Diffusé en France et à l'international à partir du 11 avril 2019 (tous les épisodes) sur Netflix FR.
De John Hyams et Karl Schaefer, avec Jaime King, Justin Chu Cary, Christine Lee, Sal Velez Jr. , Kelsey Flower, Erika Hau.
Pour adultes et adolescents.
C'est l'apocalypse zombie et toutes les familles d'un quartier tentent une sortie en direction du point de tri installé par les militaires. Tous, sauf bien sûr une famille déjà kidnappée par un psychopathe ou encore celle qui ne regarde pas en traversant. Le problème est que les militaires refusent les sans-papiers et les blessés, et plusieurs survivants se retrouvent isolés, à la merci des malhonnêtes, psychopathes et autres morts qui se relèvent avec une fringale d'enfer. Deux groupes se constituent plus ou moins, et même s'ils atteignent jamais le fameux stade censé les abriter, une horde de morts-vivants va bientôt déferler.
Plus ou moins une suite de scènes coupées de The Walking Dead.
Relativement efficace s'il n'y avait pas les sempiternels jeux de c.ns systématiquement placés pour faire avancer l'histoire et retenir les personnages dans les situations retenant l'attention. Il est par exemple particulièrement agaçant de voir les personnages faire invariablement de longues pauses dès qu'ils ont distancé seulement d'un mur le zombie qu'ils savent pourtant lancé à leurs trousses. Également agaçant les promesses non tenues de scènes spectaculaires et la caméra qui s'en détourne systématiquement, faute de budget.
Même combat pour la saison 2 : uniquement des scènes disjointes de gens qui se trahissent, se massacrent et incidemment se font attaquer par des zombies. J'ai l'impression que le message est pire encore que pour les séries The Walking Dead ->
Spoiler : :
- sur les deux premiers épisodes, la logique n'a jamais variée, si un personnage porte secours à un inconnu, il est assassiné sans coup férir à cause de cet inconnu, ce qui fait croire au spectateur qu'en cas de catastrophe, l'entraide est à bannir, le meurtre du premier venu doit être systématique (sans oublier dépouiller le cadavre). Sûr qu'à ce compte, le téléspectateur risque d'aller loin en cas de vrai coup dur à la réalité.