Cela n'était possible autrefois que parce que le copyright américain n'avait pas été renouvelé ou le droit des auteurs français était tombé dans un domaine public aujourd'hui menacé de privatisation et déjà bien foulé au pied par Disney (Mickey Mouse etc.) et autres fondations (Métropolis, Peter Pan) sans oublier les inénarrables tours de passe-passe des éditeurs français estimant avoir plus de droits que les auteurs (y compris de livres dont ils avaient abandonnés les droits. Comment est-ce possible aujourd'hui ?
Un début de réponse serait qu'avec les quasi-monopoles qui se mettent en place, les banquiers et autres fonds de pensions qui trustent les droits d'exploitation tendent à s'emparer des œuvres dont ils ont "acquis" les droits d'exploitation pour construire des "produits" à base de copier coller dont des hommes (et femmes) de paille s'arrogent ensuite la paternité artistique (par exemple Player Number One pillant et spoilant l'intégralité du film The Shining de Kubrick auquel on reprochait à l'époque d'avoir trop ajouté d'éléments par rapport au roman The Shining de Stephen King). Mais il faudrait enquêter pour le vérifier.
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Donc prenez bien garde désormais si vous parlez d'un film de toujours ajouter au minimum sa date de sortie au cinéma, à la télévision, disque, streaming ou VOD, ce qui n'est pas toujours évident car les films ne sortent pas toujours et les dates de diffusions multi-formats ne sont pas toujours connues ou exactes (beaucoup d'annonces, beaucoup de délais, de changement de titres). Plus cette situation peut conduire à la même escroquerie que les USA semblent mener tambour battant à grande échelle pour s'approprier le mérite de toutes les inventions ou exploits scientifiques, voire victoires militaires, désormais en censurant / réécrivant ouvertement les réseaux sociaux et les encyclopédies en ligne.
Gageons cependant que si quelque amateur sortait un film "Avatar" et autre "Loki", vous pouvez être certain qu'un juge et son procureur de la "justice couchée" s'empresseraient de condamner ou de faire durer le procès jusqu'à la ruine de la production la plus indépendante et la plus originale, tout en pillant le scénario de l'insolent rival,
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