Heureusement le méchant fait sauter la gu... le à son propre agents, et la bombe n'est même pas assez puissante pour tuer tout le monde autour, Natacha compris, ce qui me parait curieux et servant uniquement à empêcher que le film ne s'arrête là. Et ça papote et ça papote : la petite sœur ne sait pas quelle partie de son esprit est elle ? et elle pense que c'est dû à un conditionnement russe ? Elle n'est pas au courant que l'esprit est la somme de toutes les personnalités, et qu'elle est strictement comme la totalité de la population humaine, psychopathes finis exceptés car eux n'ont qu'une seule personnalité ? Clairement, les gens qui ont écrit ce film ignorent tout de la réalité psychiatrique et/ ou s'en contrefichent, sûrs qu'ils sont décrire pour des spectateurs ignorants, captifs et lessivés du cerveau.
Et ça continue de jouer la montre : les filles papotent à nouveau sur le nombre de poches de leurs tenues. Et vous pouvez y mettre tellement de trucs dans ces poches que vous ne sauriez même pas quoi. Est-ce qu'il y a un test de Beshdel pour les clichés sur les poufs ? C'est tiré de Jeune et Jolie ou de Marie-Claire ou du magazine US américain équivalent ?
Et je viens de réaliser que la Chambre Rouge russe (Red Room, en version originale anglaise), ça ne se dit pas du tout comme ça en russe. En russe, cela sonne pratiquement comme "la magnifique chambre", tandis qu'en anglais, rouge est associé à la couleur du sang et cela parait tiré du film The Shining de Kubrick (j'ai laissé tombé le roman, je n'ai pas lu les aventures de la veuve en bandes dessinées d'époque).
Ignorant un concept aussi petit que la défense anti-aérienne, Natacha et sa sœur s'en vont libérer leur "père" dans une prison construite bien sûr sur la trajectoire d'avalanches, parce que quelqu'un a sans doute reçu un bon de temps-machines pour effets de nuages pyroclastiques blancs. La physique est une fois de plus superbement ignorée quand l'hélicoptère de Natacha se retrouve juste au-dessus du passage de l'avalanche, sachant que l'air se comporte en gros comme un liquide (un fluide) : si ça remue beaucoup en-dessous, ça remue forcément encore plus au-dessus, et les hélicoptères n'aiment pas que l'air sous leurs pâles se fassent aspirer par les rouleaux.
Trop drôle la description des mutilations : Disney Marvel peut aligner les dialogues gores, j'en trouverai toujours un pire rien qu'avec le genre d'horreur que Disney et ses actionnaires encouragent ou fomentent par leur propagande. D'un autre côté Ultraviolence est une technique de manipulation contre laquelle il vaut mieux être immunisé de nos jours, mais je trouve la petite sœur et Disney petits joueurs sur ce coup-là : au prochain film de la phrase 4, racontez-nous donc dans le détail vos avortements, mesdames, vos fans de tous sexes et de tous bords seront on-ne-peut plus ravis.
étape suivante, rejoindre leur "mère" qui expérimente sur des cochons plus intelligents qu'elle et ne pas se contenter de suivre un labyrinthe très basique à qu'elle téléguide avec une tablette-télécommande et qu'elle torture pour prouver ses dires. Logiquement les cochons auraient dû la dévorer vivante à la première occasion, vu qu'ils savent ouvrir les portes. Bien sûr, elle gère toute seule sa "ferme", les mouchards n'existent pas en Russie ? ou ailleurs ? Pas plus que la défense aérienne, les radars, les satellites dans l'espace dont nous pouvons pourtant admirer la très haute résolution.
Remplissage woke à nouveau avec un gag piqué dans les Indestructibles 1 : le gardien rouge peine à rentrer dans son uniforme pendant que les femmes boivent de la vodka à la table. Gag piqué dans toutes les sitcoms à deux balles, maman et papa font allusion à une possible partie de jambes en l'air et leurs filles protestent. Tout de même, ils ont seulement été une fausse famille pendant trois ans, en parfaite connaissance de cause, et leurs chers parents les ont livrés à un camp où elles ont été mutilées sexuellement.
Natacha et sa soeur nous balade depuis une heure pour simplement dire à ses "parents" qu'ils n'étaient pas vrai et qu'elle passera désormais à autre chose. Musique romantico-dramatique au thème informe censé nous attendrir. D'abord, Natasha a entièrement raison : ce sont des personnages d'un film, pas seulement ses faux parents, mais elle et sa soeur aussi. Ensuite si elle voulait passer à autre chose, il fallait commencer par ça. Mais Natasha (ou plutôt ses scénaristes) n'a pas l'intention de passer à autre chose du tout. Sa "mère" lui révèle qu'elle a de "vrais parents" c'est une surprise, que sa mère la cherchait et a été éliminé par la chambre rouge, parce qu'elle "menaçait son existence..." euh, j'ai vu les documentaires sur les enfants vendus par les religieux, les médecins, l'état, les vrais parents n'ont jamais menacé l'existence des religions, des hôpitaux et des états. En général, ce sont les parents qui vendent et se réjouissent d'avoir gagné une belle somme sans avoir travaillé, ou bien on leur fait croire que leurs enfants sont morts à la naissance ou lors d'un séjour à l'hôpital.
Nouveau joue-la-montre woke, le Rouge Gardien raconte ses exploits à la petite soeur qui ne le croit pas et la petite soeur reproche à son père de n'avoir été qu'une corvée pour lui, à ce qu'il disait, et personne ne veut entre parler de la Dynamo Cramoisie. Eh bien si au moins le film avait commencé par les exploits d'un super-héros russe. Et puis voilà qu'il se met à chanter American Pie pour faire sourire la petite soeur. Pathétique, mais pas dans le sens que la réalisatrice woke comptait. Et qu'arrive-t-il alors, une scène d'action bien sûr !
