par Greenheart » Mar 27 Avr 2021 16:43
Quelqu'un n'a pas encore compris que lorsqu'on promet une mission sur Mars, on veut voir une mission sur Mars.
Une grosse bouse comme Netflix sait si bien les accumuler sur son service de streaming (mais j'ai cru comprendre qu'Amazon Prime le diffusait au Canada), dans la lignée de Life sans le budget pour une créature extraterrestre qui bouffe tout le monde : Les "héros" semblent avoir été recrutés pour leur mission suite à un concours de débilité et maladie mentale et se livrent à un carnaval de jeux de c.ns, dont le point de départ et le point d'arrivée sont deux énormes jeux de c.ns.
Le film démarre parce qu'un technicien s'est retrouvé enfermé à bord du vaisseau spatial avant son décollage : personne ne vérifie les entrées et les sorties sur la base, personne ne constate d'anomalie dans le vol malgré le problème de différence de masse, personne n'a détecté le CO2 émis par le "passager clandestin" qui n'en est pas un, il a son badge mais celui-ci n'est pas équipé d'une puce RFID et il n'a aucun superviseur qui s'inquiéterait de quoi que ce soit si jamais il ne fait pas son boulot, part avec l'oxygène, le cuivre ou les circuits imprimés, se suicide ou pose une bombe.
La capitaine de la mission passe son temps à psychoter (c'est-à-dire avoir l'air constipé et débiter ses répliques d'exposition) et quand elle doit prendre la seule décision humainement et scientifiquement possible de rebrousser chemin, elle décide de continuer la mission alors qu'ils n'ont aucune chance de l'accomplir sans mort d'hommes, parce que vous comprenez, la mission devra être reportée.
Et ce "film" sort au moment même où Thomas Pesquet rempile à bord de l'ISS et où tout le monde peut se rendre compte que les astronautes sont d'abord recrutés chez des gens qui ne perdront pas leurs nerfs au premier caca à bord.
Stowaway : par des débiles, pour des débiles (profonds).
...d'un G qui veut dire Greenheart !