par Greenheart » Sam 25 Oct 2025 08:55
Il s'agit d'une pitoyable wokerie, ignorant les règles de la physique, de la biologie, de la survie.
La production est d'une hypocrisie sans nom : par exemple il prétend être féministe en forçant Jane dans l'aventure, alors qu'elle ne sera que la demoiselle en détresse incapable, sans aucune influence et incidemment épouse stérile (le wokisme réprouve les relations hétérosexuelles fertiles).
De même, la production prétend faire des africains ou des afro-américains des gens aussi humains, dignes et compétents etc. alors qu'en réalité, vous avez seulement de la chair à canon, des esclaves (de Tarzan, des gorilles ou d'autres), au mieux un assistant qui n'a rien à voir à la réalité, qui sert seulement à combler quelques trous de scénario et faire des bons mots.
Historiquement et socialement c'est un carnage : cela fait bien longtemps que personne n'a jamais fait un film représentant exactement des comportements et personnages d'époque pourtant parfaitement documentés, et dont la documentation ne pose aucun obstacle de traduction ou culturel : ces monstres de la production s'en foutent, tout en prétendant s'apitoyer sur la destruction de la vie africaine - incidemment, les êtres humains africains bouffent les grands gorilles, peu importe leur sensibilité et leur capacité à édifier des sociétés démocratiques pour de vrai, contrairement aux êtres humains.
Si l'on devait croire ce film, les africains existent seulement posés là à faire la fête s'ils sont des gentils, à se rouler dans la boue et (se faire) massacrer si ce sont des méchants.
D'un autre côté quand on s'échine à faire passer tous les blancs pour être des esclavagistes génocidaires, on n'a pas intérêt à montrer que ces tares ne connaissent pas la couleur des peaux, et que les plus avides d'une société voire d'une étnie ne représentent pas un peuple entier voire l'individu lambda. La plus grande honte : cette production ignore tout de toutes les cultures qu'il utilise comme du papier toilette limite même pas recyclable, non seulement victorienne --- où sont les règles de l'étiquette si contraignante pour tous les individus des classes supérieures et intermédiaires, où sont les maisons de travail et les orphelins exploitables à merci à Londres etc. --- mais bien sûr pour chacune des communautés d'Afrique noire, qui ont toutes leurs légendes, leurs souverains, leurs traditions, etc, dont la production se fout éperdument.
En tant qu'adaptation de Tarzan, on frise le zéro absolu comparé à tous les films qui ont précédé, y compris celui avec Bo Derek dans le rôle de Jane. Oui, il y a bien des flash-backs plagiés dans les films précédents, la production n'aura jamais lu ne serait-ce que le premier roman de D'E.R. Burrough.
Les effets spéciaux sont ratés, et la comparaison animaux truqués et animaux réels sera très facile pour quiconque a (avait) youtube, car elles existent pour de vrai les vidéos d'étreintes entre un sauveur de lionceaux et les mêmes devenus grands (et pas la lionne, c'est trop dangereux dans la réalité parce que les femelles ne maîtrisent pas leur appétits de griffer et mordiller les mâles dominants), et ce sont ces vidéos qui ont probablement inspiré la scène à la production.
Tous les exploits et combats / fusillades à l'écran sont physiquement et martialement faux, ne parlons même pas des cascades. Le pire est le combat final de Tarzan et du grand méchant blanc.
* Quand on est étranglé de cette manière, on ne peut pas physiquement chuchoter aux crocodiles, et encore moins dire ou soupirer quoi que ce soit.
* Le collier coupe les jugulaires donc l'arrivée du sang au cerveau : la scène de la mort de Tarzan aurait duré dix secondes chrono, il aurait au moins tourné de l’œil, et zéro force dans les jambes ou ailleurs.
En conclusion, une sorte de dessin animé à rendu très relativement réaliste. En 2016 l'intelligence artificielle n'était pas censée encore tous les films hollywoodiens, mais franchement, elle n'aurait pas fait pire à ma connaissance que cette wokerie ignoble.
Plus Alexander Skarsgård est comme il se doit ignoblement sous-employé dans un rôle qui aurait dû être une authentique adaptation des romans de Rice Burrough : oui, il est blond comme le héros original, parle un anglais parfait comme le héros original, a le physique de l'emploi, que la production s'ingénie incidemment à censurer.
...d'un G qui veut dire Greenheart !