Blackout, le film de 2024

Infos et retours sur les films sortis ou à venir au cinéma.

Comment avez-vous trouvé ce film ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
0
Aucun vote
Bof...
1
100%
Correct.
0
Aucun vote
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

Blackout, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Mer 8 Mai 2024 13:13

Image

Sorti aux USA le 13 mars 2024 (limité).
Diffusé à partir du12 avril 2024 en VOD US.

De Larry Fessenden (également scénariste) ; avec Alex Hurt, Addison Timlin, James LeGros, Kevin Corrigan, Barbara Crampton, Joe Swanberg, Joseph Castillo-Midyett, Rigo Garay.

Pour adultes.

Un couple décide de célébrer l'anniversaire de leur couple en allant faire des galipettes en plein champ au milieu de la nuit à l'orée de le forêt. Ils sont attaqués par un inconnu les tuant en les mordant. Le lendemain, Charley, un peintre menuisier à la dérive depuis qu'il a été attaqué une certaine autre nuit, se réveille, incapable de se souvenir de quoi que ce soit. Seules ses peintures effrayantes et quelques flashs lui indique que ce qui lui arrive est extrêmement grave. Il est bien sûr suspecté par la police, mais les soupçons de la population se concentrent sur l'un des ouvriers mexicains exploités par le grand propriétaire local, qui se trouve également être le seul témoin du massacre du couple de la veille. Le jeune ouvrier est incapable de décrire autrement le meurtrier que par les mots "homme loup" en espagnol. Charley prend sur lui de faire cesser les rumeurs accusant l'ouvrier mexicain, mais ses absences se multiplient et les nouvelles victimes de l'homme-loup avec.

ImageImageImageImage

***



La bande-annonce officielle : https://youtu.be/ZxqeLCAWx7M

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 11079
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Re: Blackout, le film de 2024

Messagepar Greenheart » Mer 8 Mai 2024 14:13

Il s'agit d'un petit budget réalisé "en hommage" aux monstres de la MGM des années 1930. L'hommage se limitant à la créature en question, ici le loup-garou.

L'autre référence est évidemment Le Loup Garou de Londres et il y a au moins un critique du film qui ment frontalement en disant que la transformation dans Blackout n'a rien à envier à celle du Loup Garou de Londres. Dans Blackout, la transformation se limite à la tête, et il n'y a pas de scène de transformation : il y a simplement coupure au montage entre le plan de la tête de l'acteur et celui où l'acteur porte un masque.

Les problèmes récurrents du film sont la demi-mesure et le jouer la montre : la majorité des séquences, budget oblige, consiste à suivre le héros qui va du point A au point B, sur une route, en forêt, etc. Il discute avec les uns ou les autres. Il y a ensuite quelques scènes d'action, et là, c'est la demi-mesure : même s'il y a bien des morts mais aucune bagarre digne de ce nom faute d'un budget cascadeurs, les séquences ne font que passer sans frapper si j'ose dire.

Et pour quelqu'un censé rendre un hommage à des films d'horreur mythiques ou iconiques, Larry Fesseden passe en fait à côté de tout ce qui fait un vrai film d'horreur fantastique aka le merveilleux horrifiques, dont ses références - le loup-garou de Londres et les films de la MGM des années 1930-40 font au contraire le plus grand étalage.

Et ce merveilleux horrifique ne coûte pas tant que cela en terme de budget, revoyez les films : il repose sur l'atmosphère, la manière de filmer un décor rempli de clé et de germes de terreurs, avec des acteurs beaucoup plus expressifs que ça, tant à la voix qu'au geste ou aux mimiques, forcément encore puisque les acteurs de l'époque venaient du muet et du théâtre, du cabaret et du comique visuel - et parce qu'à l'âge d'or du cinéma fantastique des années 1980, les gens qui réalisaient, truquaient et produisaient les films cultes étaient ceux qui avaient vu tout ce qui était sorti d'un peu fantastique soit au cinéma de quartier, soit tard le soir sur un petit écran cathodique dont la mauvaise qualité de la transmission laissait la plus grande place à l'imagination.

Or donc à part une errance et quelques comptes réglés plus woke que lucide quant au problème du racisme et de l'exploitation des êtres humains --- comme si l'exploitation s'était jamais limitée à une couleur de peau ou une nationalité -- Blackout n'a qu'une originalité et c'est exactement la fausse bonne idée qui fiche tout en l'air et achève le film en queue de poisson.

Spoiler : :
Les balles en argent n'y font rien, le héros ne contrôle rien et va continuer d'errer, possiblement pour l'éternité ?


Seulement nous ne sommes même pas dans le misérabilisme casanier d'une série comme Being Human : le héros n'explore jamais réellement les pistes d'une vie après la morsure si j'ose dire, et le film ne bascule jamais dans la fantasy urbaine comme il aurait dû logiquement le faire : le manque de budget certes, mais je détecte également que plus le film avance, plus les scènes (donc la résolution) sont expédiées, parce que, plus le budget et surtout plus le temps gaspillé à errer et se taire ou parler de chose et d'autres.

Comparer avec les films de référence : The Wolf Man (1941, le loup garou) et An American Were-wolf in London (1981, Le loup-garou de Londres)

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 11079
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56


Retourner vers Cinema

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité