Salem's Lot, le film de 2024

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Salem's Lot, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Ven 13 Sep 2024 03:39

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Salem's Lot (2024)

Annoncé aux USA et en Espagne le 3 octobre 2024 repoussé du 21 avril 2023 repoussé du 9 septembre 2022 sur MAX US.
Annoncé en Angleterre et Irlande le 11 octobre 2024.
Annoncé en Allemagne le 31 octobre 2024.

De Gary Dauberman (également scénariste), d'après le roman de 1975 de Stephen King ; avec Lewis Pullman, Makenzie Leigh, Bill Camp, Pilou Asbæk, Alfre Woodard, William Sadler, John Benjamin Hickey, Jordan Preston Carter, Spencer Treat Clark, Nicholas Crovetti, Cade Woodward, Kellan Rhude, Rebecca Gibel.

Pour adultes ?

(vampire, presse, woke) Ben Mears est un romancier qui retourne dans la ville de son enfance, Jerusalem's Lot, à la recherche d'inspiration. Il découvre alors que sa ville est la proie d'un vampire.

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/QtVzKkv03ic

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Re: Salem's Lot, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Dim 13 Oct 2024 20:02

Le roman de King de son propre aveu transposait l'intrigue de Dracula de Bram Stocker heureusement pour lui dans le domaine public.

Dans le roman, il s'agit du segment où Drak s'installait à Londres en faisant livrer son cercueil, parodié ou pastiché d'innombrable fois par exemple dans Vampire vous avez dit vampire et dans Buffy S5E1. Et c'est la même scène qui ouvre le film, avec des déménageurs qui n'en ont apparemment que le nom, incapable de descendre une "penderie" remplie de terre au bas d'un escalier de quelques marches.

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Re: Salem's Lot, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Mar 22 Oct 2024 05:32

(une femme mèdecin face à un mort qui se relève et à qui pousse des dents pointues) "...ça ne marche pas! (la croix improvisée ne s'allume pas) -- Du ruban adhésif, nous en avons besoin pour lier (les deux bouts) de la croix"

(la même femme-mèdecin dans l'église face à une femme qui se transforme en vampire et convulse) "Elle réagit au sol sacré, il n'y a aucune chance pour que la piqûre (la sauve)"

(le soleil vient de se lever par un temps superbe) (la même femme-médecin, ils sont au drive-in) "Il va bientôt faire noir" (= le soleil va bientôt se coucher).

(le "héros" blanc qui ne fait rien d'autres que acquiescer et manquer de se faire bouffer, sans raison pour qu'il ne soit pas bouffé dès la première fois --- au jeune héros noir qui fait tout, abattre un écran géant, tuer tous les vampires, foncer en voiture sans la démarrer et renverser un tireur à tir illimité sans recharger son fusil) "Tu vas bien ?" Réponse stoïque "non", mais rien ne l'indique.

(le jeune héros "noir" imperturbable au "héros blanc") "Tu penses qu'ils sont tous mort ?" (le héros "blanc") répond "Oui" (Aucun des deux n'a vérifié ou pointé quoi que ce soit.)

*

On dirait l'épisode de Supernatural sur le tournage d'un gros nanar au scénario et aux personnages ineptes qui eux aussi sortent de leur cul des explications et des choses à faire dans des dialogues d'exposition écrits au fur et à mesure du tournage quand la production réalise que la scène est trop c.nne, avec un nanar wokissime.

De mon expérience, ce film a été écrit avec l'aide Chat GPT ou d'une machine similaire qui s'est chargé de contracter le roman, d'écrire le synopsis et possiblement les scènes. Cela expliquerait pourquoi le scénario est disjoint di roman, et pourquoi les scènes sont coupées en plein l'action et sautent à la scène suivante sans montrer les transitions ou au moins la réaction des personnages, ou toutes les invraisemblances.

J'ai commencé à survoler le roman de Stephen King, en lisant le début du roman pour comparer avec le début du film, puis en essayant de retrouver les scènes et les dialogues du film.

Le roman original (bien mieux écrit que le film) est un pastiche de Dracula transposé au décor de petite ville américaine des années 1950 cher à Stephen King, jusqu'à écrire les chapitres comme les entrées d'un journal ou des coupures de presse (dossier médical etc.). Le Dracula de Coppola transpose ce découpage à l'écran, le Dracula de Tod Browning de 1930 qui a lancé la mode le raconte comme un film. Salem's Lot 2024 ne pas fidèlement la progression et les dialogues du roman.

