The Primevals, le film de 2024

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The Primevals, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Jeu 7 Mar 2024 09:31

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The Primevals (2024)
Traduction : les primordiaux.

Ne pas confondre avec le film de 2007 ou la série télévisée de 2007.

Notez que ce film a été tourné en 1997, en projet en 1969, en couverture du magazine CinéFantastique US en 1978 et seulement achevé grâce au soutien du publicen 2023 après la mort du réalisateur en 1999.

Annoncé au USA au cinéma le 11 mars 2024.

De David Allen (également scénariste), sur un scénario de Randall William Cook ; avec Richard Joseph Paul, Juliet Mills, Leon Russom, Walker Brandt, Robert Cornthwaite.

Pour adultes et adolescents.

(presse, monde perdu, invasion extraterrestre) Une masure de Sherpas tout volets clos dans le blizzard du plus profond de l’Himalaya. Un homme asiatique répète sans fin un mantra, en posture de prière devant une idole encadrée de deux bougies blanches. Il s’interrompt cependant comme le hurlement du vent à travers la porte semble couvrir des cris.

L’asiatique n’est apparemment pas seul dans la pièce, et une jeune femme sursaute comme semble résonner des coups portés aux volets, à la porte ou aux murs. Elle est en fait flanquée d’un jeune asiatique (Siku) qui tient, serré contre lui, un fusil levé et semble également très inquiet.

L’asiatique se lève et du coup la jeune fille et le jeune homme l’imite et le rejoignent, debout devant la porte ; alors trois coups forts se succèdent rapidement à la porte, et un homme appelle : « Siku, c’est ton frère ! »
La jeune fille semble soulagée, et d’un regard approuve ce que le jeune homme veut faire : s’élancer et ôter la barre de la porte. Un autre jeune asiatique (Tenzang), apparemment le frère aîné du premier jeune homme entre, et l’homme qui priait lui demande : « Et l’Ancien ? »

Le nouveau venu confirme : « Il est revenu. » Et de demander au plus jeune : « Siku, mon fusil. »

Pendant que Siku va chercher le fusil, la jeune femme rejoint Tenzang et lui demande : « Dois-tu vraiment le détruire ? » et Tenzang répond : « Nous ne le souhaitons pas, mais il est revenu pour nous détruire, nous. »

Siku remet un fusil à Tenzang, qui l’examine et déclare : « Bien. Huilé et propre, bien. » Mais la jeune fille insiste : « S’il te plait, s’il y a un moyen de le capturer… »

Tenzang hoche vaguement la tête : « Nous essayerons. » et Siku de lancer en enfilant son propre manteau : « J’y vais aussi ! » mais Tenzang refuse : « Non, tu dois rester. »

Deçu, Siku s’assied, et l’homme qui priait intervient : « Prends ceci avec toi. » Et de remettre à Tenzang ce qui ressemble à un talisman emplumé. Tenzang déclare : « Il sera plus utile ici. » et de le pendre à l’extérieur de la porte d’entrée.

Cette porte refermée, la jeune fille se retourne vers les deux autres : « Il faut que j’aille avec eux. » et d’ordonner : « Siku, aide-moi à les retrouver. » Elle enfile une veste de cuir pas vraiment épaisse et une simple écharpe, et sort talonnée par Siku ayant enfilé sa propre veste fourrée. L’homme qui priait les regarde partir en souriant.

Tenzang et son compagnon ont couru jusqu’à un petit cirque de pierre où quatre autres jeunes asiatiques retiennent avec des torches et un lasso passé au cou un gorille géant, qui les attrape les uns après les autres pour les balancer au loin. Puis menacé par un autre asiatique venu se planter à ses pieds avec une torche, le gorillle géant l’aplatit de ses deux poings contre le sol.

Tenzang fait signe à un autre de lui jeter un rouleau de cordes, et attrape celui-ci. Tandis qu’il escalade les rochers à la droite du monstre, un autre de ses compagnons prend à nouveau le gorille géant par le coup à l’aide d’une corde en lasso, ce qui fait deux boucles passées autour du cou du monstre.

Arrivent sur les lieux Siku et la jeune femme. Le gorillle géant exorbite ses yeux et frappe Tenzang aux jambes, et celui-ci chute, s’étalant dans la neige. Puis le monstre tire sur les boucles des lassos, et les deux cordes rompent. Le gorille géant s’en va alors par leur droite tandis que Kizu, la jeune femme et un troisième se sont précipités auprès de Tenzang à terre, …et le relève.

Le gorille se retourne vers ses poursuivants, leur faisant signe de manière éloquente qu’ils feraient bien de se tenir à carreau. Le langage des signes ne semblant pas être le fort de cette expédition-là, l’un des poursuivants feu faire feu sur le monstre. La jeune fille hurle alors à Tenzang de l’en empêcher, ce qu’il fait, pour se retrouver happer par le gorille tandis qu’on lui tire dessus.

Le gorille aplatit Tenzang et gueule, provoquant une avalanche tout à fait locale, vu qu’elle n’ensevelit que Tenzang et le gorille, ce qui physiquement, est relativement curieux. Toujours est-il que du gros tas de neige dépasse encore la patte du gorille géant.

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/ySPyuXToFIk

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Re: The Primevals, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Jeu 7 Mar 2024 10:03

Alors les faux films véhicules de propagande woke écrits et réalisés avec intelligence artificielle colonisent les écrans de cinéma, de streaming (YouTube) inclus, The Primevals est un pastiche des films de mondes perdus et d'invasion extraterrestre animés par Ray Harryhausen.

