Orange mécanique, le film de 1971

Les films sortis de 1961 à 1980.

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Orange mécanique, le film de 1971

Messagepar Greenheart » Mar 24 Mai 2022 14:03

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Clockwork Orange (1971)

Attention, ce film bien que pertinent est très violent et ne doit pas être regardé si vous êtes en situation de faiblesse ou menacé, ou si vous avez déjà subi des agressions littérales ou figurées dans la réalité. Le film lui-même n’est pas toxique mais met en scène des comportements toxiques qui peuvent nuire par ricochet.

Sorti aux USA (limitée) et au Canada le 19 décembre 1971.
Sorti en Angleterre le 13 janvier 1972.
Sorti aux USA le 2 février 1972.
Sorti en France le 21 avril 1972.
Sorti en blu-ray américain le 23 octobre 2007.
Sorti en blu-ray américain 40ème anniversaire le 31 mai 2011.
Sorti en blu-ray 4K américain le 21 septembre 2021.
Sorti en blu-ray 4K français le 22 septembre 2021.

De Stanley Kubrick (également scénariste), d'après le roman d'Anthony Burgess; avec Malcolm McDowell, Patrick Magee, Michael Bates.

Pour adultes.

Un jeune homme inquiétant avec des faux cils à un seul œil vous fixe en sirotant un verre de lait vautré sur divant du Moloko Plus, un bar à lait aux murs pints en noir et aux tables et fauteuils en forme de femmes blondes nues jambes écartées ou cul en l’air. Et qu’est-ce qui le préoccupe avec ses trois comparses du même âge habillés comme lui en tenue de cricket blanc et chapeau noir ? Comment ils vont s’offrir une nuit d’ultra-violence. Réponse : en allant massacrer à coup de battes de base-ball et de coups de pieds un ivrogne sans-abri qui chantonne une vieille balade avachi dans un passage souterrain désert. Rien d’exceptionnel en France en 2021, ni en Angleterre.

Et pour la suite de cette nuit festive, la bande en rejoint une autre en train de violer une jeune fille à cinq dans un théâtre désaffecté, là encore rien ne se passe pas toujours les jours en France, mais plutôt dans des caves. Mais le défi que lance le héros permet à la jeune fille de prendre la fuite, tandis que les « Billy Boys » s’élancent couteaux à cran-d ’arrêt ouverts au point. Les couteaux font long feu face à la brutalité absolue et alors que les « Billy Boys » sont à terre, le héros entend la police arriver et siffle le départ. Mais la nuit n’est pas terminée : la bande part cette fois pour la campagne, là où il fait vraiment noir.

Roulant à contre sens, ils envoient une camionnette dans le décor, puis arrivent à destination : une villa « chic » isolée aux grandes baies vitrées, où un auteur travail tranquillement à son tapuscrit. On sonne à sa porte, et comme il se demande qui cela peut bien être, son épouse va à l’interphone : un jeune homme insiste, c’est une question de vie ou de mort, il y a eu un accident, il veut téléphoner. L’épouse demande la permission à son mari, qui dit de le laisser entrer, et la bande entre avec ses battes de baseball et ses nez en forme de pénis, pour tabasser le couple en chantant « chantons sous la pluie ». Puis le héros viole l’épouse devant son mari.

La soirée d’ultra-violence étant achevée, la bande revient, un peu fatigué de tant d’efforts, au Moloko Plus pour un verre de lait, une table à côté de stars de la télévision qui rigolent. Or la bonde attablée se met à chanter l’hymne à la joie, et le héros en frisonne du haut en bas de sa colonne vertébrale. Comme un de ses « frères » interrompt la chanson en imitant un pet, le héros le frappe de sa canne. Choqué, son « frère » ne veut plus être son « frère » et vide son sac. Cela ne va apparemment pas plus loin.

Le héros retourne seul à son appartement dans un immeuble aux halls encombrés de poubelles répandues, aux fresques taguées d’obscénités, à l’ascenseur en panne (là encore votre zone de non droit française). Ayant pissé, il va caresser son python, puis veut conclure la soirée à la perfection en passant dans son formidable système stéréo une minicassette de sa rockstar absolue : Ludwig Van Beethoven, dont le poster géant surmonte le lit. Et sur la musique il fantasme sur des images d’attentats, de meurtres, de vampire. Le lendemain matin, sa mère vient frapper à sa porte : Alex ne veut pas être en retard à l’école.

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