Lost In Space, le film de 1998

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Lost In Space, le film de 1998

Messagepar Greenheart » Mer 17 Avr 2024 09:41

Image

Lost In Space (1998)

Sorti au USA et au Canada le 3 avril 1998.
Sorti en Angleterre le 31 juillet 1998.
Sorti en France le 9 décembre 1998.
Sorti en blu-ray américain le 7 septembre 2010 (multirégion sous-titré français)
Sorti en blu-ray anglais le 11 octobre 2010 (identique à l'édition américaine)
Sorti en blu-ray allemand le 17 décembre 2010 (identique à l'édition américaine, piste japonaise cachée, image mise à l'échelle 4K: plutôt bonne, images de synthèses faisant plastique flouté)
Sorti en blu-ray américain SHOUT FACTORY US le 9 avril 2024 "collector" (nouveau transfert, meilleure image présumée,

De Stephen Hopkins (également producteur), sur un scénario de Akiva Goldsman (également producteur), d'après la série télévisée Lost In Space de 1965 de Irwin Allen, elle-même adoptée de The Swiss Family Robinson, le roman de 1812 de Johann David Wyss ; avec Gary Oldman, William Hurt, Matt LeBlanc, Mimi Rogers, Heather Graham, Lacey Chabert, Jack Johnson, Jared Harris.

Pour adultes et adolescents.

(space opera, prospective, fantastique) Finalement, les nations belligérantes de la Terre ont oublié leurs différences et se sont unies pour sauver notre planète. La Force Spatiale Globale Unie scrutait la galaxie à la recherche de mondes riches en eau potable et air respirable. L’hyperportail était notre plus grand espoir de coloniser l’espace, notre plus grand espoir de survie. Mais alors que nous nous préparions à nous élancer dans la noirceur de l’espace, des forces terroristes s’autoproclamant la Sécession Globale s’apprêtaient à frapper.

Le chantier de construction de l’hyperportail en orbite de la Terre, le 30 septembre 2058.

Un astronef approche du gigantesque anneau vertical et appelle à la radio : « Base de Grissom, ici Cargo 7 demandant l’autorisation d’accoster », et le contrôleur spatial lui répond : « Bien reçu, transporteur ; ici la tour de contrôle du Portail de Grissom, téléchargez s’il vous plait vos codes de sécurité. — Nous téléchargeons. — Transporteur, j’ai deux échos à l’intérieur de votre signature radar. — Je vérifie — Ils se cachent dans votre ombre. — Je ne vois rien… »

C’est alors que l’astronef cargo explose. Et effectivement deux chasseurs spatiaux se dégagent de l’épave embrasée du navire en perdition, pour attaquer l’hyperportail. « Ici la tour de contrôle du portail, postes de combats : deux chasseurs Sécessionnistes attaquent l’hyperportail. »

Dans la soute de décollage numéro 3, le pilote d’un astrochasseur chargé de la défense du portail répond : « Tour de contrôle du Portail, ici Aigle 1, je suis verrouillé et chargé, prêt à décoller. » Et la tour de contrôle de lui répondre « Bien reçu, vous pouvez décoller. »

L’astrochasseur file le long de son tunnel de lancement pour s’envoler le long de l’arc encore en construction du portail : « Jeb, où es-tu mon potes ? » demande un pilote (Don) à la radio.

A bord d’un autre chasseur (Jeb ?) un pilote noir aux yeux caramel déclare à son micro : « Cette guerre froide vient de se réchauffer. » Don répond à bord de son astrochasseurs : « Ce sont des sécessionnistes… » et Jeb de répondre : « Une autre escouade suicide de mutants. »

Don lui répond : « on y va, d’homme à homme, on les sépare. » Et d’ajouter « Okay, le dernier à tuer un méchant paye la bière. .. je vais passer le Portail, j’essaie de passer devant lui. » Jeb proteste : « ce n’est pas la procédure standard, Don. » Don précise : « Il faut que je passe à l’intérieur de ses boucliers »

Le plote mutant mitraille l’astro-chasseur de Don, sans succès. Celui-ci lâche toutefois : « Mince, ce que vous pouvez être laids de près, les gentechs ? » Son ordinateur annonce : « cible verrouillée. » Et Don d’annoncer : « En avant la musique. » Il ouvre le feu à son tour.

Et l’astrochasseur du mutant explose en une gerbe de flamme, que Don traverse en criant : « Yippee, crotte 1 dégagée. » Mais Jeb répond à la radio : « Don, il me file au train. Mince, je m’en débarrasse pas ! » Et le second mutant tire et Jeb qui crie « J’suis touché, armement déconnecté ! J’éjecte le réacteur principal. »

Et comme l’arrière de l’astrochasseur de Jeb se détache, l’astronef sécessionniste qui le poursuivit le heurte de plein fouet et explose. « Je suis bon, pas vrai ? » fanfaronne Jeb. Ce à quoi son ordinateur de bord répond : « Attention, échec des systèmes de pilotage de secours. »

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La bande-annonce officielle 720p ROTTEN TOMATOES : https://youtu.be/tsmacmhdrUs

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Re: Lost In Space, le film de 1998

Messagepar Greenheart » Mer 17 Avr 2024 10:01

Le film est très proche du pilote de la série télévisée originale (et la fin "inédite" semble plagiée sur L'orphelin de Perdide de Stefan Wul adapté par René Laloup avec Les maîtres du Temps dessins d'après Moëbius , sorti en 20 juillet 1984 aux USA), avec quelques détails plus modernes qui résonneront bizarrement si vous n'êtes plus si naïf quand aux informations officielles occidentales du 21e siècle, et par voie de conséquence, l'histoire officielle du 20e siècle.

