Arcadian, le film de 2024

[Greenheart]

Arcadian (2024)

Annoncé aux USA et en Angleterre le 12 avril 2024.

De Ben Brewer, sur un scénario de Michael Nilon (également producteur), avec Nicolas Cage (également producteur), Jaeden Martell, Maxwell Jenkins, Sadie Soverall.

Pour adultes ?

(presse, invasion extraterrestre, post-apocalyptique) un homme sort un vieux nounours d'un tiroir et l'inspecte brièvement avant de récupérer des outils. Puis il quitte ce qui ressemble à un garage avec un cadavre affaissé à l'entrée. Il part ensuite au trot dans des ruelles entre les murs des maisons alors que le soleil se couche. Au loin les aboiements d'un chien, puis des tirs, puis des explosions assourdies, puis une sirène et puis les paroles indistinctes d'un homme dans des hauts-parleurs.

L'homme marque un temps d'arrêt en contrebas de barbelés avec des habits déchirés encore accrochés dessus, en contrebas d'une tourelles avec un garde, avec une colonne de fumée noire au loin et les cris d'une foule agité qui montent. L'homme reprend son trot, aperçoit par une embrasure un missile tiré sur une muraille surmontée semble-t-il de cadavres exposés en croix.

Puis sans transition, nous retrouvons l'homme à l'extérieur de la vile à contempler les tours enfumées. Il se remet en marche le long d'un canal, dans le silence, puis dans des collines boisées. Il entre dans une maison pour rassurer deux bébés en pleurs : des jumeaux.

Quinze ans plus tard le père et l'un des jumeaux (Joseph) guettent depuis leur champ le retour de l'autre jumeau. Joseph rentre avec leur chien et commence à fermer les volets. Mais à l'étage, en regardant par une fenêtre au volet encore ouvert, il crie "Au-delà de la crête". Alors le père s'élance à la rencontre de l'autre jumeau qui arrive en courant et crie "Désolé, me suis pas rendu compte de l'heure." Le père répond "D'accord, allez!"

Et ils rentrent tous les deux dans la grande maison. Joseph continue de fermer les volets et demande à son frère : "est-ce que ça va, grand garçon ?" Et d'ajouter "J't'ai laissé un." Son jumeau peine à reprendre son souffle mais monte l'escalier jusqu'à la fenêtre au volet encore ouvert. Il s'agit de la fenêtre dont le volet est visiblement coincé.

Puis le père demande aux garçons de monter à l'étage, éclairée par des lanternes au gaz, puis verrouille la porte derrière lui et demande aux garçons : "Sommes-nous en sûreté ? Sommes-nous en sécurité ?" Les garçons lui répondent que oui. Alors il déclare "Heure de dîner". Ils s'attablent et l'autre jumeau (Thomas) dit rapidement les grâces : "Merci pour la nourriture que nous sommes sur le point de recevoir pour nourrir et fortifier nos corps, merci pour cette magnifique journée..." Le père déclare que le repas est prêt. "Merci pour nous rassembler en tant que famille." Et les trois convives répondent "Amen" (NDT ainsi soit-il).

Ensuite le père s'adresse à l'autre jumeau : "Thomas, si tu es à nouveau en retard, tu ne pourras plus passer les délimitations." Thomas répond : "J'étais en train d'aider Monsieur Rose." Son père répond : "Je sais ce que tu étais en train de faire. Est-ce que tu comprends ?" Thomas acquiesce.

Joseph demande alors : "Pourquoi tu fais ça ?" Leur père répond : "ça n'aide pas." Thomas renchérit : "Oui, ferme-là!" Et leur père rétorque : "ça n'aide pas plus."

Mais Joseph n'en a pas fini et demande : "Hé, Tom, qu'est-ce que la ferme Rose a de si spécial ?" Et son frère de lui répondre, la tête baissée, le visage dans le noir parce que dos à la lumière : "Tu n'y es pas."

Un silence, et Joseph envoie un bout de nourriture au visage de Thomas, et ricane. Thomas met alors une petite gifle à son frère, et leur père dit "Hé!"

Puis les deux garçons bondissent et s'empoignent tandis que leur père tente de les retenir et leur crie d'arrêter. Le père finit par les renvoyer dans leurs chaises respectives et déclare : "Vous êtes quoi ? Des animaux ? Vous voulez être des animaux ?" et comme les garçons ne répondent rien : "Ne sommes-nous pas humains ?"

Et il plante son couteau dans la table en face de lui. Après une hésitation, Thomas répète : "Ne sommes-nous pas humain...", et plante à son tour son couteau devant lui dans la table. Joseph répète alors la formule et le geste, mais son couteau ne reste pas planté et tombe sur la table.

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/RGLtN_2UrEw

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[Greenheart]

Il y a très peu d'idées et d'actions dans ce petit budget inspiré de Sans abri 2018 (A quiet Place).

Apparemment, des genres de vélociraptor ont envahi la Terre, ils n'attaquent que la nuit ou dans l'obscurité, mais ils attendront qu'une paire de bébé jumeaux soient devenus des générations Z déconnectés avant d'attaquer deux fermes de survivants dont la leur. Seule explication : "ils doivent avoir peur maintenant."

Bref les gamins jouent au c.n, les voisins jouent au c. et le film termine en queue de poisson sans davantage d'explication sur comment et pourquoi neuf milliards d'êtres humains dont beaucoup mieux armés et plus intelligents que les grands bébés en question n'auraient pas été capables de piéger et tuer les raptors comme le font les gamins tous seuls dans leur coin rien qu'avec un grand couteau.

Le scénario avance forcé du point A au point B sans aucune construction de monde, prospective ou inspiration : est-ce que le père comptait vraiment se reproduire avec ses deux garçons enfermé dans sa ferme ? Pourquoi le père de la fille que l'un des gamins voit tous les jours ne s'inquiète pas qu'elle tombe enceinte d'un psychopathe ? Pourquoi aurait-il embauché comme ouvriers des psychopathes et les aurait laissé sans surveillance ni direction ? Sur la base de quoi les ouvriers ne se sont pas emparés de la ferme quinze ans auparavant ?

En conclusion, il s'agit seulement d'un film visant à remplir les écrans vides pour le moins cher possible, en remplissant avec des clichés copiés-collés une trame pompée sur un succès populaire relatif récent et en payant la tête-d'affiche (Nicolas Cage) pour attraper des clics.

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