Des retours sur la projection au festival Fantasia 2023, le film est exactement ce qu'il promet, ce qui peut enchanter ceux qui se sont régalés et se régalent encore des films de Science-fiction et Fantasy à monstres animés, des années 1920 à 1990, mais rebuter les fans des films Marvel et série Star Was actuels, qui pourtant semblent se contenter d'ordinaire de très mauvais acteurs masqués, de scripts ineptes et ignobles et de m.rde numérique étalée à longueur d'écran.

Reste à voir le film pour y croire, en rappelant que le studio Full Moon Features a toujours produit des nanards, mais comme d'ordinaire en Science-fiction, ce sont les producteurs de nanards qui donnent à l'occasion leur chance à des vrais auteurs de Science-fiction au cinéma.

David W. Allen le réalisateur a été le responsable des effets spéciaux de The Howling (Hurlement), Twilight Zone: The Movie (la quatrième dimension, le film), Young Sherlock Holmes (le mystère de la pyramide), Willow et Honey, I Shrunk the Kids (Chéri j'ai rétrécis les gosse). Il est mort à 54 ans.

* edit *

Je viens de voir la bande-annonce.

C'est vraiment un hommage aux films de Ray Harryhausen.

La comparaison avec le faux film Indiana Jones qu'est Indiana Jones 5 ou n'importe laquelle des croûtes de chez Disney Warner récemment y compris les récents films Spider-Man est édifiante : on dirait que quelqu'un a d'un coup ouvert grand les fenêtres de l'imagination et se soit amusé pour de vrai avec ses monstres jouets pour enfin voir les choses en grand sur l'écran de sa propre imagination.

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Re: The Primevals, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Mer 12 Juin 2024 16:39

C'est très émouvant de voir enfin achevé une production rêvée depuis tant d'années.

Visuellement c'est très joli, en sachant que cela se regarde comme une production M6 des années 1990 (du temps des aventures de Hercule) qui oserait rendre hommage aux films de Ray Harryhausen en animant ses créatures image par image, proprement.

Le récit lui-même est un pastiche des récits d'aventures - monstres et mondes perdus de la fin du 19ème siècle : Le Monde Perdu de Arthur Conan Doyle et les aventures racontées par Edgar Rice Burroughs.

Le résultat rappelle le King Kong de Merian C. Cooper, sauf que Merian C. Cooper et son acolyte avaient réellement fait le tour du monde et rencontré les héros et aventuriers authentiques de son siècle, ce qui fait que n'en déplaisent aux wokes et politiquement correct, tout sonnait beaucoup plus juste que dans tous les films récents. Mais les films de Merian C. Cooper étaient aussi des films d'horreurs, pas du tout familiaux, et l'objectif de la production The Primevals est clairement de retrouver l'émerveillement des films d'aventure type Jason et les Argonautes, et pas vraiment d'épouvanter un jeune ou moins jeune public.

En conséquence, tout sonne toc - en particulier les combats -, mais le pastiche est plaisant et dévoué au même public qui aura été émerveillé et inspiré par les films de monstres animés par Ray Harryhausen. Le scénario est cependant très proche de ceux des bandes-dessinées originales de Blake et Mortimer, dont l'auteur Edgar Pierre Jacobs s'abreuvait aux mêmes sources de la Science-fiction, romans et films de son époque, mais là encore, avec Jacobs, le résultat visuel et les dialogues auraient sans doute sonné plus authentiques avec un (bien) meilleur rythme, dialogues etc.

A à un moment les héros découvrent une espèce de tour : au dialogue "il n'y a pas rivets" "... ça a dû être moulé".
Et à l'écran, on voit très bien les rivets, les jointures etc.

Spoiler : :
... à une heure, les héros continuent de jouer les touristes tandis que le dialogue reste bloqué en mode exposition : "c'est le vaisseau spatial où nous nous trouvons... mais qui a bien pu tuer son propriétaire sous nos yeux via l'enregistrement holographique."


En conclusion, The Primevals ressemble davantage à un pilote d'une série des années 1990, et je soupçonne que le scénario a été improvisé, à la manière de celui d'un enfant qui jouerait avec ses jouets et leur improviserait un film d'aventures où figurer. Cela peut paraître passionnant du point de vue de l'enfant qui tient les jouets, mais pas du point de vue du spectateur, en particulier s'il faut revoir ensuite le "film". C'est du premier degré, le point positif étant que je peux affirmer que GPT4 et autres bêtises artificielles n'ont pas été utilisées pour la rédaction du scénario.

J'esperai bien mieux, mais je crois que c'est à nouveau un cas où des artistes "graphiques" ou "techniques" n'ont pas été capables d'écrire un récit (d'aventure) digne de ce nom, alors qu'ils avaient toutes les clés techniques pour le mettre en scène à l'écran. Physiquement, les acteurs conviennent, mais ils font trop peu pour incarner leurs personnages, peut-être parce qu'ils n'étaient pas dirigés assez fermement ou simplement pas recrutés pour faire autre chose que de la figuration dans des plans à effets spéciaux.

Et là encore, je suis forcément déçu car une scène de théâtre aura suffi pour lancer bon nombre d'adaptation de films fantastiques ou à suspens, tels Dracula et tant d'autres : vous pouvez très bien adapter sans parodier n'importe quelle nouvelle, roman de Science-fiction ou fantastique, y compris les plus fondamentaux sans effets spéciaux numériques voire sans projection et réussir totalement à inspirer vos spectateurs et leur laisser un souvenir impérissable de l'expérience.

Ce n'est hélas pas le cas pour The Primevals, qui pourtant ont mobilisé une énergie, des moyens, une passion et un dévouement remarquable pour exister malgré tout apparemment dans deux montages en blu-ray.

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