The Rig, la série télévisée de 2023

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The Rig, la série télévisée de 2023

Messagepar Greenheart » Mar 6 Déc 2022 16:10

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The Rig (2023)

Diffusé à l'international pour le 6 janvier 2023 sur AMAZON PRIME INT/FR.

De David Macpherson, avec Emily Hampshire, Iain Glen, Martin Compston, Mark Bonnar.

Pour adultes

(catastrophe surnaturelle woke) La plate-forme pétrolière Kinlochbravo. Son fond plat marin qui se lézarde juste au bord d’une fosse océanique et fait bouillonner l’eau depuis les profondeurs . Le petit personnel à bord qui vaque à ses occupations tandis que dans les haut-parleurs un type débite des chiffres et des instructions qui font genre. Une jeune femme en ciré jaune et casque rouge histoire qu’on la remarque le plus facilement au milieu de l’écran photobombe la séquence, traversant le pont et les couloirs surpeuplés. Elle se rend dans le foyer où ça lit, ça fait semblant de surfer sur internet, ça boit (du café ?) et une femme à longs cheveux veste jeans et courte jupe de cuir joue toute seule au billard.

La femme au ciré jaune (Rose) arrache une liste au panneau d’affichage pour en punaiser une autre, annonçant revêche à la cantonnade qu’il s’agit des nouveaux transferts, que les gens présents dans le Foyer la lisent. Elle ne doit pas savoir transférer des mails ou envoyer des sms ou lire à haute voix dans l’interphone. Un des deux gamers vautrés dans un des canapés (Baz) demande à Rose pourquoi elle ne vient jamais traîner dans le Foyer. Rose rétorque en substance qu’ils sont trop c.ns.
Pendant ce temps le commandant de bord (Magnus) demande par radio à son commandement de la Pictor Energie (dont Rose est pourtant la représentante à bord) ce qu’il doit faire comme sa plate-forme est sur le point de couler à pic pour cause de séisme sous-marin. Réponse : ils ne savent pas encore, ils attendent plus d’informations, et quand ils auront plus d’informations, ils lui feront un rapport de mise à jour.

En fait il semblerait qu’ils seraient sans nouvelles de l’hélicoptère ? chargé de permettre aux membres de l’équipage de partir en vacances et d’amener leur remplacement, mais ce sont des dialogues impossibles à comprendre sans le ou les dialogues qui suivent. Puis le commandant perd le contact radio, le signal étant brouillé ; Rose le rejoint pour annoncer qu’elle vient juste de poster (elle veut dire d’afficher) la liste des rotations, et le commandant lui déclare que pour ses hommes, la plate-forme n’est pas seulement un métier, mais leur maison. Puis il répond que c’est bien dommage d’avoir affiché les rotations car l’héliport vient d’annoncer un retard de l’hélicoptère qui aurait eu mieux à faire.

Haem, pour avoir déjà eu l’occasion de parler à des gens qui ont servi à bord de plate-forme pétrolière et vu plusieurs films évoquant les sentiments de l’équipage de ce genre de lieu de travail, aucun de ces professionnels réels ou de fiction n’auraient déclaré qu’une station pétrolière était leur maison : tout le monde ne rêve que de dégager depuis la première minute de leur vacation jusqu’à la dernière. Je crois que les scénaristes, la production et je ne sais qui d’autre étant l’auteur de cette série n’a jamais bossé voire mis les pieds sur une plate-forme pétrolière.

Retour au Foyer où le personnel démontre sa tendance à converser dos tourné à ses interlocuteurs à douze mètres de distance — un effet de lentille de la caméra qui augmenterait la profondeur de champ, le divan des gamers serait-il en fait immédiatement dos à la table de billard ? Baz et tous les autres semblent sexuellement frustrés décrivant la plate-forme comme de l’air pur et zéro tentations, la joueuse de billard et sa copine leur suggère d’utiliser les boules de billards comme baillons et d’emprunter des sangles pour des séances sado-masochistes et je crois bien que les scénaristes tentent de jouer la montre. Les deux femmes ne tardent pas allumer Baz en cherchant le contact physique de mise en train, ce qui est du harcèlement sexuel.

Baz prétend ensuite soumettre une plainte au vieux qui roupille en faisant semblant de lire tandis que l’autre joueuse de billard le tripote. Puis comme Baz se vante d’être le prochain à quitter la plate-forme, l’un de ses camarades se moquent de lui pour lui annoncer que la place de Baz a été donnée à quelqu’un d’autre sur la nouvelle liste des rotations.

Pendant ce temps long, Magnus le commandant de bord va trouver le radio, regrettant peut-être de ne pas s’être abonné à Starlink, n’arrive toujours pas à joindre Pictor. Le signal vidéo d’une télévision à bord est alors coupé. Magnus et Rose vont trouver le radio pour le convoquer pour une réunion qui apparemment ne concerne qu’eux trois et aurait très bien se tenir dans le local radio.

Toutes les communications ne sont pas pour autant couper puisqu’un membre de l’équipage est en vidéo conférence avec une femme et leur conversation n’est pas claire, bien qu’aucun des deux n’aient quittés leurs vêtements : le membre d’équipage (Cat) aux faux airs de Michael Jackson époque plus blanc que blanc aurait, selon la femme quelque chose à avouer à Magnus que ce dernier prendra mieux, selon elle, que les procès (en anglais suits) faits à Pictor, à moins qu’elle ne parle de costumes (en anglais suits) livrés à Pictor.

