Jabberwocky, le film de 1977

Les films sortis de 1961 à 1980.

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Jabberwocky, le film de 1977

Messagepar Greenheart » Jeu 23 Sep 2021 15:14

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Jabberwocky (1977)

Sorti en Angleterre le 28 mars 1977.
Sorti aux USA le 15 avril 1977.
Sorti en France le 8 juin 1977.
Ressorti aux USA le 21 septembre 2001.

Sorti en blu-ray US le 21 novembre 2017.
Sorti en blu-ray UK le 20 novembre 2017.
Ressorti en France le 25 décembre 2019 (restauration 4K).
Sorti en blu-ray allemand le 18 décembre 2020.
Sorti en blu-ray français le 17 février 2021.
Sorti en blu-ray allemand le 1er octobre 2021.

De Terry Gilliam (également scénariste), sur un scénario de Charles Alverson, d'après le poème Jabberwocky 1871 de Lewis Carroll ; avec Michael Palin, Harry H. Corbett, John Le Mesurier, Warren Mitchell.

Pour adultes

C’est le début d’une belle journée comme le soleil se lève sur la campagne boisée : les oiseaux chantent et crient, et comme le narrateur le raconte, il était brillig et les slineux toves gyraient et se tortillaient dans le wabe. Tous mimsi étaient les borogoves et les mome raths tendrattrapaient.

C’est alors qu’un très joli papillon est brutalement écrabouillé par un braconnier s’en allant sifflotant dans la forêt avec un sac sur le dos. Il s’arrête pour décrocher un lapin étranglé à une branche, qu’il ajoute à son sac dont le contenu remue beaucoup en crissant. C’est alors que des coups terribles contre le sol résonnent dans la forêt. Le braconnier continue de siffler et récupère un renard dans l’une de ses cages en bois alors que le sac remue de plus belle.
Le braconnier lève enfin les yeux, et s’arrête de siffler. Puis n’entendant plus rien, il se remet à siffler et referme son grand sac à l’aide d’un bâton et d’une corde. Au-dessus de lui, quelque chose écarte les branches. Le braconnier s’arrête à nouveau, alors qu’un autre lièvre pendant à une branche au pied de l’arbre mort nimbé de brume suivant sur son chemin. Le braconnier dépose son sac pour pouvoir plus facilement récupérer le lièvre piégé. A nouveau, il s’arrête, entendant un long grondement, mais comme il ne semble toujours rien voir, il se remet à siffler.

A nouveau le grondement et cette fois il regarde autour de lui, et enfin il voit : ses yeux s’écarquillent, il veut hurler, comme happé il perd son chapeau, tous les étourneaux s’envolent d’un arbre voisin. Quand enfin il retombe, le braconnier git dans les fougères, les yeux et bouche ouverts, fumant, le tronc et les jambes presque complètement dévorés.

Le narrateur reprend : c’est le milieu de l’Âge des ténèbres, plus ténébreux que quiconque l’aurait jamais anticipé. Un monstre horrible jette un voie d’épouvante morbide sur un royaume autrefois heureux. Et comme les villes et les villages sont mis en pièces, les survivants sans secours cherchent refuge derrière les murailles de la capitale. Mais, dehors, dans la forêt, dans des poches isolées encore intactes des ravages du monstre, la vie et les affaires continuent comme d’habitude.

Un tonnelier rougeaud, barbu et chauve demande à un certain Dennis ce qu’il fait à compter jusqu’à quinze : Dennis Cooper, un garçon jovial mais qui n’a pas l’air très intelligent sort la tête de la grange et répond à son père qu’il compte le bétail, car de nos jours, en affaire… le vieil homme interrompt son fils : que Dennis arrête de dire n’importe quoi et l’aide plutôt à monter le tonneau. Dennis concède que le compte du bétail peut attendre et vient rejoindre son père qui très fier de son ouvrage tente de lui expliquer que le secret de la fabrication d’un tonneau… mais le père constate que son fils regarde ailleurs et lui ordonne plutôt de tenir fermement le cerceau de métal du tonneau en cours de fabrication.

Ils sont interrompus par Monsieur Doigt-De-Poisson qui vient acheter un tonneau pour porter son poisson à la ville. L’homme salue le père – Ralph — et le fils, et Dennis lâche immédiatement le cerceau, et toutes les lames de bois tombent à terre. Dennis interroge immédiatement Doigt-de-poisson sur la rumeur qu’un monstre rôderait et aurait détruit les villages aux alentours, mais ce qui intéresse surtout Doigt-de-poisson c’est qu’on lui fasse un prix le plus bas possible sur des tonneaux de première qualité. Après quoi, Dennis vient trouver Griselda, une rousse gironde occupée à croquer une pomme, et incidemment la fille de Doigt-de-poissons, que Dennis courtise et comme il lui demande sa main, le petit frère vient lui pisser dessus. Puis il se reçoit les ordures jetées par la fenêtre de la maison. Comme on lui demande des nouvelles de son père, Dennis répond qu’il va très bien, ignorant que celui-ci vient de tomber.

Et comme Dennis retourne chez lu par une nuit d’orage, il découvre son père sur son lit de mort, qui lui avoue que son cœur a lâché, qu’il n’en a plus pour longtemps, qu’il va… Et comme Dennis s’inquiète de comment il finira sans les conseils de son père, celui-ci rétorque avec haine que Dennis finira comme ce… Doigt de Poisson !!! Dennis est flatté car il sait que Doigt de Poisson est un homme d’affaire qui a réussi. Le père de Dennis secoue la tête et achève sa phrase : parce que Dennis ne comprend rien à rien à l’artisanat, il est incapable d’apprécier les beautés du monde, car il est seulement un vain, triste, prétentieux, petit… Dennis s’indigne, et son père termine par « compteur de bétail ». Dennis répond en souriant que son père délire, qu’il ne sait plus ce qu’il dit. Son père répond que bien sûr que si, il le sait : Dennis n’est qu’un morveux, un mollasson crétin et il voulait le dire depuis des années. Dennis rappelle alors à son père qu’ils ne sont pas seuls, alors son père vocifère : Dennis est tout ce que son père méprise, et comme Dennis explique à un prêtre voisin que son père délire, le prêtre répond que non. Le père de Dennis continue : Dennis et son espèce crucifieront les artisans bons et honnêtes au mur, au mur !

Et comme Dennis pleurniche qu’il voulait seulement améliorer les affaires de son père, celui-ci s’empare d’un coffre en grondant que Dennis n’aura même plus les affaires de son père à améliorer, parce qu’il emporte ses affaires avec lui. Et comme Dennis ne comprend pas, son père insiste : il renie son fils, Dennis n’est plus son fils, il n’est plus le fils d’un artisan, qu’il sorte, dégage de sa vue, le compteur de bétail ! Dennis va alors en barque prévenir Griselda qu’il part pour la ville et reviendra pour sa main, mais Griselda est occupée à manger (et péter) et refuse de le voir. Dennis doit se contenter d’une pomme pourrie dont Griselda n’a pas voulu, et que Dennis prétend garder contre son cœur en souvenir d’elle.

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Re: Jabberwocky, le film de 1977

Messagepar Greenheart » Jeu 23 Sep 2021 16:35

Second long métrage de Terry Gilliam après Sacré Graal, le Monty Python n'aura pas raté son portrait du moyen-âge, plus réaliste à ma connaissance que la totalité des autres films. Le trait est en fait à peine forcé, malgré les nombreux clins d’œil à d'autres récits sans oublier les gags démonstratifs. Attention, le film est gore.
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