
The Lives of a Bengal Lancer (1935)
Sorti aux USA le 11 janvier 1935 (New-York).
Sorti en France le 1er mars 1935.
Sorti en blur-ray américain KINO LORBER US le 7 avril 2020
Sorti en blu-ray espagnol UNIVERSAL ES le 10 juillet 2020.
Sorti en blu-ray allemand EXPLOSIVE DE le 28 mars 2024.
Sorti en blu-ray anglais POWERHOUSE UK le 20 janvier 2025.
De Henry Hathaway, sur un scénario de William Slavens McNutt, Grover Jones, Waldemar Young, John L. Balderston, Achmed Abdullah, Laurence Stallings ; d'après le roman auto-biographique de de 1930 de Francis Yeats-Brown ; avec Gary Cooper, Franchot Tone, Richard Cromwell, Guy Standing.
Pour adultes et adolescents.
(aventure épique, espionnage, guerre) Les Indes. Sa population en sari clairs se pressant sur un quai sur un fleuve se protégeant du soleil avec des parapluies noirs. Ses mosquées en prières, ses bouddhistes enturbanés défilant en chars dorés et fleuris — et les anglais dans leurs palais à dômes victoriens, comme défendu par le canon d’apparat garé en contrebas d’une statut équestre impérieuse : les quartiers généraux de l’armée britannique.
Dans le bureau d’un général, décoré par une superbe carte en relief du continent indien, se jetant des contreforts de l’Himalaya pour plonger entre la mer arabique et la baie du Bengal. Le plafond est très haut et la carte monte presque au plafond.
« D’accord, deux heures trente demain ; merci ; au revoir. » achève au téléphone quelqu’un tandis qu’un sergent apporte des papiers à un autre moustachus, en costume blanc et cravate assis au bureau. Celui-ci remercie le sergent. Puis lit à son collègue assis à l’autre bout du bueau : « Rapport sur les rations des chevaux, trentièmes hussars ; dossiers régimentaux et généraux.
A un autre bureau un homme âgé en costume plus sombre explique à un jeune homme également en costume blanc cravaté : « Maintenant, chacun de ces boutons représente des troupes, vous comprenez ? » L’homme âgé pose ou déplace un bouton collé à une grande vitre sur laquelle a été peint un réseau représentant le territoire indien. Le jeune homme répond : « Oui, Monsieur. » Et l’homme plus âgé : « Bien. »
Le jeune homme à la cravate rayée remarque : « Les boutons sont plus épais près de la frontière Nord-Ouest. » L’homme plus âgé confirme : « Oh oui, toujourss : nous avons 300 millions de gens à protéger, et la plus grande part du danger est là. »
Le jeune homme sourit largement : « C’est tellement romantique pour un nouveau-venu dans mon genre : Kipling et tout le toutim, vous savez... »
L’homme plus âgé semble tiquer : « Romantique ? » Puis il soupire : « Oh, eh bien, au premier abord, oui. » Puis il ramasse une autre feuille sur son bureau et fait pivoter son fauteuil vers la vitre et annonce : « Un autre bouton à bouger : 41ème (régiment) des Lanciers du Bengale. »
Le jeune homme semble soudain très attentif. L’homme âgé place le bouton tout en haut de la carte : « Ici, près de la passe. » Le jeune homme répète : « La passe ? Cela veut-il dire que… » L’homme âge le coupe, péremptoire : « Cela ne veut rien dire d’autre que des manœuvres. » Et d’ajouter : « Comme le Colonel Stone le dit dans son rapport ici… » Et de remettre la fiche au jeune homme qui semble rester ému.
La passe, justement, et son régiment de lanciers du Bengale : des cavaliers enturbannés menés par deux officiers anglais en uniforme et à casque colonial. Les deux officiers, relativement chenus avec leurs visages burinés et leurs moustaches blanches, scrute la montagne devant eux, tandis que deux coups de fusil résonnent.