Lost In Space, le film, est conçu comme un divertissement familial, et emprunte à l'âge d'or de la Science-fiction des années 1950 comme beaucoup d'autres films de Space Opera ou prospective spatiale du 20ème siècle, donc il y a visuellement un air de déjà vue. Le problème majeur est que non seulement il faut débrancher son cerveau -- tous les détails sont incohérents, tout est cliché tombant en porte-à-faux avec le contexte et le monde ou les technologies mises en scènes : ce sont des poses, ou si vous préférez du baratin.

De manière piquante, le personnage de Don a une réplique qui s'applique parfaitement au jeu des accords, quelque chose comme "Jupiter 2 (le vaisseau du film) se pilote tout seul, un équipage de singes dressés suffirait." et c'est exactement le cas du film. Matt LeBlanc (Friends) et les autres ont été choisi plus ou moins pour la sympathie qu'ils inspirent au public, mais Leblanc pas plus que les autres ne réussissent à convaincre qu'ils sont leurs personnages, ou que leurs personnages sont des individus qui auraient pu exister dans un futur proche. Ils ne sont pas humains, ils n'ont pas de caractères dignes de ce nom, ils n'ont pas de vie, ni avant, i après, ni pendant le film. Et ce n'est pas le scénario ou la réalisation ou les choix artistiques de la production qui aurait pu les aider à faire mieux.

Ce n'est pas que les acteurs de la série avaient davantage de présence, d'originalité ou une production plus inspirée, mais le passage à un budget cinéma et le retour après l'âge d'or du cinéma fantastique des années 1980 aurait dû sublimer le concept, en quelque sorte. Mais Lost In Space est seulement un vissage de boulon de la part des producteurs, un moyen parmi d'autres de ramasser leur fric : ils en font le minimum, maintenant je ne sais pas si le studio les aurait laisser faire autrement ou davantage.

Plusieurs séquences relèvent du jeu vidéo, il n'y a plus d'intrigue, plus de scénario, plus de personnage. Les personnages féminins ne cessent de faire la leçon ("womansplaining") à la manière de mères castratrices suggérant incidemment que le père et le pilote aient des rapports sexuels, tout comme dans la première séquence les deux pilotes usent de métaphore filée suggérant qu'ils s'embrassent, vont avoir une relation (sexuelle) stable etc. Si en condition d'aventure réelle ce genre de dialogues existent, essentiellement pour faire rire et quand tout le monde se fait ch.er, ce n'est pas naturel, et cela se rapproche plus du genre de harcèlement sexuel dont ni les femmes ni les gays ne sont avares face à des hommes hétéros ou pas intéressé.

La scène de la mère qui reproche aux deux hommes de déverser de la testostérone sonne particulièrement mal parce qu'elle leur reproche de fait est de lire un très mauvais dialogue qui sert seulement à jouer la montre. C'est de l'incompétence scénaristique, se tirer une balle dans le pied de l'immersion du spectateur dans une aventure tout public et rappellera la daube woke qui pour le coup est réellement épandée sur nos écrans par des gens qui tendent à abuser de traitement hormonaux, si l'on en croit la légende médiatique trollesque que les studios et leurs actionnaires tissent.

Spoiler : :
Savourez l'hypocrisie ignoble du père qui sourit en entendant son fils dire qu'il va sauver sa famille en remontant le temps en la forçant à rester sur Terre, alors que le père sait que la Terre et toute sa population sont condamnées sous vingt ans. Quelqu'un a oublié ce qu'il avait écrit au début du film ou bien s'en fiche.


Cependant Lost In Space le film de 1998 bénéficie par contre-coup de la stratégie depuis 2018 de nivellement par le bas des studios : tous les films limite ratés des années précédentes semblent soudain bouillonner d'idées et de talent, simplement parce que la wokisation, la débilitation et le gavage propagandaire combinée avec le traitement "science de jeu vidéo" et la censure désormais très proche de celle islamiste ou chinoise étouffe complètement toute étincelle de bon récit et gâchent tout ce dont un spectateur aurait pu naïvement ou moins naïvement profiter.

J'ai cependant eu du mal à tenir le film entier en blu-ray, que j'avais vu au cinéma à sa sortie en France. Il reste pour moi atone et relativement médiocre, tout en étant privé du charme toc de la première saison de la série originale. La première saison de la nouvelle série sur Netflix s'en tirera relativement mieux, possiblement parce la nouvelle production semblaient davantage passionnée et artistiquement d'attaque, mais le wokisme était déjà sur le seuil, avec par exemple simultanément un changement de sexe du méchant et la sempiternelle tentative de faire passer la méchante pour une gentille qui de toute manière torpillera toutes les versions de ce "perdu (et pas que) dans l'Espace"

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