Max Reload and the Nether Blasters, le film de 2020

Infos et retours sur les films sortis ou à venir au cinéma.

Comment avez-vous trouvé ce film ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
0
Aucun vote
Bof...
1
100%
Correct.
0
Aucun vote
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

Max Reload and the Nether Blasters, le film de 2020

Messagepar Greenheart » Jeu 13 Mai 2021 09:38

Image

Max Reload and the Nether Blasters (2020)
Traduction : Max Recharge et les Exploseurs du Néant.

Sorti aux USA le 7 août 2020 (Drive in et internet).
Sorti en blu-ray US le 11 août 2020.

De Scott Conditt et Jeremy Tremp (également scénaristes) ; avec Tom Plumley, Hassie Harrison, Joey Morgan, Greg Grunberg, Martin Kove, Kevin Smith, Richard Lippert.

Pour adultes et adolescents.

Des pyramides dans le couchant désertique. Une amulette d’Anubis dans une main, une torche à l’autre, un homme barbu en tunique parcourt les couloirs, trouve une inscription, pose sa main à l’amulette dessus et déclenche l’ouverture d’une porte secrète basse. Suivant le tunnel obscure, il arrive dans un temple où se trouve une vasque obstruée par une dalle de pierre. Le barbu pose son amulette et un prêtre encapuchonné à bracelets d’or pose son amulette d’Horus sur la surface vitreuse de la vasque. La surface s’illumine de constellations.

S’en suit une sorte de partie d’échec où le prêtre et le barbu déplacent leurs amulettes respectives, le barbu de sa main, le prêtre par une simple passe. Des tâches d’encre noire semblent apparaître là où le prêtre pose son amulette et comme l’amulette d’Anubis confronte le prêtre quatre fois, la terre se met à trembler, le plafond à crouler, les yeux du prêtre s’illuminent de rouge et comme il écarte ses mains, une décharge d’énergie rouge se met à courir d’une paume à l’autre. Le barbu sort une dague, le prêtre referme ses mains, catapultant une bille d’énergie en direction du barbu, qui est vaporisé. Alors la pyramide entière est à son tour vaporisée.

De nos jours, dans l’univers médiéval fantastique virtuel d’un jeu vidéo de rôles massivement jourable. Max Reload, Lizzi 3, P0rkchop sont connectés jouant les rôles d’un grand barbare, d’une prêtresse et d’un nain. Comme Max engage le combat contre un genre de démon minotaure géant aux yeux rouges, le Nether Cragon, les deux autres qui n’étaient pas d’accord soupirent : ils vont encore devoir lui sauver sa vie virtuelle. Derrière leurs écrans d’ordinateurs respectifs, les jeunes joueurs s’agitent puis se concentrent. Reggie (P0rshop, le nain) sonne vite la retraite, mais trop tard : ils sont virtuellement massacrés.

C’est alors que débarque flottant des les airs virtuels MM0W1ZARD, un personnage de sorcier virtuel qui reste invisible tant qu’il faut combattre les monstres et n’apparait que quand les héros sont morts : il n’a alors plus qu’à achever la créature et ramasser les trésors – et tout ce que les héros avaient. Lizzi est furieuse : s’ils avaient travaillé en équipe, ils auraient les objets de la quête. Max soutient en retour qu’il aurait pu vaincre le monstre seul, et part dans une tirade à la gloire de son personnage. C’est alors qu’une décharge frappe le joueur, mais aucun de ses compagnons virtuels n’ont rien remarqué, et Lizzie lui assure qu’il n’a plus d’équipe.

C’est alors que Max réalise qu’il a joué toute la nuit durant, que le soleil est levé. Il se précipite dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner. Quelqu’un lui pose alors le canon d’un pistolet sur la nuque. C’est son grand-père, un ex soldat également fou de jeu vidéo, qui prétend lui rappeler qu’il faut toujours être prêt. C’est un pistolet à l’eau – mais rempli d’une boisson alcoolisée. De fait, le grand-père de Max lui rappelle, une lettre à l’appui, que l’école technique lui rappelle que sa candidature est toujours acceptée et qu’il peut commencer le semestre prochain – il peut avancer l’argent. Puis il assure Max qu’il peut être un héros dans sa propre vie pourvu qu’il laisse un peu tomber le jeu vidéo. Sorti de la maison, Max découvre que sa voiture ne démarre pas : soit il reste à la maison pour jouer davantage, soit il prend son vélo pour aller travailler.

