Scénaristes d'une ignorance crasse du genre Science-fiction et qui prennent probablement les spectateurs pour des c.ns.
Le synopsis officiel du film est faux.
Une colonie minière est attaquée, la femme qui le signale se contente de parler d'un "premier contact" et son correspondant ne demande aucun détail, juste une confirmation d'un "premier contact", qui en fait n'existe pas puisque la femme n'a jamais été en contact avec l'envahisseur, un contact supposant un visuel, un dialogue, un toucher, bref un minimum de présentations paisibles. Plus ce n'est pas une nouvelle espèce extraterrestre puisque le truc squatte des corps humains : c'est un parasite et dans les deux cas, ce n'est pas un premier contact puisque l'hôte est humain, et l'extraterrestre est forcément un nuisible car l'hôte ne retient pas son libre-arbitre, et dès lors, le parasite n'a aucun droit et certainement pas celui d'être soustrait à un "génocide".
Autrement dit le scénariste (et bien sûr les personnages) n'ont jamais vu Rencontre du Troisième Type, ni Alien et n'imaginent même pas l'existence de pirates parfaitement humains qui viendraient s'approprier leurs gains miniers ou autre. Il ignore visiblement que l'information ou la lumière elle-même a du mal à voyager instantanément d'un point à l'autre de l'univers et considère qu'un smartphone actuel suffit (Doctor Who se permettait au moins de le modifier avec son tournevis magique).
Une fois de plus zéro notion de quarantaine, et c'est devant un comité d'accueil bouche bée que les zombies entre et bouffent les premiers. Les gardes font même des sommations après qu'un des leurs se soit fait bouffer. La responsable de l'opération reste immobile devant une porte vitrée avec un zombie qui arrive avec une arme lourde à la main et c'est une simple porte vitrée, même pas un sas pressurisé aux vitres blindées. Cela tire de tous les côtés et tout le monde reste tranquillement au milieu et se déplace le plus lentement possible (je suppose que le décor n'est pas si vaste et que la caméra serre au maximum tous les plans). Et nous sommes encore dans un monde à la physique de (mauvais) jeu vidéo où l'on ignore la notion de ricochet ou le fait qu'un corps touché par une balle d'un certain calibre et d'une certaine vélocité tend à se déformer et exploser.
Pour s'économiser un max de décors (sur les trois utilisés en plus de l'écran vert ?) et costumes, tout est contemporain. Bonjour et surtout au revoir le dépaysement et le merveilleux SF. La colorimétrie est forcée fluo pour faire genre Science-fiction, le problème étant qu'il n'y a rien à voir d'extraordinaire (ce n'est pas Blade Runner) et que c'est super-mal cadré, et si Mylène Farmer a été capable d'imiter Kubrick tout en chantant la douceur de la peau de ses fesses et qu'elle est une catin, pourquoi la production de Cosmic Sin en serait incapable ?
Question cascade Bruce Willis fait encore plus statique que dans sa daube précédente : il reste assis au bar tandis que ceux qui viennent l'attaquer (pourquoi ?) tombent gracieusement autour de lui, les effets sonores rajoutant le bruit de ses coups au moment de l'impact supposé.
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