Le premier remarque : « Vous entendez ces tirs, Hamilton ? » Hamilton répond, serrant la lanière des jumelles pendues à son coup : « Un tir typique de snipers, Monsieur. » Le premier répond : « Oui ; et des mousquets Afridi, chacun d’entre eux : pas un tir de notre détachement. » Il ajoute : « Bien : Hendrickson est un bon soldat. » Hamilton répond : « C’est rude pour lui, d’avoir ces pourceaux d’Afridi à descendre ses hommes, et sans pouvoir tirer en retour. » Le premier répond : « Eh bien, il recevra une citation si son plan réussit. » Hamilton répond : « Le plan eut été certainement bon, s’il s’était s’agit de n’importe qui d’autre que Mohammed Khan. »
Hamiton inspire fortement : « C’est un chien rusé. » Le premier approuve : « Oui, bien sûr il l’est, je devrais le savoir : mais il grignote notre appât cette fois. » Et le premier de pointer du doigt le point devant eux : « Et si nous arrivons à l’attirer une seule fois en bas de ces collines, assez loin, à découvert, afin que nous puissions couper sa retraite, nous le tiendrons, la main dans le sac ! » Puis le premier se calme et se redresse : « Et c’est ce que j’aurais attendu pendant quinze années, Hamilton. »
Et voilà l’appât : une colonne de lanciers menée elle aussi par deux officiers plus jeunes, entrant vraisemblablement dans la passe, une route étroite aux bords régulièrement effondrés sur laquelle les chevaux avancent plutôt facilement, mais un chariot plus difficilement, vu qu’il manque de se renverser en roulant sur un bord éboulé. Et effectivement, un tireur à fusil enturbanné en costume traditionnel — gilet, blouse longue et pantalons bouffans, se tient embusqué, courbé caché derrière un rocher. Il a deux complices, dont un qui donne ses ordres du rocher d’en face. Tandis que la colone approche, le chef fait signe, et le tireur le plus proche fait feu.
L’un des deux officiers britanniques (MacGregor) fait un écart avec son cheval tandis que la balle siffle à ses oreilles. L’un des deux chevaux qui traînent le chariot renâcle et le plus jeune des deux officiers, MacGregor, remarque : « Des pourceaux Afridi… » Et de demander à son supérieur, le même en plus âgé : « Quand est-ce que nous entrons en action, Hendrickson ? »
Hendrickson répond immédiatement : « En aucun cas ne tirez en retour, ordres du Colonel Stone. »
Le fusiller embusqué tire une nouvelle fois, et un lancier tombe de son cheval dans un nuage de poussière. Mort. Les deux officiers font alte, Hendrickson lève le bras, MacGregor est choqué. Hendrickson baisse le bras. MacGregor annonce : « Narain Singh ! Et maintenant, peut-on faire quelque chose ? » Hendrickson se contente de rappeler : « Ordres du Colonel, MacGregor ! » MacGregor s’emporte : « Mais le vieux fou n’aura pas prévu ceci ! » Hendrickson le tance : « J’aimerai vous avoir avec moi dans une guerre, mais en temps de paix, vous êtes un peu trop… »
Un choc étouffé, et Hendrickson, l’air très surpris, baisse les yeux sur sa poitrine — et bascule de son cheval, s’accrochant d’abord au cheval de McGregor, puis tombant à quatre pattes et s’affaissant au sol. MacGregor le rejoint immédiatement à terre, le retourne et dégrafe le col de Hendrickson pour l’aider à respirer. MacGregor, en état de choc, ne pense qu’à achever sa phrase : « Trop… impulsif ! » Puis la tête de Hendrickson bascule, inerte. MacGregor plaque sa main sur le poitrail d’Hendrickson pour sentir une respiration ou un poul, puiis comme une balle siffle à nouveau à ses oreilles, il se lève et sort un sifflet. MacGregor donne un coup de sifflet, puis ordonne : « Mitrailleuses ! »
Alors un lancier sonne sa trompette, tandis que la colonne de cavaliers s’éparpillent, et par deux lanciers — l’un avec le trépieds, et l’autre avec le canon — ils positionnent leurs mitrailleuses, puis ouvrent un feu tonitruant, l’un visant, l’autre maintenant le canon en équilibre.
MacGregor remonte à cheval et lance la charge avec les autre lanciers, tandis que les fusilleurs ennemis continuent de tirer sur eux. Il y en a en fait tout le long des rochers de la passe… Et la bande des Atridis remonte à cheval pour prendre la fuite, non sans avoir perdu quelques hommes — mais certainement pas leur chef.
Les deux officiers les plus âgés — nul autre que le colonel Stone — ont rejoint MacGregor et ses lanciers aux garde à vous devant les cadavres de trois lanciers et de Henrickson, recouverts de toiles. Le colonel Stone commente : « Vraiment pas de chance : le commandement vous est revenu et bien entendu vous ignoriez mon ordre. » MacGregor répond : « Je les connaissais. » Stone demande : « Pourquoi ne les avez-vous pas suivi ? » MacGregor soupire et pointe du doigt le drap recouvrant le corps de Henrickson.
Alors Stone fait un pas pour se placer tout près de MacGregor et demande : « Vous vous prétendez soldat ? » Puis il recule et d’une voix plus basse il ajoute : « Ce sera tout. » MacGregor le salue et Stone le salue en retour. Et MacGregor s’en va. Et peu après, c’est Hamilton qui chemine à cheval au côté de MacGregor et déclare : « Le Colonel connait l’Inde, MacGregor, ; vous, pas. »






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La bande-annonce HD UNSEEN TRAILERS : https://youtu.be/IR7lMQrfjRU
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