Le Chat Noir, le film de 1934

Les films sortis de 1921 à 1940.

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Le Chat Noir, le film de 1934

Messagepar Greenheart » Ven 25 Juin 2021 16:29

Image

The Black Cat (1934)
Autre titre : The Vanishing Body (le cadavre disparu).

Sorti aux USA le 7 mai 1934.
Sorti en France le 13 mars 1936.
Ressortie aux USA le 19 août 1938.
Sorti en Angleterre le 10 mars 1939.
Sorti en blu-ray américain le 18 juin 2019.
Sorti en blu-ray français le 25 juin 2019 (blu-ray + DVD Elephants Film)

De Edgar G. Ulmer, sur un scénario de Edgar G. Ulmer, Peter Ruric et Tom Kilpatrick : inspiré d'un récit d'Edgar Allan Poe ; avec David Manners, Julie Bishop, Bela Lugosi, Boris Karloff.

Pour adultes

(horreur fantastique) La cohue des passagers à la sortie de la gare Grand Central de New-York City, le départ d’un autre train de nuit cette fois de Paris : à bord de l’Orient Express, la police contrôle passeport de jeunes mariés, Monsieur Peter Alison et Madame Joan Alison, deux jeunes mariés tout à leurs câlins. Madame demande à Monsieur s’il a faim. Pas vraiment, répond Monsieur, mais ils éclatent de rire. Madame avoue qu’elle meurt de faim. Puis le chef de wagon vient s’excuser, il y a eu une terrible erreur : quelqu’un d’autre va voyager avec eux dans le même compartiment. L’intrus en question survient, et propose de se débrouiller dans un autre wagon, mais Monsieur affirme qu’il n’y a pas de problème l’intrus s’installe. L’arrivé de l’inconnu a jeté un froid, et ce n’est que lorsqu’un choc fait tomber un bagage que Monsieur Alison et le nouveau venu rattrape précipitamment que les présentations se font et que l’inconnu — le docteur Vitus Werdegast — explique qu’il fait le voyage pour visiter un vieil ami.

Comme le jeune couple s’est endormi, Werdegast commence à caresser les cheveux de la jeune femme. Surpris par le réveil intempestif du mari, il demande l’indulgence explique qu’il y a 18 ans il a quitté une jeune fille qui ressemblait tellement à Joan Alison. Pour aller à la guerre. C’était son épouse à lui. Puis il parle d’une prison où beaucoup d’hommes sont allés, mais bien peu en sont revenu. Lui en est revenu, après quinze années. Le train s’arrête dans la nuit et par une pluie battante. Quelques passagers descendent, dont le jeune couple et l’inconnu. Ils embarquent dans le bus de leur hôtel tandis que les éclairs et le tonnerre se succède. Le chauffeur joue les guides (en oubliant de regarder la route).

D’un coup, le bus quitte la route et se renverse dans un ravin. Monsieur Alison constate que le chauffeur est mort et les passagers survivants gravissent, valises à la main et Mme Alison évanouie et blessée dans les bras du quatrième passager, le plus fort. La route qui mène à une demeure moderne au sommet du colline, celle que l’inconnu venait visiter. Le maître des lieux, sinistre et anormalement pâle, Hjalmar Poelzig, vient visiter Joan Alison et constater que ses blessures sont légères. Werdegast complimente alors Poelzig : les années l’ont épargnées. Mais une fois seul dans le bureau de Poelzig, Werdegast annonce qu’il est venu tuer Poelzig, et surtout tuer son âme, l’accusant de l’avoir fait emprisonné. Mais avant de le tuer, Werdegast veut savoir ce que sont devenus son épouse et sa fille.

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Un extrait HD officiel : https://www.youtube.com/watch?v=okGnOy-fa8c
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Re: Le Chat Noir, le film de 1934

Messagepar Greenheart » Ven 25 Juin 2021 17:01

Si le comportement du personnage de Lugosi ne laisse rien présager de bon, l'apparition du personnage de Boris Karloff jette un froid dans le salon que je n'aurais pas cru possible par cette relative chaleur. J'avais déjà entendu parler du film : il date d'avant le code Hays qui censura durablement le cinéma américain, donc il pourrait n'y avoir aucune limite à l'horreur tant graphique que psychologique, et je me suis alors souvenu ce que la fin du film réservait au spectateur. Peu importe le noir et blanc, peu importe que l'action se déroule dans les années 1930, peu importe les thèmes de musique classique qui habillent l'action : tout ce qui grouille sous le récit reste pertinent, atrocement actuel - et même, par instant, futuriste.

Spoiler : :
Ce qui m'impressionne le plus, c'est qu'en comparaison des films et séries d'horreur des années 2010-2020 à la American Horror History qui copient collent et gorifient tout tant qu'ils peuvent mais au final ne font que laisser indifférent et se répéter, l'horreur du Chat Noir est palpable, imminente. Boris Karloff est magnétique, quasi extraterrestre et crédibilise Bela Lugosi que j'ai toujours eu du mal à prendre au sérieux. Je crois que la sobriété du jeu de Karloff permet en fait à ses micro-expressions (dont la HD maximise l'impact) de prendre le contrôle de l'imagination du spectateur, et je crois aussi que ce genre de tour de force est impossible à réaliser si l'acteur lui-même ne laisse pas son personnage prendre une partie du contrôle de son corps. La fin du film parait cependant censurée, avec la violence placée hors caméra, et les derniers cris trop retenus pour être plausibles. Je suppose que les spectateurs d'époque n'auraient pas supporté ou que le studio aura finalement censuré sans attendre le code Hays.


Aucun flash-back ou flash-forward, l'histoire est quasiment racontée en direct.
Spoiler : :
Il y a des clichés dont on pourrait facilement se moquer aujourd'hui - la toccata et fugue jouée à l'orgue par le grand méchant. Mais le rire meurt immédiatement quand on croise le regard de Karloff à cet instant.


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