par Greenheart » Dim 26 Mai 2024 13:15
Les norvégiens ont récemment enchaînés des films catastrophes de qualité, en particulier The Wave 2015, The Quake 2018, The Burning Sea 2021 sur le même thème des glissements et effondrements tectoniques. Cela a dû donné des idées à la production de The Abyss 2023, qui a dû décrocher son budget en promettant de faire la même chose pour beaucoup moins cher, toujours d'après des faits réels (la ville menacée par une mine, ce qui n'existe pas qu'en Suède, et d'ordinaire par exemple en Angleterre, les habitants sont expropriés et déportés d'office en vue de l'exploitation d'une mine en lieu et place de leur ville.
Par ailleurs, qu'il s'agisse de pomper le gaz de schiste ou l'eau potable des nappes phréatiques, ou encore d'exploiter la chaleur profonde des couches instables sous une ville aussi importante que Strasbourg, au risque de noyer des centrales atomiques situées en dessous d'un canal sur une zone sismique, nos joyeux capitalistes et politiciens avides de rétro-commissions et autres virements internationaux clearstream n'ont jamais hésité à déclencher des tremblements de terre et faire s'effondrer les maisons comme les villes ou les barrages alors que c'était parfaitement prévisible.
Mais la production de The Abyss s'en fiche : ils sont seulement là pour faire du fric avec des pots-de-vins Diversité Equité Inclusion et manger sur le budget de leur film. Le problème était que pour tourner un film, il fallait un scénario... Rien de grave : d'une part un bloc-buster chinois nommé Cloudy Montain était déjà sorti en 2021 sur cette fois quasiment exactement le même sujet (un forage de tunnel en montagne destabilise en l'inondant un réseau de cavernes sous la ville la plus proche et le sol s'ouvre sous les pieds des passants).
La progression du film chinois largement copié, en inversant une ou deux séquences (tous les films catastrophes se ressemblent, non ?) et parce que le budget n'y est pas, et qu'on prétend s'inspirer d'une vraie ville, d'une vraie mine etc. vraisemblablement, Chat GPT se chargera de tricoter l'imitation générique.
Personnellement j'aurai plutôt opté pour tourner un film sur le tournage d'un film catastrophe qui prétendait utiliser la catastrophe imminente pour se faire du fric en faisant cracher Netflix et Black Rock / Vangard / la Chine pour les pots-de-vins DEI, et qui se retrouvait, férocement au milieu de la vraie catastrophe avec son équipage diversement équitable inclusif rêvant de décrocher la palme woke à Cannes 2024.
Mais à l'évidence, le quotient intellectuel, l'intégrité ou voire simplement la cinéphilie (et je ne parle pas de l'amour des chiens, encore qu'il aurait sans doute été bien vue d'ajouter au cocktail une femme enceinte bouffée par une chasse à cour illégale menée par les copains du présidentissime et le chef de la gendarmerie donc de l'enquête, tandis que les experts bossent ou sont très proches de ceux qui s'occupent des chiens de la chasse à cour) n'y était pas.
Le résultat est bien sûr nullissime : des acteurs atones, des dialogues et des personnages copiés collés venant sans arrêt comme des cheveux sur la soupe, la musique informe impossible à mémoriser, le joue-la montre jusqu'au dernier tiers du film sinon dernier quart parce que pas de budget pour les effets spéciaux pourtant très médiocres --- et le plus dérangeant, la woketterie épouvantable des personnages principaux rattrapées par l'ensemble du genre humain représenté à l'écran comme des lemmings :
* les sirènes d'évacuation d'urgence (déclenchées le plus tard possible évidemment) hurlent ? pour une population qui est censé connaître le risque d'effondrement ? Personne ne bouge.
* Il faut partir d'ici et même le lampadaire nous tombe dessus pour le souligné et il y a un trou énorme avec les téléphones portables de djeuns abandonnés autour ? Personne ne bouge.
* Il ne faut surtout pas aller à Kiruna ? Tout le monde y va.
* On cherche depuis le début du film où est un plouc nommé je crois Simon ? Il est à son école, là où il devrait être en journée. Et bien sûr lui non plus n'a pas évacué quand les sirènes ont sonnée.
* Le goudron de la route s'affaisse sous les yeux de tout le monde : on continue de papoter comme si de rien n'était.
* La voiture n'arrive pas à sortir de l'affaissement : on ne débranche pas sa ceinture, on n'essaie pas de la couper alors qu'il y a un cutter dans la boite à gant, on attend seulement que la voiture descendre de deux mètres sous terre et les passagères attendront le signal de la production pour le moment Kodack alors qu'elles n'étaient même pas attachées par leur ceinture.
* Aucun comportement valide pouvant servir de modèle de survie au spectateur : tout est pompé dans d'autres films sans tenir compte de ce qui arriverait dans la réalité, la réussite ne dépend que des scénaristes.
* Les "héros" sont les seules forces d'intervention / sécurité / secours / policière etc. ... pour toute la région. Pas l'ombre d'un préfet, ou d'une défense civile à par cette demi-douzaine appartenant tous à la même famille recomposée.
Le propos soit-disant écologique du film n'est que du marketing : personne n'en débattra ou ne développera. Passons sur la wokette en chef qui passe pour une névrosée incapable d'avoir prise sur sa propre équipe, de prendre une décision, mère de famille qui ne sait pas où sont ses petits cochons qui de toutes manières ne font rien de ce qu'elle peut exiger au nom de leur propre survie le danger étant évident : sont-ils drogués, lavés du cerveau etc. Pourtant on ne les montre ni accros à Tik-tok, ni piqués au vaccin contre le covid (car c'est bien à cela que ressemble la brume mentale chez les jeunes et les moins jeunes) et encore moins nous montre-t-on d'où il viendrait que quelqu'un a eu l'idée de bâtir une mine sous une ville et une ville au-dessus de la mine, et probablement d'un gouffre géologique dont l'existence était forcément connue depuis très longtemps, les mines n'étant pas forées sans un minimum d'expertise géologique.
La réalité étant que la production ne jure que par des jeux de c.ns, parce qu'elle ne sait pas écrire autrement un film, et surtout elle se pisse dessus à l'idée de vexer ou menacer potentiellement le moindre lobby : vous pouvez crier autant que vous voulez au réchauffement climatique, à la pollution et l'empoisonnement des masses ou à l'extinction des espèce, y compris la nôtre, il ne s'agirait pas d'être trop convaincant, trop explicite ou de rendre la population plus lucide ou lui faire le cadeau d'un instinct de survie digne de ce nom, en lui suggérant des solutions qui fonctionnent dans la réalité.
The Abyss 2023 est l'archètype du film Netflix miteux / piteux vain et malsain, une perte de temps assortie de la pollution sans nom du streaming.
Comparez avec Cloudy Mountain, The Wave, The Quake, ou encore plusieurs crans en-dessous The Burning Sea.
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...d'un G qui veut dire Greenheart !
