Superstition S01E01: Chapitre premier (2017)

Les séries commencées de 2011 à 2020.

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Superstition S01E01: Chapitre premier (2017)

Messagepar Greenheart » Dim 15 Oct 2017 13:50

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Superstition S01E01: Pilot (2017)

Diffusé aux USA le 20 octobre 2017 sur SYFY US.
Annoncé en France sur NETFLIX FR.

De Laurence Andries ; avec Mario Van Peebles, Robinne Lee, Brad James, W. Earl Brown, Demetria McKinney, Diamond Dallas Page, Morgana Van Peebles, T.C. Carter, Tatiana Lia Zappardino.

Pour adultes et adolescents

Un orage dans la nuit. Sous la pluie, deux jeunes, Calvin et Arlo Hastings ont pris la fuite à travers les pierres tombales du cimetière. Calvin s’emporte : ils n’auraient jamais dû aller là-bas ; Arlo, qui tient une torche électrique, supplie Calvin de ne pas le dénoncer à leur père et demande s’ils ne peuvent pas tout simplement remettre un certain objet à sa place. Ils sortent du cimetière en franchissant le portail, et se précipitent ensuite en direction d’une grande maison victorienne illuminée, tandis que la foudre s’abat toute proche derrière eux ; ils montent quatre à quatre les marches du perron et entrent.

À l’intérieur, Calvin compose un code et l’on entend quelque chose se déverrouiller : la porte d’une chambre forte, dans laquelle il dépose un anneau. Arlo, qui est resté en arrière conformément à l’ordre du plus âgé, se demande si le bruit qu’ils viennent d’entendre dans la maison a été fait par leur père, mais par la fenêtre, Arlo aperçoit des silhouettes qui convergent en direction de la maison – apparemment des cadavres ambulants. Arlo : est-ce qu’ils peuvent vraiment quitter leurs tombes pour venir les chercher ? est-ce que c’est à cause d’eux ? Le plus âgé lui répond de rester à sa place et de se tenir tranquille à l’étage.

Puis Calvin redescend dans le hall, rejoignant leur père et leur mère, armés jusqu’au dent, tandis qu’on entend une arme électrique monter en charge. Calvin déclare qu’il y en a trop, qu’ils devraient prendre la fuite. Son père, Isaac répond sans se troubler que non : ils improviseront, ils s’adapteront, ils surmonteront. Et comme sa mère Bea arme son propre fusil, Isaac ouvre la porte d’entrée et ordonne à Calvin de remonter à l’étage garder son petit frère. Mais à peine ses parents sortis, Calvin entend le fracas d’une vitre qui explose, et son petit frère Arlo hurler.

Seize ans plus tard.

Calvin rouvre les yeux : habillé en treillis, il est à l’arrière du taxi qui le ramène qui ses parents tandis que le conducteur, Russ, un jeune blondinet chante hilare sur le tube ragamuffin qu’il passe sur sa stéréo. Russ tend alors à Calvin, lugubre, la pochette plastique du CD en lui disant d’y jeter un coup d’œil, parce que c’est lui qui chante dessus. Certes, il est encore à la rue, sans l’industrie cinématographique pour l’appuyer mais... ça va changer. Calvin répond poliment qu’on ne peut pas arrêter le talent, et Russ le confirme. Puis Russ jette un coup d’œil dans son rétroviseur et cesse de sourire, pour demander à Calvin s’il a perdu quelqu’un. Puis comme Calvin ne répond rien, Russ reprend, nerveux : il veut seulement dire que l’adresse à laquelle ils se rendent n’est pas exactement un endroit où l’on danse sur les tables. Il y a vraiment des saletés bizarres qui en sortent, vraiment bizarres.

Calvin répond à Russ qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte. Russ répond qu’il est cool quant aux Hastings, si Calvin comprend ce que Russ veut dire – mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Le taxi se gare devant l’imposante maison victorienne à la pelouse impeccablement entretenue et au drapeau américain flottant, à contrejour sous le ciel radieux : Russ déclare alors que Calvin est arrivé, et qu’il n’oublie pas de téléphoner quand il faudra lui attribuer le prix aux Grammy Awards. Calvin, qui est sorti et a mis sa casquette assortie à son treillis, ne répond rien, et gravit le perron du Funérarium Hastings – fondé en 1907, une entreprise familiale, comme le proclame la pancarte à l’entrée.

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Re: Superstition S01E01: Chapitre premier (2017)

Messagepar Greenheart » Lun 20 Avr 2020 18:13

Superstition, comme Black Lightning et la longue liste des séries de SF / Fantastique de Blackexplotation (LGBTexploitation etc.) nouveau genre, commence par nous promettre une famille de héros noirs-américains et nous sert, de la daube grosse daube, certes, mais surtout des gros perdants, avec du jeu de c. tu en veux en voilà. Plus les lois surnaturelles complètement à l'ouest et surtout à la botte du scénariste qui tire et traîne le spectateur et ses héros du point A au point B.

Ma colère est toujours la même, peu importe les couleurs de peau, les nationalités, la séparation des prétendues races ou au contraire une vision où des gens très différents à n'importe quel point de vue travaillent ensemble : les gens n'ont pas besoin d'avoir à l'écran des héros que l'on enfonce dans leur m.rde, qui n'ont quasi aucune bonne idée, aucune méthode à part rentrer dans le tas, aucun moyen intellectuel de faire le bon choix, des bons plans et de résoudre au mieux les problèmes de la vraie vie plus ou moins déguisés.

Spoiler : :
Nous n'achetons pas (au moins de notre précieux temps) des séries pour déprimer, nous faire gaver nos imaginations de faux plans, ou encore par pur voyeurisme, ou tout simplement pour se complaire dans le racisme anti-noir, anti-blanc, anti-jeune, anti-vieux etc. qui servent tous le "diviser pour régner" des méchants de la réalité : les races sont par définition le classement des êtres en fonction de leurs apparences et de leurs comportements -- donc quand une série ou un film présente un ensemble d'une certaine ethnie, cette ethnie doit au moins montrer son meilleur jour à l'écran, et pas seulement ses mauvais jours, sans quoi il s'agit d'une oeuvre toxique, qu'il s'agisse de tire-larmes à la manière des deux orphelines ou d'un slasher ou d'un polar où le spectateur se voit forcément servir un certain nombre de viandes froides à chaque épisode.

La fiction doit apprendre à nous en sortir, par le haut, et non nous conditionner plus ou moins grossièrement à n'être et ne rester que des grosses m.rdes juste bonnes pour le trottoir ou servir de chair à canon aux plus riches et aux plus pervers. Si le bien ne triomphe jamais en imagination, il a peu de chance de triompher dans la réalité et c'est un indice fort du genre de volonté qu'il y a derrière la "peak tv" que de constater à quel point la production actuelle rabaisse les héros à longueur de séries et de films.
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