Les russes peuvent produire de bons films de genre, mais nous sommes ici dans le cas de figure où les acteurs sont de bois, les dialogues sans intérêts, le scénario creux, le rythme laborieux dépourvu d’idées intéressantes. Comme dans beaucoup d’exemples récents, on peut se poser des questions sur le degré de culture SF de la production, parce que sur le thème de l’isolation dans une base perdue au milieu de nulle part, nous ne manquons pas de réussites cinématographiques spectaculaires (La chose venue d’un autre monde, La variété Andromède, Alien, Mimic etc.).
La production n’a apparemment pas plus de notions scientifiques alors que le film est tourné en pleine pandémie COVID,
Concours de stupidité sans nom, The Superdeep m’a rappelé les récents « films » avec Bruce Willis comme Cosmic Sin et Breach. On ne peut même pas dire comme pour un certain nombre de daubes chinoises qu’il y a un effort au niveau de la forme, des effets spéciaux, du budget. S’il y a eu du budget, il doit s’être retrouvé super-profond dans la poche de quelqu’un, et certainement pas à l’écran. En attendant, si vous ne voulez pas vous-même l’avoir super-profond dans votre anatomie, ne perdez pas une seule seconde de votre temps et fuyez The Superdeep, en quelque format que ce soit. Et le Covid n’a jamais excusé une écriture, une réalisation et un jeu d’acteur de m.rde.