Fear Street, part 1, le film de 2021

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Fear Street, part 1, le film de 2021

Messagepar Greenheart » Mar 29 Juin 2021 07:40

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Fear Street, part One : 1994 (2021)
Traduction du titre : la rue de la peur, première partie 1994.

Attention, ce film, aussi violent qu'un slasher pour adultes seulement, proche du film d'exploitation, est présenté comme un mystère horrifique pour jeunes adultes d'après un auteur de romans pour la jeunesse. Il fait l'apologie de la prise de drogue et présente des trafiquants de drogue comme "drôles" et "sans peur" (même si dans les faits ils ne sont ni drôles, ni sans peur). Il présente comme plausible une méthode de ranimation qui ne peut pas fonctionner dans la réalité, et passe l'essentiel du récit à décourager le spectateur de s'investir romantiquement dans une relation avec un garçon blanc,
Spoiler : :
tout en encourageant ses protagonistes mineurs à coucher un maximum soit avec leur propre sexe, soit les blanches avec des noirs mais pas un blanc avec noire (le blanc devant se contenter de se toucher lui-même). Tenter de persuader un mineur d'avec qui il doit coucher est de la corruption de mineur et si le manipulateur réussit à forcer le consentement du mineur (ou du majeur), du viol avec strictement les mêmes conséquences psychologiques que pour tous les viols. Aucune protection n'est mentionné lors des rapports sexuels suggérés, or un mineur sur deux a déjà une maladie sexuellement transmissible, comme huit adultes sur dix pour le plus grand profit des multinationales pharmaceutiques. Les toilettes public sont les surfaces les plus susceptibles d'être contaminés par les maladies sexuellement transmissible du sol à la poignée de la porte sans oublier la robinetterie et la céramique, avec les draps déjà utilisés par un couple précédent si vous comptiez utiliser le lit de quelqu'un d'autre dans une maison ou les lits d'hôtels qui économisent sur le nettoyage.
Si ce slasher était le seul de l'année à présenter ces biais, il pourrait s'agir de liberté créative ou de coïncidences ou de l'exploitation d'un genre cochant ces éléments narratifs en guise de cahier de charge à condition que le spectateur soit prévenu, mais ce genre de récits toxiques sont désormais hebdomadaires en matière d'actualité, et le spectateur est toujours trompé sur le genre de film ou de série qu'il s'apprête à regarder.


Annoncé à l'international pour le 2 juillet 2021 sur NETFLIX FR et INT.

De Leigh Janiak (également scénariste), sur un scénario de Kyle Killen et Phil Graziadei, d'après les romans de R. L. Stine de 2005. Avec Kiana Madeira, Olivia Welch, Benjamin Flores Jr., Julia Rehwald, Fred Hechinger.

(horreur, slasher) En 1994, à la fermeture d’une galerie marchande, une jeune libraire se fait assassiner à coup de couteau comme dans Scream, avec le peu de personnel qui restait sur place. Le tueur est abattu par un policier d’une balle dans la tête. Ce n’est que le dernier d’une très longue liste de massacre remontant aux colonies d’Amérique, et la jeunesse locale attribue ces fatalités à la malédiction d’une sorcière. Sorcière, une étiquette qui irait bien à Deena, une jeune fille de la la fanfare des plus agressives depuis qu’elle a rompu avec la pom-pom girl Samantha qui souhaitait échapper à la malédiction de leur ville Shadyside (littéralement « le coin à l’ombre ») pour suivre ses parents à Sunnyside (« le coin au soleil »).

Les deux meilleurs « amis » de Deena trafiquent de la drogue au lycée et ne cessent de plaisanter sur les meurtres, son petit demi-frère Josh est rivé à un salon de discussion complètement anachronique sur AOL consacré aux tueurs en série, et lorsque Deena revoit son ex-petite amie au match de foot / bagarre générale, elle ne supporte pas que celle-ci se laisse toucher par un homme. Toujours est-il que lorsqu’après la bagarre, le petit ami et son ex prennent en chasse leur bus et leur lance des bouteilles, Deena décide de riposter en les faisant participer involontairement à un Ice-Challenge, et comme la pauvrette a « étrangement » le nez qui saigne au sommet de sa rage, elle leur envoie la glacière sur le capot et la voiture de son ex quitte la route pour finir dans un ravin en pleine forêt (maudite, bien sûr). Est-ce la raison pour laquelle les tueurs en série centenaires vont revenir en ville les pourchasser ? L’histoire ne dit pas pourquoi la jeune libraire et les autres se sont retrouvés assassinés au début du film.