On frappe à la porte, c’est Rose qui vient chercher Cat pour la réunion avec Magnus. Cat attend qu’elle referme la porte pour annoncer à la femme en vidéo-conférence qu’il avouera à Magnus si et seulement si il a du temps pour le voir, il le promet et ils s’échangent des baisers virtuels. Derrière Cat, une affiche au mur déclare que la toux et les éternuements disséminent des maladies. Pas autant cependant que tout le reste, inclus les laboratoires de gain de fonction virale et ceux qui les payent.

Comme Cat et l’épouse au foyer (de qui ?) se quittent, l’écran affiche « connexion avec le serveur perdu ». On se demande seulement comment ils ont pu se connecter alors que la radio et la télévision étaient déjà perdus.
Apparemment, il ne s’agit pas d’une réunion entre le commandant et ses proches, mais de tout le personnel de plate-forme qui tiendrait seulement dans une salle avec peut-être cinq rangées de cinq chaises et peut-être huit personnes au fond, plus les peut-être six officiers et assimilés devant : total à bord peut-être quarante personnes, auquel il faudrait ajouter le personnel qui ne pourrait pas quitter son poste. Chose curieuse, j’aurais compté le radio dedans mais il a quitté son poste, ce n’est pas comme si les SOS pouvaient avoir de l’importance, ou arriver à recontacter leur commandement ou n’importe qui d’autre pouvait compter quand on a perdu tout contact.

Le commandant annonce à son personnel enthousiaste qu’ils auront à attendre pour partir en vacance, car le matin même ils ont reçu la nouvelle d’une panne des générateurs sur la platforme du Nord Kilscour : tous les hélicopters de leur secteurs sont détournés ves là-bas pour évacuer l’équipage jusqu’au rétablissement de l’électricité — ce qui implique que leur plate-forme n’a pas les moyens d’évacuer son équipage ? Curieuse conception de la survie en haute-mer.

Comme l’équipage demande de combien de temps sera le retard, le capitaine Magnus ne répond pas, son second répond qu’on leur écrira. Curieusement, cela ne suffit pas à remonter le moral : peut-être le commandement aurait dû préciser qu’ils avaient perdu tout contact avec le continent et les secours, comme ça plus personne ne se poserait la question de combien de temps ils devront encore attendre d’être évacués, eux ?

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La bande-annonce officielle HD : https://youtu.be/FnZQYYMzAWw

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Re: The Rig, la série télévisée de 2023

Messagepar Greenheart » Sam 7 Jan 2023 16:15

Une accumulation d’’incroyables jeux de c.ns comme ce capitaine censé passer un appel satellite d’urgence qui tient absolument à attendre le plus longtemps possible pour le faire, et tient à le faire seul et ne le fait toujours pas comme un énorme nuage possiblement de gaz empoisonnés apparaît soudain à l’horizon, et il n’essaie même pas de s’abriter. Clairement, ceux qui ont créé cette série ne savent pas écrire un récit digne de ce nom, et n’ont pas fait leurs devoirs : ils se contentent de copier-coller des tropes.

Dès les premières images de la série — dès le synopsis, dès la première affiche, j’ai noté que la série reprenait le décor principal et les prémisses de Nordsjøen — The Burning Sea, un film catastrophe supposant un glissement tectonique déracinant tous les forages de la mer du nord. Prévisible, mais convainquant : le robot sous-marin mis en scène était tout simplement réel, la majorité des acteurs et les auteurs avaient une expérience réelle des plate-formes pétrolières, et le seul biais qui expliquait le caractère prévisible, était la bien pensance et le respect d’une formule. Ma très forte impression est que quelqu’un a visionné The Burning Sea et possiblement The Mist et autres adaptations des romans de Stephen King — je n’ose supposer que quelqu’un de cette production lisent régulièrement des romans — et s’est dit qu’ils pouvaient refaire la même chose pour beaucoup moins cher et faire illusion pendant quelques épisodes de remplissage d’écran vide pour le compte d’Amazon.

Le fait que The Rig est une wokerie n’apparaît pas de manière flagrante dans les premières scènes, mais à la trentième minute où un trans passe à tabac le représentant syndical qui compte l’agresser dans un couloir pour la forcer à sauver médicalement le camarade grièvement blessé par la faute de l’amant falot de la représentante garce de la compagnie tandis que personne à bord, le capitaine compris ne semble avoir de couilles capables de doper sa conscience professionnelle qui débande à tout bout de champs, vous pouvez être certain que se dégage comme un parfum familier de pourriture de cette production, et c’est celui de la propagande woke : Prime, Netflix, Apple, la BBC et bien sûr Disney impose à toutes les productions que ces streamers diffusent.

Puis au fur et à mesure que le portrait de la pseudo-héroïne s’affirme, il est facile de réaliser qu’elle n’est qu’une wokette de plus, qui harcèle son monde impunément, se pose comme celle qui aura la clé de tout (« je voulais être paléontologiste ») mais qui dans les faits de la fiction, et en pratique dans la réalité, ne sert strictement à rien et aurait déjà été virée, sinon lynchée ou accidentée la faute à pas de chance.

Je n'ai pas encore visionné tous les épisodes, mais à la quinzième du second épisode, le niveau d'écriture n'est pas près de s'améliorer, bien au contraire.

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