Supercell, le film de 2023

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Supercell, le film de 2023

Messagepar Greenheart » Mer 24 Jan 2024 11:26

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Supercell (2023)

Ce film est un pastiche voire un plagiat de Twister 1996.

Noter bien que ce film a pour acteur principal Alec Baldwin qui a abattu le 21 octobre 2021 Halyna Hutchins et le réalisateur Joel Souza lors de la répétition d’une scène du film Rust. La scène répétée ne nécessitait pas de pointer et décharger une arme à feu, Alec Baldwin est impuni à ce jour. Supercell a également comme actrice principale Anne Heche qui le 5 août 2022 est aller foncer en ville au volant de sa voiture, tout ayant pris une drogue dure et en risquant la vie de toute personne qu’elle croiserait en chemin pour s’écraser dans une maison et brûler vive. Elle est morte des suites de ses blessures le 11 août 2022. J’ignore à ce jour si d’autres membres de cette production ont aussi spectaculairement illustré la rubrique des faits divers après le tournage de ce film.[/i]

Toxique : Mise en danger du spectateur, le jeune héros se met constamment en position d’être foudroyé ou de tomber d’un tgoit sans que jamais rien ni personne ne prévienne les spectateurs naïfs. Apologie des conduites ordalesques (se mettre volontairement en danger en partant que Dieu ou la Chance vous sauvera si vous le méritez et qu’il faut prendre des risques inconsidérés pour toucher des récompenses jamais méritées) — Rien n’est trop beau pour la Science : il n’est pas scientifique de risquer sa vie, aucun scientifique digne de ce nom n’expérimente sur lui-même, c’est un problème d’objectivité et de rester en état de transmettre ses résultats et continuer ses travaux le plus longtemps possibles. — Sacrifice humain (il ne faut jamais hésiter à risquer sa vie quand on n’a aucune chance de sauver ou survivre soi-même). Un secouriste mort ne secourt plus personne, et un secouriste blessé empêche de sauver les autres victimes tandis qu’on essaiera de le sauver lui ou elle.

Sorti au cinéma et en VOD aux USA le 17 mars 2023.
Sorti en blu-ray allemand le 6 avril 2023 ;
Sorti en blu-ray américain le 2 mai 2023.

De Herbert James Winterstern, également scénariste ; sur un scénario de Anna Elizabeth James ; avec Skeet Ulrich, Anne Heche, Daniel Diemer, Jordan Kristine Seamón, Alec Baldwin.

Pour adultes.

(catastrophe fauchée kilométrique toxique woke) Le Texas de l’Ouest. Une jeune fille demande à son père où est-ce qu’elle doit aller, celui-ci lui répond que lorsqu’elle sait ce qu’elle est en train de regarder… Elle lui coupe la parole : elle le sait. Ils sont assis sur le faîte d’un toit à contempler une énorme masse nuageuse qui bloque le couchant (ou le levant). La jeune fille compte le temps que met le tonnerre à leur parvenir après l’éclair et en déduit que l’orage est à moins d’un mile.

Son père lui propose alors de chausser un stéthoscope et place la pavillon sur son propre torse. La jeune fille entend alors le battement du cœur de son père superposé à l’orage et en déduit que son père est sans doute à moins d’un mile de distance.

Puis le père affirme, sans doute parce que sa fille a les oreilles bouchées par le stéthoscope, qu’un jour sa mère et lui construiront un stéthoscope pour écouter « ça ». Il pointe du doigt l’énorme cumulus grondant, qui dans son propre langage lui répond clairement que c’est très mal poli de montrer du doigt.

Quant à la fille, elle demande à son père s’il aura les oreilles assez grandes pour y enfoncer les embouts. Et son père lui répond que bien sûr, car ses oreilles à lui auront poussé d’ici là. La fille demande ensuite à son père s’il a jamais eu peur et bien sûr celui-ci lui ment car c’est ainsi qu’on élève des enfants qui à leur tour mentiront à leurs parents et leurs propres enfants : non, car quand on fait quelque chose que l’on aime, il n’y a rien dont on puisse avoir peur — quand on est psychopathe comme lui, il s’entend.