Les scènes d'action dans Black Widow, c'est les zombies dans The Walking Dead passé la saison : quand la série n'arrive plus à jouer la montre avec ses intrigues selon lesquels l'humanité mérite d'être exterminé et c'est chacun pour sa pomme jusqu'à toujours les autres crèvent, on lâche les figurants.
Bien sûr, c'est la mère qui les a trahi, et je me demande alors si c'est bien leur utérus qu'on leur a retirée aux deux sœurs, parce que vu l'expérience du terrain et du métier qu'elles sont censées avoir accumulée. Bien sûr, on va nous sortir que c'était le plan depuis le début pour retrouver le camp d'entraînement des femmes assassins et le fameux général censé être mort. Et plus je vois ces images de filles avec strictement toutes les mêmes formes, plus cela me rappelle ces gardes rapprochées féminines de dictateurs arabes et africains et asiatiques qui servaient aussi de jouets sexuels.
Et bien sûr, il ne serait pas venu à l'idée de faire passer les prisonniers sous un simple portique d'aéroport, du genre de ceux qui permettent au personnel de photographier et plaisanter à longueur de journée sur les organes génitaux des passagers.
Nouveau gag woke sur le gardien rouge : ce mâle stupide croit encore qu'il a un écouteur radio qui lui permet comme aux femelles de communiquer entre elles, sans que l'activité radio ne soit bien sûr détectée. Et le film est incapable de raconter les choses dans l'ordre, et le méchant, au lieu de la boucler, présente sa plus grande arme : sa fille défigurée par Natasha elle-même, que bien sûr le grand méchant téléguide. Et bien sûr, solidarité des vagins obligent, Natasha regrette d'avoir assassiné la fille du méchant et voudrait que le monstre puisse à nouveau, euh... tuer librement un maximum de gens.
Natasha serait incapable de tuer le méchant quand elle en a l'opportunité et le désir, et pourtant, c'est bien ce qu'elle a déjà tenté de faire, et elle ne savait pas alors que la "chambre rouge" n'était pas détruite. Et nouveau gag sur les mâles stupides. D'un autre côté, le film fait passer les femmes pour des jouets débiles et des tueuses qui se croient super-malignes.
Et à nouveau joue-la montre : Natasha engage un débat sur quand le grand méchant a eu une vraie conversation. Et nous patinons dans le cliché du méchant qui parle et perd son temps au lieu de suivre son plan. Quel dommage qu'un Bill Gates-like et consort n'ait pas discuté sans fin avec l'opposition scientifique et judiciaire avant de mettre à exécution de piquer la population mondiale avec un Sars mutagène présenté comme un vaccin contre une grippe artificielle qu'il a lui-même lâché sur la population.
Je me demande qui est le cascadeur mâle qui joue la méchante fille du méchant général sous un masque. Allons, l'actrice de Buffy et sa doublure étaient pourtant à visage découvert quand elles se tapaient toutes ces cascades...
Le plan supposait que le méchant livre tous les moyens de le battre lors d'une petite discussion ? Et comme ça, il suffisait d'attraper un rhume pour que le système de contrôle par l'odeur du grand méchant cesse de fonctionner ? Super-fiable comme plan pour contrôler le monde entier par toute saison... Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi le méchant n'a pas éliminé d'office Natasha et compagnie avant de les accueillir dans sa base, alors qu'il avait déjà tenté le coup plus tôt dans le film.
Et Natasha massacre et se fait massacrer par les veuves noirs mais la fête sm entre filles s'arrête par magie parce que la petite soeur a lancé de la poudre rouge (pourvu que cela ne soit pas inflammable).
Comme déjà vu dans les films Marvel de la phase précédente, la base volante coule, ou plutôt descend incroyablement lentement quand on connait les lois de la gravité, tout en explosant de partout, sans que cela ne pose aucun problème électrique qui empêcherait les terminaux de fonctionner. Mais cela faisait sans doute parti du "plan" depuis le début, Natasha et consort étaient certaines qu'en faisant péter la totalité de la base, les ordis fonctionneraient jusqu'à la dernière seconde et tous les avions resteraient garés à disposition du premier venu qui grimperait à bord. Le grand méchant téléguide et verrouille toutes ses filles, mais pas un seul de ses avions ?
Est-ce qu'ils sont vraiment en train de nous rejouer le final Captain America et le Soldat de L'hiver en remplaçant Captain par Natasha et le Soldat par Antonia ? Est-ce que la petite soeur est en train de nous copier Deadpool ? Et encore un tour de physique de jeu vidéo. Tout le terrain est criblé de débris mais pas un seul éclat n'a eu le mauvais goût d'atterrir dans les trois meufs en-dessous de l'apocalypse, et même la base volante a dérivé à des kilomètres alors qu'ils étaient tous en chutes libres cinq minutes avant.
Retour du gag des fringues. Et elle n'a même pas replié et rangé son parachute avant d'offrir sa veste à Natasha, alors que ça fait une poche utile de moins.
Un avion plein de veuves noires débarquent comme un fleur après la bataille. Personne ne surveille l'espace aérien, l'apocalypse atomique devrait rapidement suivre, hâte de voir comment les supers s'en tirent dans un hiver nucléaire de trente ans en respirant du mox à pleins poumons sans plus personne à sauver ni à laver le cerveau avec leur propagande.
Le mâle soumis de service a trouvé un avion furtif pour Natasha, "avec un peu d'argent et de temps", là encore garé à découvert, parfaitement visible par les voisins et par satellites, mais cela ne semble poser aucun problème dans ce monde qui n'existe que pour servir le scénario de cette grosse daube.