ImageImageImageImage
ImageImage

***



La bande annonce officielle HD : https://www.youtube.com/watch?v=-7hjFVMCW5o

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10828
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Re: Max Reload and the Nether Blasters, le film de 2020

Messagepar Greenheart » Jeu 13 Mai 2021 10:02

Très proche d'un film de cosplayers ou youtubers, Max Reload est sans doute le plus abouti du wagon de ces "directs en streaming" semblant "faits à la maison" avec des acteurs semblant amateurs, s'efforçant de racoler les fans de Kevin Smith et sa bande de potes plutôt sympathiques mais pas vraiment charismatiques. Cela représente à cette échelle très modeste de budget et de relations, une somme de travail considérable que pour ma part j'admire et j'applaudis à deux mains... mais force est de constater que le plaisir en retour demeure très inférieur à la seule lecture d'une nouvelle de quelques pages écrite avec un minimum d'ingéniosité et de culture dépassant le jeu vidéo, qui est tout de même un média terriblement caviardé et pré-digéré où le plus souvent les droits d'auteurs sont niés ou captés par des informaticiens qui ne savent ni écrire ni raconter, seulement coder et produire, et dont le seul but est de capter l'attention, pas de raconter, instruire, transmettre quoi que ce soit d'autre que la soif de consommer, celle qui ronge et ruine et n'apaise simplement jamais.

Le résultat est honorable et attire l'attention les cinq premières minutes pour vite s'étaler à cause d'une écriture réduite à des expositions successives : qu'il s'agisse d'un court-métrage pastichant un reportage sur le triste sort d'une start-up de jeux vidéos dans les années 1980 ou d'un dessin relativement animé, ou des différents personnages rencontrés par les héros débitant leur texte, les auteurs semblent complètement ignorer les bases du conte, du théâtre, et donc du film où le dialogue (la narration) doit être action, et l'action dialoguée, sans quoi on s'ennuie fort et si l'on est un peu fatigué, on s'endort. De même, les personnages se réduisent à des clichés, leurs initiatives ne servent qu'à faire avancer le film du point A au point Z, l'univers et les lois surnaturelles (lesquelles ?) sont réduits à de très vagues indices et là encore ne servent qu'à enchaîner les scènes, criblés de trous de scénarios. Enfin les scènes d'action consistent à se courir après avec des gants virtuels ou des fausses armes de jeux vidéos, avec l'énorme problème que personne ne sait apparemment se battre, ce qui limite l'intérêt des bagarre.

Max Reload vient après plusieurs films ou épisodes de série avec pour héros des gamers, et si le scénario dépasse haut la main un Ready Player One dont l'intérêt est inversement proportionnel au nombre de franchises à l'écran, ou l'une de ces horribles séries anglaises diabolisant les jeux vidéos tout en gavant de propagande woke et en promettant du sexe glauque, il n'arrive pas à la cheville de l'épisode de Dimension 404 : Polybius avec lequel il coïncide en tous points sauf les personnages (un pacte avec un démon pour concevoir un jeu vidéo), tandis que l'épisode de la même série Impulse raconte aussi l'histoire d'une gamer qui ne peut pas s'empêcher de jouer plutôt que d'avancer professionnellement.

Un autre point de comparaison est Offline - La vie n'est pas un niveau bonus, apparemment encore visible sur Netflix, ce film allemand avec pour héros un gamer qui voudrait être aussi viril que ses héros de jeux massivement multijoueurs et se fait voler son personnage. Du coup il se retrouve à accomplir une quête, non dans le virtuel ou une réalité de Fantasy, mais dans la réalité tout court. Le seul point de contact avec Max Reload devient les personnages de Gamers, il n'est donc pas la source d'inspiration de Max Reload.

En conclusion, Max Reload est une déception écrite en mettant bout à bout des séquences soignées pour ce petit budget, mais vaines bien que pour des fans et par des fans. C'est un boulot meilleur que beaucoup de productions plus professionnel du point de vue de la passion, mais c'est du réchauffé et l'on y perd quand même son temps.

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10828
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56


Retourner vers Cinema

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 6 invités