Minore, Creatures From Beyond, le film de 2025

[Greenheart]

Minore, Creatures From Beyond (2025)
Traduction : en mode mineur (?) Les créatures de l'Au-delà.

Sorti en blu-ray allemand DONAU FILM DE le 24 avril 2025.

De Konstantinos Koutsoliotas (également scénariste), sur un scénario de Elizabeth E. Schuch, inspiré de l'Appel de Cthulhu de H. P. Lovecraft ; avec Davide Tucci, Daphne Alexander, Constantin Symsiris, Nicolas Bravos,
Maria-Nefeli Douka, Efi Papatheodorou, Meletis Georgiadis, Igor Gorewicz, Eleftheria Komi, Makis Papadimitratos, Christos Callow, Stelios Dimopoulos, Christos Kontogeorgis, Giannis Zouganelis, Apollon Bollas.

Pour adultes et adolescents.

(Horreur satirique Lovecraftienne, monstre, gore) Alors qu'il rêve d'un vieux joueur de bouzouki (une sorte de guitare ) dans la nuit, William, un jeune marin se rend dans un petit port grec et fraternise avec les artistes et la serveuse du restaurant local. Seulement il n'est pas le seul à faire des rêves bizarres, qui se peuplent de monstres venus de la mer. Et la nuit, une île noire ressemblant à un amas de tentacule émerge...



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[Greenheart]

Les films d'horreur lovecraftiens tiennent rarement leur rythme (cf. Dagon), mais doivent être à l'hauteur du gore censé faire basculer les protagonistes dans la folie ou peu s'en faut.
Minore réussit ses effets (très) gores et bien plus réalistes et soignés que d'habitude en ce moment, danse littéralement sur le fil de la satire et a une intrigue digne ce nom, ce qui le place (très) au-dessus de pratiquement tout ce qui sort en ce moment.

Donc d'un point de vue Horreur Lovecratienne, Minore est une réussite, sans doute à réserver à qui apprécie l'Appel de Cthulhu et autres Reanimator.

Maintenant d'un point de vue plus grand public, c'est correct, sans être raté, et il faut avoir le goût du film d'horreur de série B.
L'humour ne m'ayant pas vraiment fait rire, la comédie est ratée alors que j'aurais espéré l'équivalent greco-lovecraftien d'un Tremor.

Le film traîne un peu mais d'un autre côté, toutes les scènes m'ont paru au service de l'histoire : ce n'est pas du temps réel mais le rythme correspond au sujet, et les transitions ne sont pas zappées comme dans pratiquement tout ce qui sort (d'artificiel) aujourd'hui, le zapping donnant des récits disjoints où l'on est téléporté d'une scène à l'autre, pas le cas ici.

Je n'ai pas la culture des années 60-90 des films grecques pour dénombrer tous les clins d’œil, mais difficile de rater certains, donc oui, c'est bien une comédie référencée non seulement Appel de Cthulhu et cinéma grec et cinéma série B à Z.

A priori, ni woke ni artificiel, ce qui commence à compter fort à une époque où l'on ne peut plus obtenir aucun service client qui ne cache pas son intelligence Artificielle, et que la qualité des films est la même que la qualité des conseils d'intelligence artificielle : archinuls et dangereux pour celui qui les suivrait sans précautions majeures.

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