Okja, le film de 2017

[Greenheart]

Okja (2017)

Annoncé au Festival de Cannes 2017.
Sortie annoncée en France pour le 28 juin 2017 sur NETFLIX FR.

De Joon Ho Bong (également scénariste) ; sur un scénario de Jon Ronson ; avec Tilda Swinton, Paul Dano, Seo-Hyun Ahn, Jake Gyllenhaal, Steven Yeun, Lily Collins, Je-mun Yun, Shirley Henderson, Daniel Henshall, Devon Bostick, Woo-sik Choi, Giancarlo Esposito.

Pour adultes et adolescents ?

(presse) Suite à l'enlèvement d'une truie génétiquement modifiée par une puissante compagnie multinationale, une fille de la montagne nommée Mija part à New-York pour sauver l'animal.



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Teaser officiel HD : https://youtu.be/J3O0FUFmSe0

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Bande annonce officielle HD : https://youtu.be/E-wBI7Mh6H4

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[Greenheart]

Okja est actuellement en compétition pour la Palme d'Or.

Les distributeurs de cinéma français - qui distribuent excessivement mal la Science-fiction et en particulier les films étrangers de Science-fiction, notamment les animés, viennent de tenter de faire éliminer de la compétition le film au motif qu'il a été tourné grâce à Netflix, qui distribue sans délai les films qu'il produit.

Le festival de Cannes ne pouvant empêcher Okja d'être en compétition pour des raisons d'organisation (et de crédibilité) s'est cependant engagé à censurer les films produits par Netflix à partir de 2018.
Sauf que Netflix produit toujours davantage de films, essentiellement parce que les studios qui sortent prétendument des films dans le réseau de distribution français refusent de les produire.

Le même phénomène s'observe au niveau des séries, qui autrefois diffusées sur des chaînes de télévision, sont aujourd'hui essentiellement regardées sur Netflix et la décision de certains studios de priver Netflix de l'accès à "leur" série a seulement accéléré la production de nouvelles séries, en particulier de Science-fiction et de Fantastique, qui jusqu'ici étaient interdites de production.

Il y a quelques années de cela sortait sur Youtube un documentaire où en gros les studios installés essayaient de convaincre que l'accès au plus grand nombre de la production de films, courts et séries en numérique était un danger pour l'art cinématographique : en clair, seule une élite auto-désignée devait garder le monopole de raconter des histoires en image - la même élite contrôlant les critiques, car contrôlant les médias qui les diffusent.

Le Festival de Cannes de 2017 poursuivait son ouverture aux nouveaux médias par souci de représenter le cinéma de son époque et d'honorer le travail des réalisateurs, quelque soit le studio qui produisaient leurs œuvres, sutout que les réalisateurs qu'apprécient Cannes ne sont en général pas les faiseurs dont les studios les plus gros se permettent de faire remonter le film par une agence publicitaire. Il faut donc croire que la représentativité des futures éditions du Festival de Cannes va désormais chuter, à l'instar de la fréquentation des salles de cinéma de Cannes, dont le nombre n'a cessé de se réduire.

[Greenheart]

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Et voilà la bande annonce officielle HD : https://youtu.be/AjCebKn4iic

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[Greenheart]

Excellent retour sur Okja malgré le sabotage de la première diffusion du film à Cannes - comme si un projectionniste du festival ne savait pas projeter un film au bon format et ne vérifiait rien avant de lancer la projection.

De la même manière, avec une belle unanimité, la presse et la télévision française matraque la fausse information selon laquelle c'est Netflix qui a déclenché la polémique : tout vient du lobby des distributeurs de cinéma et donc du gouvernement qui voudrait interdire pendant des mois à Netflix de projeter sur sa chaîne le film qu'il a financé. D'autres chaînes coproductrices de télévision française comme Arte n'ont pas eu ce genre de problème avant.

Plus voilà t-y pas que c'est le lobby des distributeurs de cinéma français (au main de quelques gens très riches) qui décide à la place du jury et du directeur de la programmation et de la palme.

Et c'est quand qu'ils arrêtent de subventionner le cinéma des copains / copines du gouvernement et les futures ex du président avec le prix du ticket ? quand je vais voir Gardiens de la Galaxie, ce n'est pas pour aller voir Les visiteurs 3, et encore moins le payer deux fois.

[Greenheart]

Petit bilan sir l'ostracisme du film malgré sa brillance dans un article informatif du Nouvel Observateur.

http://tempsreel.nouvelobs.com/cinema/2 ... norme.html

Même en Corée du Sud, les distributeurs ont mis la pression pour tenter d'obtenir l'exclusivité de la distribution du film contre le droit de Netflix à diffuser le film qu'il a produit.

Rappelons que le film précédent du réalisateur d'Okja, Snowpiercer (le Transperce-Neige) adapté d'une bande dessinée française n'avait même pas été diffusé en France parce que les mêmes qui exigeaient au Festival de Cannes le droit de diffuser exclusivement Okja - ont refusé de distribuer Snowpiercer - ce qui cause un dommage financier au réalisateur, tout comme le refus de distribuer Okja en Corée - et qu'on ne me parle pas de coût de distribution quand les films de cinéma sont tous diffusés aujourd'hui à partir de disque dur et projetés numériquement, tandis que les affiches sont également projetées sur des écrans HD verticaux.

C'est bien simple, on dirait une bande de racketteurs qui attendent les réalisateurs au coin de la rue pour s'approprier leurs droits de diffusion, sans quoi ils les empêcheront d'avoir des prix, tout en les empêchant dans le même temps de diffuser, voire de créer leurs films. Pourquoi le Festival de Cannes n'a-t-il pas en retour l'obligation pour les distributeurs français de diffuser forcément la totalité de sa sélection ? Et je ne parle pas du circuit art et essai ?

[Greenheart]

Vu sur Netflix.

Il s'agit d'une fable plutôt outrée avec des références assez claires et peau-de-vaches à la réalité - Monsanto est directement visé et identifiable lors de la réplique l'invention du napalm, la "méchante sœur" de la grande méchante est un quasi sosie de Thérésa May, l'actuelle première ministre de la Grande Bretagne. Les scènes dans l'abattoir sont très proche de celles tournées par les activistes végétariens en France. Les effets spéciaux sont impeccables, avec des scènes live digne de Mon Ami Totoro, le scénario bien écrit mais un peu léger, et le dénouement assez réaliste pour révolter sans choquer. Je n'ose même plus dire que les portraits des protagonistes sont excessifs, ayant déjà vu en vrai des gens de ce genre.

Ah, et les distributeurs français qui ont monté la cabale au Festival de Cannes sont les pires des hypocrites et des manipulateurs : jamais ils n'auraient distribué correctement Okja - le film froisse beaucoup trop de lobbys en France, dont des grands amis à eux.