En guise d'adaptation plus fidèle vantée par le réalisateur-menteur, la production a seulement collé les noms et âges des personnages sur des wokets soit faibles soit psychopathes et des wokettes, chargé en racisme anti-blancs, transformé en noir tous les personnages et altéré ou changé les dialogues en conséquence. Les scènes d'épouvante semblent juxtaposés à des scènes joue-là-montre et tombent systématiquement à plat pour qui a déjà vu les scènes-clichés dans tous les (bien meilleurs) films de vampires, et à un moment j'ai cru à une comédie, sans doute à cause de tentative d'humour raté.

* La scène des déménageurs copiée collée de Dracula et toutes ses adaptations n'y est pas, ou en tout cas, pas au début du roman.
* Comme d'hab dans les films woke, les personnages sont très mal présentés et caractérisés :
* le jeune héros est un devenu un (woket) afro-américain que ses parents laissent collectionner des figurines et diorama extrêmement coûteuses de films a priori interdits à son âge dans les années 1950,
* ses amis répètent qu'il ne faut pas rentrer après la tombée de la nuit... et rentrent à la tombée de la nuit.
* tous les américains sont armés en particulier dans les petites villes parce que c'est légal et les campagnes sont dangereuses, pourquoi il n'y a que la mère de la wokette qui a un fusil (à nombre de balles illimités sans recharger et possiblement sans recul apparemment, comme dans les jeux vidéos) ?

* Comme d'hab les personnages sont très mal présentés. Même pour une petite ville, Salem's Lot paraît très vide. Comparer avec les autres adaptations filmées des romans de Stephen King ou La foire des ténèbres d'après Bradbury, même type de décor, avec une invasion surnaturelle comparable à laquelle sont confrontés deux enfants et leur père, et toute la galerie des figures locales de la petite ville (le barbier, le coiffeur etc.)

* le héros romancier, personnage principal est un figurant, d'une passivité constante au point que je me demande si c'est lui qui fait la femme quand il couche avec l'héroïne qui le séduit seulement par cette ligne "Je serai au drive-in ce soir." lancée très fort... à tous les lecteurs d'une bibliothèque municipale de la petite ville, officiellement pour défier sa mère et son amie bibliothécaire qui jase à tout va. Etonnant que la wokette n'ajoute pas "Et apporte un préservatif parce que j'ai la chaude-pisse."

* Les personnages tirent leur théorie sur les vampires de leurs culs : aucun ne cite pourtant leurs sources, alors que dans les années 1950 les films et la littérature sont fortement référencés depuis le 19ème siècle et même avant, mais apparemment la production n'a ni lu ni vu de films de vampires, donc les personnages ignorent à quels points ils se contredisent et dépendent de leurs propres sources, antiques, gothiques ou du drugstore du coin.

* Les protagonistes sont "diversifiés" comme dans toutes productions accro aux pots-de-vins DEI de Black Rock Vangard et de la Chine, mais les victimes / méchants / incapables sont tous blancs et ceux qui ont l'air de bouger et d'avoir une autorité sont soit la wokette insolente qui couche avec le premier venu, soit la femme-médecin-chef noire qui prétend ne pas avoir de conclusion à tirer de cas médicalement outrés, mais la production semble ignorer que ce genre de médecin, même dans une petite fille en a vu bien d'autres, révulsant très au-delà

* Les vampires sont tellement assoiffés de sang qu'ils répandraient par terre la poche de sang qu'on leur a mis en intraveineuse, ou envoie du sang veineux gicler à trois mètres : qu'est-ce qu'il leur reste à manger exactement, tandis que le nombre d'habitants encore humains n'est pas illimité ?

* La réalisation est schizo : "Tu n'as pas l'air d'aller bien dit un type barbu à un jeune homme (Mike) dont il ne voit absolument rien du visage ou de l'état de santé, et rien n'indique à l'image que le barbu flaire son odeur (de décomposition ? de blessures ?).

La réalisation est laborieuse, et lourdement clichés quand à son traitement des personnages, on dirait que la production pense que forcer la colorimétrie façon NETFLIX HDR, ajouter des effets sonores et des choses qui luisent (les yeux, les croix comme dans une soirée techno ou en boîte ou si elles étaient très dangereusement radioactives) en guise de musique suffira à faire le film d'horreur et à le référencer années 1950. A l'évidence le réalisateur joue la montre.

Le réalisateur prétend avoir fait un film de vampire à l'ancienne : j'ai vu et je revois régulièrement des films de vampires à l'ancienne de chaque décennie depuis les années 1920 à 1980, ils ne ressemblent en rien à Salem's Lot, qui ressemble d'abord à une adaptation trahison téléphonée sous Prozak.

Sous réserve d'une lecture plus attentive du roman pour comparaison.
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