Wolfen, le film de 1981

Les films des années 1981 à 2000.

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Wolfen, le film de 1981

Messagepar Greenheart » Dim 16 Mai 2021 09:08

Image

Wolfen (1981)
Traduction : lupin.

Noter qu'il existe plusieurs montages de ce film et que le montage actuel n'est pas la version du réalisateur.

Sorti aux USA le 24 juillet 1981.
Sorti en France le 3 mars 1982.
Sorti en blu-ray américain le 2 juin 2015 chez Warner Archive, multirégions (anglais DTS-HD Master Audio 5.1 (48kHz, 24-bit) sous-titré anglais).
Sorti en blu-ray anglais le 9 mars 2020 HMV Exclusive.

De Michael Wadleigh, sur un scénario de David M. Eyre, Jr., Michael Wadleigh, Eric Roth, d'après le roman The Wolfen de Whitley Strieber de 1978 ; avec Albert Finney, Diane Venora, Edward James Olmos, Gregory Hines, Tom Noonan.

Pour adultes

New Tork dans le couchant. Au sommet d’une des piles du pont de Brooklyn, deux amérindiens libèrent un pigeon. Plus loin sur la rive, un quartier en ruine est en cours de démolition. Dans l’église aux vitraux crevés, quelque chose regarde un hélicoptère passer à travers le toit dépourvu de tuiles. Et à deux pas de l’église, un riche politicien nommé Van der Veer pose la première pierre d’un édifice.

La nuit est tombée. Le même Van der Veer revient en limousine d’une fête et ordonne à son chauffeur qu’ils se rendront avec sa dame à son penthouse (= luxueux appartement au dernier étage d’un immeuble résidentiel)... mais pas sans faire un arrêt à Battery Park (le parc des canons, au bout de l’île de Manhattan).

Devant son écran, une employée de la société de surveillance chargée de la sécurité de Van der Veer s’inquiète : mais que va-t-il faire à six heures du matin à Battery Park ? Un collègue lui répond cyniquement que Van de Veer va visiter ses ancêtres, et son supérieur, à l’écran d’à côté intervient : Van de Veer va faire tout ce qu’il peut vouloir faire là-bas.
Dans la limousine, la blonde qui accompagne Van der Veer s’enfile un rail de cocaine. Une silhouette furtive traverse le pont avant que la limousine blanche ne le passe. Puis lance une bouteille sur le capot de la limousine. La blonde pousse un cri de frayeur, la limousine continue. C’était l’un des deux indiens qui se trouvaient au sommet de la pile du pont plus tôt dans la journée.

Ils s’arrêtent à Battery Park, à côté des ruines, et lâche leur lévrier pour qu’il fasse ses besoins. La blonde va à des carillons qui semblent la fasciner, puis ils vont se promener jusqu’à la pierre posée plus tôt dans la journée, désormais ornée d’une plaque qui dit : « Réplique du premier moulin à vent d’Amérique, un moulin hollandais horizontal dressé sur ce site en 1625 par Peter Vander der Veer. » Et effectivement un tourniquet à voiles triangulaires est animé par le vent. Comme elle réalise qu’elle est seule avec son lévrier, la blonde appelle plusieurs fois Chris, et le chauffeur de la limousine, inquiet descend du véhicule. Alors Chris Van der Veer jaillit de derrière une voile en rugissant, et la blonde éclate de rire. Le chauffeur est rassuré.

Mais quelque chose approche du moulin. Le lévrier s’enfuit. La chose suit le chauffeur, qui s’arrête. Un carillon d’une horloge sonne dix heures. Le chauffeur se remet à marcher sur la grille en fer. S’arrête à nouveau puis entendant grogner se retourne, dégaine son arme. Sa main arrachée avec le pistolet s’envole dans les airs. Pendant ce temps, Van der Veer s’allume une cigarette. Il est alors intrigué par quelque chose dans le moulin, et appelle Pauline. Van der Veer est alors projeté contre un tronc d’arme, et Pauline s’écroule tandis que son collier de perles ensanglanté explose.

