Le premier épisode s'ouvre sur un montage d'images même pas restaurées de divers films avec une espèce de collage de phrases fourre-tout.
En continuant de visionner, Light & Magic semble un pur produit de propagande, avec collage d'interviews d'époque ou récents dans une trame fourre-tout écrite à l'avance sans tenir compte de l'histoire réelle du studio. Le résultat est confus, considérablement en-dessous de la lecture d'un magazine d'époque sur le film de Science-fiction et les effets spéciaux, avec des vrais interviews par des gens qui racontaient vraiment ce qui s'était passé. Peut-être les épisodes suivants arrêteront de jouer la carte de la diversion constante de la véritable histoire du studio.
Quel que soit l'époque de l'interview, Georges Lucas a l'air épuisé intellectuellement, parle plus ou moins laborieusement et ce qu'il raconte semble décousu, mais cela peut s'expliquer par la structure du documentaire, qui saute du coq à l'âne constamment, mélange systématiquement de vagues impressions qui semblent les mêmes pour tout le monde, avec des phrases passe-partout qui s'appliquerait à n'importe quelle production ou studio. Dans le même temps absolument rien sur qui dirigeait la Fox à l'époque, quel était la structure légale de Light & Magic. J'ai eu l'impression d'entendre non pas des professionnels, mais des gens qui avaient ouvert un magazine d'effets spéciaux ou de cinéma de Science-fiction et qui répétaient vaguement ce qu'ils y avaient lu, en mélangeant tout, sans aucun plan ni objectif de faire comprendre quelque chose, plutôt exactement l'opposé : plonger dans une confusion constante le spectateur et faire en sorte qu'il soit incapable de résumer ou décrire ce qu'il vient de voir.
J'ai aussi eu l'impression que certains détails factuels sur le cinéma de Science-fiction sont faux. Par exemple, Lucas affirme qu'il n'y a plus eu de grand film de Science-fiction depuis 2001 l'odyssée de l'Espace 1968 avant Star Wars 1977. La même année, il y a La Planète des singes (quatre suites et il ne s'agit pas de très longs plans sans action), Silent Running 1972 - en 1973, Mondwest et Silent Green... Et si Lucas se limite au Space Opera, pourquoi ne tient-il pas compte des films réalisés pour la télévision ? Cosmos 1999 arrive en 1975 et les Andersons avaient tourné avant UFO.
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