Il s’avère soudain que la jeune fille tenait dans sa main un talkie-walkie, sans doute parce qu’à ce point du scénario, quelqu’un avait besoin qu’un talkie-walkie fasse de l’exposition : « BWQ, c’est l’heure ! » sussure une voix de femme dans une retransmission parfaite, sans craquement ni aucun bruit parasite, ni intermittence. Cela doit être du numérique, à l’épreuve des orages. Et comme c’est l’heure, gros plan sur le cadran de la montre Hamilton du père et nous savons à présent que le talkie était seulement là pour un placement de produit.
La voix de femme ajoute « Bill, tu ferais mieux de garder ton téléphone cette fois… ». Quelqu’un n’a pas réussi à placer un i-phone ou un Samsung ou n’importe quel autre mouchard irradiant hyper-polluant, ce qui est assez étonnant, mais d’un autre côté, les liquidités manquent aux nouvelles technologies en ce moment.

D’un coup, plus d’orage, nous sommes en plaine, le ciel est bleu au-dessus de nuages blancs cotonneux, une blonde à robe rose court après le pick-up des laboratoires d’orage Brody (c’est peint sur la carrosserie), suivi semble-t-il de la même gamine, et le chauffeur les ignore tous les deux et les distance facilement car il est très bon à la course motorisée contre humains à pieds. Il daigne toutefois faire signe de la main juste avant de tourner à l’intersection suivante.

Le soir, la radio commente la progression d’un orage le long d’une autoroute car il n’y a qu’une seule chaîne dans ce genre de films et aussi parce que c’est le loisir favori du gamin que d’écouter si son père est déjà mort ou non allant faire la bise à la tornade suivant.

Sa mère dévale alors l’escalier pour ordonner à Will (3 minutes 47 du début du film pour savoir enfin non seulement son prénom mais possiblement que c’est un garçon et non une fille). Sa mère veut lui interdire de jouer avec les affaires de sa mère qui semblent avoir à faire avec l’électronique et potentiellement les bonnes vibrations ?

La radio se révèle être une télévision couleur, que nous supposerons à tube cathodique ce qui nous permet de déduire que cette famille est soit très pauvre, soit dans les années 1980-90, soit ils sont déjà tous morts et hantent la maison restée en l’état après que la mère ait trucidé son gamin parce que son mari ne chassait pas seulement les orages en fin de compte.

De toute manière, la télévision n’a qu’une seule chaîne, celle du bulletin météo et c’est retour à la case départ.

Will le gamin — que sa mère laisse regarder la télévision en direct quand son père risque de mourir en direct lui-aussi avec en scoop la découverte du corps mutilé et gros plan sur le visage parfaitement reconnaissable, les yeux encore ouvert — demande joyeusement à sa mère en direction de quel cyclone son père se dirigeait.

Nous retrouvons justement Brody ( ?) sous un ciel de plomb et une autre plaine en bord d’autoroute, et peut-être quelques moutons aussi, qui rejoint apparemment ses potes chasseurs d’orage, un barbu à lunettes et chemise à carreaux, qui se jette dans ses bras et passe son bras au cou du papa, tout excité. Il leur a trouvé deux partenaires mais il ne sait pas encore entre quelles chaises ils vont devoir s’asseoir pour assister au spectacle, et oui, c’est une fête à la saucisse : un binoclard aux cheveux et longs et un gras moche, ou comme le public anglais sensible est censé préférer, un énorme gros tas — ce qui me parait franchement exagéré comme formule, mais si cela doit apaiser les sensibilité et rapporter du fric à quelqu’un de mutiler les classiques et attiser les haines dans les sociétés, pourquoi se gêner ?