Le lendemain, Dewey Wilson un ancien capitaine de la police de New-York se lève, va acheter en survêtement un café et des journaux, puis il rappelle la police, et s’étonne que son patron Warren soit levé si tôt : en fait, ils ont un problème – un cauchemar à Battery Park, trois cadavres, avec de la mutilation, possiblement une agression sexuelle, du démembrement et peut-être même du cannibalisme. Wilson répond qu’il adorerait voir ça mais qu’il est en retard pour la messe et il a un rendez-vous important au golf. Warren répond qu’il va voir ça, parce que c’est bizarre et très étrange, tout comme lui, Wilson. Donc, c’est retour au boulot. Et s’il est à Staten Island, il n’a qu’à voler pour arriver sur la scène du crime.

C’est donc en hélicoptère que Wilson débarque en survêtement à Battery Park avec ses journaux et ses provisions sur le bras. Il commence par prendre un autre café, puis retrouve Warren au bord de l’eau. Wilson demande alors qui a été tué, le gouverneur ? Warren lui répond que c’est quelqu’un de plus important, un président potentiel. Warren demande à Wilson de jeter un coup d’oeil autour, de « renifler ». Puis comme Wilson voit le maire arriver, il le salue. Le maire l’ignore. Déclare que c’est merveilleux, qu’est-ce qu’il va se passer après. Puis il demande à Wilson ce qui a bien pu se passer. Pas un vol, apparemment.

***

Spoiler : :


La bande annonce HD officielle : https://www.youtube.com/watch?v=L46RneepoxQ

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Re: Wolfen, le film de 1981

Messagepar Greenheart » Dim 16 Mai 2021 09:35

Très supérieur à Silver Bullet / Peur Bleue et pourtant également adapté d'un roman et partant du mythe du loup-garou, avec de la même manière les meurtres qui tombent à intervalles réguliers, mais cette fois le film suit à la fois la progression d'une enquête policière et celle d'un film d'horreur, mais ancré dans un univers urbain : quand Stephen King s'efforce de rallier le lecteur avec du soap nombriliste et un certain mépris des habitants de sa petite ville, les auteurs de Wolfen se concentrent sur l'enquête et la description minutieuse de l'envers du décor des grandes villes. La scène de la morgue par exemple, tout en esquivant le gore, accumule les petits détails véridiques comme l'aiguille de la balance à peser. Conséquence, une immersion plus grande dans le récit, renforcée bien sûr par les effets sonores remarquables pour l'époque.

La fin du film m'a paru précipitée et plus convenue. De ce que j'ai pu comprendre, le studio n'a pas laissé terminer le tournage par le réalisateur et l'a forcé à sortir de le film avec un montage en l'état de ce qui avait été tourné.
Spoiler : :
C'est aussi arrivé à Joe Dante pour son Explorer et il y avait le même problème de fin forcée, et il faut noter que dans le cas d'explorer il y avait volonté de nuire du studio afin d'empêcher Joe Dante de faire de l'ombre à Spielberg, et ce genre de sabotage semble monnaie courante à Hollywood.
Le blu-ray du film a en plus été amputé d'une scène où Tom Waits jouait en live une chanson du film, "pour des raisons de droits", mais je trouve curieux que les droits ait pu expiré après seulement 2007 : quand on chante une chanson dans un film, la chanson est censée appartenir au film. Mais il est vrai qu'en ce moment de plus en plus de gens très riches prennent de très grandes libertés avec le droit en général et les droits d'auteurs en particulier.

En conclusion, Wolfen fait forte impression jusqu'à ce qu'il rate la dernière marche, celle du final impressionnant mais incohérent :
Spoiler : :
les portes, ça se ferme et les loups ça ne volent pas.


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