vous tuer !!!"
(lui) "J'ai trouvé le remède pour faire d'un zombie un être humain à nouveau, je reste pour vous le prouver (alors que c'est déjà fait)".

Et apparemment il l'avait trouvé depuis le coup du chien et n'avait tenté de guérir personne dans l'intervalle : inepte.




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