C'est donc cela l'effet impulse #metoo, une série où tous les personnages masculins positifs sont éliminés, et réduits à des violeurs, des pères et des professeurs incompétents, le seul "ami" potentiel est névropathe, et bien sûr l'héroïne n'est bonne qu'à essuyer deux tentatives de viol dans le même épisode, parce qu'elle aussi n'est apparemment capable que de prendre les mauvaises décisions - parce que c'est l'idée que les producteurs / scénaristes hommes se font d'une héroïne ?
Sans blague, toutes les récentes séries de super-héros sont copiées collées les unes des autres : invariablement les héros / héroïnes ont le nez dans la m.rde jusqu'au coup, n'ont aucun sens de la justice, baisse les bras ou n'ont même pas idée ce que c'est d'aider pour de vrai la veuve, l'orphelin, le genre humain et le règne animal et végétal tant qu'à faire - ils sont seulement à se préoccuper de leurs c.ls, de leur dépression nerveuse passée, présente et à venir, et sont bien entendu incapables de bâtir, d'organiser, d'être en contrôle. Les actionnaires des studios et des télévisions qui nous mijotent tout cela espère sans doute de persuader le jeune public de faire pareil, et fournit même la ligne au secours "je me suis fais violé(e), je vais me suicider, je suis devenu obèse etc. etc." dans l'espoir que leurs leçons réïtérées d'autopunition portent massivement leur fruits.
Pour en revenir à la source - Jumper le roman, où effectivement le héros manque de se faire violer au premier chapitre et c'est ainsi qu'il active ses pouvoirs (n'essayez pas chez vous), Jumper le film, où le héros selon David S. Goyer se contente de stupidement agiter une boule à neige alors qu'il est sur de la glace fragile, le film se contentait d'adapter version tout public le seul premier tome de la série, mais il avait l'avantage d'avancer. Là, bien entendu, la fine équipe qui nous produit cette micro-série va évidemment faire traîner un max les choses, et alors que dans le film, le héros se barre pour de nouvelles aventures dans le premier quart heure, l'héroïne de Impulse va encore se poser la question après dix épisodes, si j'en crois les résumés.
C'est malheureux à dire, compte tenu du potentiel de Jumper l'original, mais c'est encore une fois une série pour nous faire perdre du temps, tentant de surfer sur la vague du metoo et qui de fait enfonce la tête des filles sous l'eau froide de la Science-fantasy viré au bleu de methylène via une colorimétrie forcément forcée. Comme de toute façon c'est sur YouTube Red, une chaîne Youtube dont je ne sais même pas comment je pourrais m'abonner si d'aventure les gens qui s'en occupent se mettaient à produire des vraies séries de qualité... Scrogneugneu
et à dégager.
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