Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

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Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Messagepar Greenheart » Ven 24 Mai 2024 20:19

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Star Trek S01E03: Where No Man Has Gone Before (1966)
Autre titre : La patrouille du cosmos.

Diffusé aux USA le 22 septembre 1966.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France le 5 juillet 1986 sur LA CINQ FR.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).

De Gene Roddenberry; avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols.

(Space OPera) Journal de bord du capitaine, date stellaire 1312.4 : L’impossible est arrivé. Depuis droit devant, nous captons un signal de détresse enregistré, les indicatifs d’un vaisseau porté disparu depuis plus de deux siècles. Est-ce qu’un autre astronef terrien aurait autrefois exploré au-delà de la galaxie, comme nous l’avons projeté ? Que lui est-il arrivé là-bas ? Est-ce une sorte d’avertissement qu’ils ont laissé derrière eux ?

Au capitaine James T. Kirk apparemment perdu dans la contemplation de l’écran montrant la nébuleuse en avant de la course de l’USS Enterprise, Spock, souriant, demande : « Votre coup, mon capitaine… »
Kirk répond à son premier officier assis de l’autre côté de la table, face à un jeu d’échecs en trois dimensions : « Nous aurions dû l’intercepter à présent ; la passerelle a dit qu’ils appellerait… »
Ce à quoi Spock répond : « Je vous ferai échec et mat après votre prochain coup. »

Kirk éclate de rire : « Ai-je mentionné que votre jeu aux échecs est très irritant, Monsieur Spock ? »
« Irritant ? » répond Spock, souriant à nouveau : « Ah, oui, l’une de vos émotions terriennes… »

Sans rien ajouter, Kirk prend sa tour pour la déposer sur le plateau le plus élevé du jeu d’échecs à trois dimensions. Et comme Spock semble surpris, Kirk demande : « Vous êtes sûr que vous ne savez pas ce qu’est l’irritation ? » Spock répond tout en jouant son coup suivant : « En fait, l’un de mes ancêtres a bien épousé une terrienne. » Et Kirk taquin de remarquer ; « Ce doit être terrible d’avoir ce genre de mauvais sang. »

Spock semble se raidir, mais la conversation est interrompu par le sifflement habituel de l’interphone : « Passerellle à salle de conférence… » Et l’image de la nébuleuse est remplacée par celle d’un pilote blond à la chemise dorée du personnel naviguant qui déclare : « L’objet est désormais à portée de faisceau-tracteur. »

Kirk interroge : « Pas de contact visuel, Monsieur Kelso ? »
L’intéressé répond : « Non, Monsieur : c’est trop petit pour être un vaisseau. Il ne fait qu’un mètre de diamètre selon le relevé. » Et Spock de commenter : « Même pas assez grand pour passer pour un canot de sauvetage. »

Kelso remarque : « Assez grand pour le ramener à bord, Monsieur, si vous voulez prendre le risque. »
Kirk hoche la tête : « Verrouillez-le, Monsieur Kelso. »

Kirk et Spock se lèvent alors vivement pour quitter la salle de conférence et gagner la salle de téléportation, dont l’officier annonce : « Matérialiseur prêt, Monsieur. » Et Kirk de donner l’ordre : « Ramenez-le à bord. »
Tous fixent alors l’estrade du téléporteur, tandis qu’un faisceau argenté fait se condenser un trépied noirci surmonté d’un cylindre bas surmonté d’une capsule bulbeuse verdâtre. Kirk identifie aussitôt l’objet : « Un enregistreur de vol à l’ancienne : ils pouvaient être éjectés en cas de péril pour l’astronef. »

Spock corrige : « Plutôt en cas de destruction de l’astronef dans ce cas : regardez-le… Brûlé, cabossé. »
Kirk répond : « Espérons que ses enregistrements soient intacts. Nous le connecterons à l’ordinateur de Monsieur Spock. »
L’ ingénieur au pupitre de téléportation acquiesce en entrant les commandes : « Oui, Monsieur. »

Le bulbe au sommet de l’enregistreur de vol se met alors à clignoter, et l’ingénieur annonce : « Il a commencé à transmettre. »

Kirk hausse le ton : « Flashez la passerelle ; placer tous les ponts en alerte. »
Et comme lui et Spock sortent de la salle de téléportation pour passer dans le couloir, un klaxon répété se fait entendre dans les hauts-parleurs, tandis qu’aux murs, une lumière rouge clignote.

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Re: Star Trek S01E03: Où l'homme dépasse l'homme (1966)

Messagepar Greenheart » Ven 24 Mai 2024 21:43

Il s'agit du second pilote de la série, le premier (La Cage) ayant été rejeté car trop intellectuel nous aura-t-on répété.

Le résultat est une espèce de pastiche un peu plus appuyé du film Planète interdite qui se raccroche à une série de tropes dont les scénaristes abuseront pratiquement dans toutes les séries Star Trek. La première étant le "bully", une créature (une civilisation, un être humain, une machine etc.) dotée de pouvoirs illimités qui n'a rien de mieux à faire que d'embêter les héros, tuera quelques chemises rouges (ou plutôt moutarde ou dorée à l'époque de ce second pilote) et dégagera bien gentiment à la fin de l'épisode parce que ses super-pouvoirs ne durent que la durée de l'épisode.

Cependant un récit de science-fiction digne ce nom survit au traitement "moins intellectuel", avec le merveilleux propre au space opera ménagé puisque nous explorons une planète, il y a de l'action surnaturelle - des pouvoirs psi comme dans plus tard dans la série du 6ème sens, un mutant transhumain comme plus tôt dans Au-delà du réel, la série dont Star Trek aura hérité des monstres.

Ce n'est pas le meilleur épisode, mais le contrat est rempli et mis à l'échelle 4K Hdérisé, le spectateur fan de space opera sera happé dans une sorte rêve éveillé commun à beaucoup d'épisodes, sans atteindre la grâce des meilleurs. Voir Spock sourire et se renfrogner à l'évidence apporte plus de relief et de détail au personnage, et il sera trop facile par la suite de faire du remplissage avec le gag à répétition du Spock impassible et de son décalage émotionnel avec le reste de l'équipage, faute se savoir écrire de bien meilleures scènes et dialogues.

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