Brody répond au chevelu que c’est son enterrement, une expression ponctuée de très nombreux éclairs dans le ciel qui a viré moutarde. Brody précise qu’ils sont dans le Comté de Long Horn — Longue Corne — mais est-ce qu’il ne s’agirait pas des terres des premières nations qui n’ont toujours pas été rendues à leurs peuples légitimes : il faut annuler ce film tout de suite !

Et justement, comme Brody vient de dire « Long Horn », un coup de tonnerre les faits se retourner ; nous découvrons alors trop tard pour la chute du gag qu’ils sont debouts devant une église en bois et non loin du cimetière qui logiquement doit s’y trouver adjacent. Mais au montage, on aurait dit que l’eglise se serait subitement matérialisé juste après le coup de tonnerre. Et quelqu’un de remarquer que tout est plus gros au Texas, sans que je sois en mesure d’établir s’il s’agit d’un gag de plus, établissant que l’un de ces trois hommes est un gros vantard — pardon, sensibilité, un énorme vantard turgescent.

Quelqu’un, possiblement Brody, demande à un certain Roy — nous ne savons pas qui c’est, personne n’a fait les présentation — de placer dans le coffre de je ne sais qui d’autres que Brody les « sondes » (sens littéral) ou n’importe quoi qui pénètre quelque chose d’autre — sens figuré, vérifiez-vous-même dans le wiktionary en anglais dans le texte, le wiktionnaire en français étant resté suspectement très chaste sur la question, mais après un seul épisode de Supernatural m’a laissé l’esprit mal placé, surtout quand une production entretient malencontreusement certaines confusions.

Puis Brody, courageux mais pas téméraire, dit à — je suppose Roy — de prendre la tête de leur convoi — je suppose de seulement deux véhicules pas du tout équipés pour le vol à bord de tornade, et pourtant c’est bien après ce genre d’expérience qu’ils courent.

A la maison, maman blonde à robe rose dont j’ignore bien sûr le prénom voire le nom téléphone assez vulgairement à quelqu’un quelque chose et de dire à son mari de répondre au téléphone, parce qu’il n’a bien sûr que ça à faire quand il se retrouve au cul d’une tornade. Elle n’arrête pas de blasphémer en jurant par le nom de (censuré) notre (censuré), ce qui va certainement leur porter chance pour la suite. Peut-être que la prochaine fois elle fera plutôt réparer la plomberie à son coureur de mari ? saboter le delco ? planquer une certaine sonde dans la machine à laver le linge ?

Quelqu’un hurle alors dans le haut-parleur d’un radio-émetteur qui n’était pas là le plan d’avant : « MBQ, si seulement vous pouviez voir ça : c’est biblique, on dirait un feu de prairie, la manière dont la terre est aspirée… »

Sur l’écran cathodique le présentateur hilare rappelle que être dans sa voiture quand il y a une tornade n’est pas une bonne idée. Maman Brody cramponnée à son talkie-walkie peste : « Bill, tu as un téléphone (fixe à la maison ?) pour une raison ! »

Bill, qui incidemment est le même prénom que Will, qui est apparemment le prénom du fils de Bill Brody, ce qui fait initiale B.B., subtile allusion au degré de responsabilité et de maturité du père de Will. Et si vous retournez W l’initiale de Will, vous obtenez Mill, en anglais moulin (à vent bien sûr), qui est une manière peu sensible de décrire l’art de s’agiter pour ne rien dire ni faire, un peu comme Maman Brody et son gamin en ce moment.

Bill, qui par téléphone comme par Talkie n’entend pas plus sa blonde, crie dans le haut-parleur que la tornade va vers le sud et qu’ils vont lui couper la route pour se placer juste devant sur sa trajectoire. Quelle excellente idée, pas du tout risquée.

La blonde, qui consulte des vieilles cartes, demande de l’écouter et de tourner au nord. Et le type qui court après la mort en vrille de surenchérir : Bill, faisons ce qu’elle dit de faire, sortons par là. Et nous apprenons après tout ce temps que c’est Bill qui conduit, voilà pourquoi il ne risque pas de répondre au téléphone, voire d’entendre ce que son épouse et mère de son enfant pourrait lui susurrer au talkie-walkie.