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La bande annonce officielle HD : https://youtu.be/clZK2PqLWpI

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Re: Fear Street, part 1, le film de 2021

Messagepar Greenheart » Mar 29 Juin 2021 07:48

Fear Street pose un problème d'étiquetage : s'agit-il d'une mini-série en trois parties ou de trois films distincts faisant partie du même univers ou de la même série d'anthologie ?
La technologie ne nous aidera pas : un long métrage, comme un moyen ou un court métrage reste du cinéma, quand bien même le support de la pellicule a disparu.
Le format non plus : de nos jours, une "série" peut facilement ne faire que trois épisodes, ou seulement un épisode spécial par an (Docteur Who... urgh).

Fear Street l'original est une série de romans fantastiques pour la jeunesse de R. L Stine, comme Chair de Poule. La série s'est arrêtée, et Stine a ajouté trois romans. Reste à voir à quoi ressemble le "produit" (le "contenu" ? la "référence" ?).
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Re: Fear Street, part 1, le film de 2021

Messagepar Greenheart » Dim 4 Juil 2021 16:21

Il s'agit bien d'une histoire en plusieurs parties, aka une mini-série dont chaque épisode serait un long-métrage et non d'un film qui se suffit à lui-même.
Spoiler : :
Vous n'aurez pas le fin mot de l'histoire à la fin, ce qui qualifie Fear Street part 1 comme se terminant en queue de poisson.


Je suggère une nouvelle signalétique du genre du carré blanc d'antan imposé sur les affiches et les articles ou les pages webs des films - des icônes les plus explicites possibles (en particulier aucun fruit et légumes qui pourraient prêter à confusion avec d'autres pratiques qui ne figurent pas au générique).

Le plus important est que ce n'est absolument pas un film pour la jeunesse ou même adolescents comme l'étaient les romans de Stine, et en aucun cas familial comme l'ont pu être les chairs de poule récent au cinéma. C'est un film d'exploitation gore avec nudité et encourageant les mineurs à certains rapports plutôt que ceux de leur choix, qui copie-colle des scènes de Scream, incite à l'usage des drogues, le banalise, et incite à "solutions" dont aucune ne fonctionnent pas dans la réalité.

Il n'y a aucune exposition claire de lois surnaturelles qui permettrait aux protagonistes de reprendre le contrôle de leur réalité, ce qui laisse le spectateur dans la confusion et le force à se laisser mener par le bout du nez, ou plus exactement traîné par les narines d'un point à l'autre du scénario dirigiste. Aucun adulte n'a de comportement responsable ou compétent, ou efficace, ce qui est un cliché du récit pour la jeunesse par des auteurs paresseux démagos et incapables de faire leurs recherches pour mettre en scène un récit similaire à la réalité, donc un récit qui pourrait enrichir le spectateur / lecteur et augmenter ses chances de survie et de bonheur.

Spoiler : :
Il reste à noter que les auteurs de Fear Street, profitant de la marque de fabrique de Stine, suivent leur cahier de charge woke jusqu'à la caricature la plus extrême pour se retourner avec sadisme et jubilation contre les personnages et les modèles de sexualité et races qu'ils sont pour mission de promouvoir. Si le message était de vanter un lesbianisme ou des couples "racialement" mixte heureux, il faut montrer ce bonheur et comment on y arrive pour de vrai. Mais le but atteint par la production est l'exact opposé, sous le prétexte qu'il s'agit d'un film d'horreur fantastique et l'on ressort de cette première partie exactement comme après un film du code Hays où forcément les lesbiennes périssent brûlées vives après avoir tenté d'assassiner la pauvre héroïne amoureuse ou encore après une nuit des morts vivants où le seul survivant noir sera abattu après la fin de la menace zombie, alors qu'il aurait dû devenir le héros du film suivant.

Il est donc établi qu'un slasher qui tente de passer pour woke finit forcément par véhiculer les pires messages racistes et sexistes, à moins bien sûr qu'il ne mette en scène dans le même temps toutes les variétés de couples heureux non destinés à finir en viande haché comme les "héros". Scream y est arrivé, mais certainement pas Fear Street.


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