Comme le copilote anonyme propose d’en finir, Bill Brody hurle, « on ne peut pas se permettre de la perdre, vas-y, vas-y… » et d’un coup ce n’est plus lui qui conduit ? et ce n’est pas non plus son véhicule qui était censé être en tête du convoi ? Et combien sont-ils dans la voiture vu qu’ils n’étaient que quatre au départ à deux voitures et qu’ils manquaient de sièges — problème de Math à soumettre à Chat GPT 4 puisqu’il paraît qu’il est si fort — et paf, v’là mon placement de produit, quand est-ce que je touche mon chèque ?

La blonde semble insister, mais apparemment seulement pour les oreilles de son fils : « c’est trop large, tourne au nord ». J’essaie de comprendre : trop large pour enfiler la sonde par le sud, cherche une autre opportunité ?

Et le commentaire audio lui répond — le budget de ce film possiblement COVID est très limité en fait, toutes les catastrophes seront commentées en voix off.

La télévision couleur insiste toujours aussi souriante : « cet orage vous tuera. » Alors la blonde se met à bêler « Biiiiiiiill », qui en anglais se prononce en fait plutôt « bêêêêêl » en tout cas avec l’accent de l’actrice à l’écran. Et c’est le moment pour nous tous d’entonner : « …C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle ! »

Puis à la radio, quelqu’un probablement dans une voiture différente de celle de Bill crie « écrase (la pédale de l’accélérateur), elle te coupe la route maintenant, écrase ! »

« Je ne peux pas dire si c’est une tornade ou pas je peux seulement dire que le ciel entier descend sur le sol et qu’il barate… » Barate comme on agite la crème fraîche. Impossible de savoir qui fait pleuvoir les métaphores sexuelles : un correspondant à la télévision, Bill, son copilote, l’autre équipe ?

Sur ce, Will, le jeune garçon décide de sortir la nuit dans le couchant ( ?) pour admirer lui-même de plus près l’énorme masse nuageuse à l’horizon, ou plutôt ses pieds comme il marche sur le toît, tandis que les éclairs constellent le ciel. Mais je crois bien qu’il a oublié son cerf-volant métallique avec un câble conducteur pour le faire voler au-dessus de son toit, qui n’a apparemment pas de paratonnerre.

Et bien sûr, en mère indigne si fréquente dans les récentes productions des années 2020, la blonde se fiche pas mal d’où le gamin peut se trouver, ce qu’il peut faire ou avec qui il s’y trouve pour faire quoi que ce soit. Peut-être est-ce que Will est né d’un premier mariage ? Peut-être qu’elle rêve d’un nouveau départ qui commencerait par un coup de foudre ?

Le gamin se met à compter, et nous retrouvons ailleurs, on ne sait quand, un énorme et une énorme en veste orange qui vienne trouver un genre de shérif qui pose sur le couchant à côté d’une caracasse à quatre roues retournées et qui déclare en pointant du doigt hors champ évidemment : « On a trouvé un gamin à 200 yars environ dans cette direction. On cherche encore l’autre. » Puis pointant son doigt plus bas : « Il (celui-là) devait avoir mis sa ceinture. »

Et retour au placement de produit ’du début : « Hamiton, une montre pour nous, les crétins. Hamilton : vous n’y survivrez pas ! »
Sympa comme slogan, non ? Et Hamilton, c’est aussi une comédie musicale à succès sur Broadway. Et nous découvrions que Bill n’avait pas oublié son téléphone en fin de compte. Mais peut-être que le réseau laissait à désirer. Et aussi, impossible de voir la marque : la production n’a définitivement pas décroché le contrat du placement de produit.

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/jOQv0lXUEQY

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La bande-annonce officielle version française AU CINE : https://youtu.be/wu53lm1-rsk

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