De Scott M. Gimple et Channing Powell, d'après la bande dessinée The Walking Dead de Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard ; avec Jessie T. Usher, Loan Chabanol, Gage Munroe.
Davon, un jeune intellectuel noir à lunettes se réveille dans la nuit d'un bois embrumée avec sur le dos une femme zombie à moitié défigurée à l'acide qui essaie de le mordre. En la repoussant, Davon réalise qu'elle est menottée à son poignet, et qu'il est amnésique, même si des souvenirs lui revienne par flash : l'accueil par deux femmes blanches dont une souriante, sa blessure au genoux quand il gisait avec les vers déjà au travail pour la nettoyer de ses chairs mortes.
Après avoir frappé plusieurs fois la zombie à l'aide de l'espèce d'attelle qu'on lui avait posé en attendant que sa jambe guérisse, Devon aperçoit des lumières dans la brume et entend des voix qui approchent. Or il semble qu'il soit parvenu à assommer (!?!) la femme zombie, et tandis que de nouveaux flashs le frappent, il décide d'appeler au secours, et effectivement des gens portant des lampes torches -- curieux comme ce genre de communauté n'est jamais à court de piles -- sont en train d'approcher, et éventuellement une petite jeune fille arrive, parce qu'il est tout à fait logique après une apocalypse zombie d'envoyer une petite fille seule la nuit dans la forêt avec une lampe torche pour la faire voir de très très loin par tout ce qui peut passer.
Dans un flash de plus il s'entend traiter par une femme de meurtrier, et comme Davon demande à la petite jeune fille d'aller chercher de l'aide, elle se met à crier en franglais des mots qui ne correspondent pas aux sous-titres anglais, mais qui sont censés vouloir dire "Maman, Davon, il est là..." et Davon de demander à la petite fille d'attendre, alors qu'il vient de lui demander de partir chercher de l'aide. Peut-être espérait-il que la femme zombie avec laquelle il est menotté la morde et la dévore à sa place.
En tout cas la ribambelle des gens à sa recherche semblent être restés sourds aux cris de Davon comme de la fillette, alors que dans une forêt absolument sans aucun buisson, les voix devraient porter très loin la nuit, et la direction facile à repérer, plus la petite fille avait une torche et elle devait être au moins aussi visible que la leur, surtout à relativement courte distance dans la nuit noire côté Davon. Davon se demande ce qu'il se passe, nous avons bien compris que la foule recherchait dans la nuit un meurtrier, a priori Davon, et voilà la femme zombie qui se réveille. Est-il possible d'assommer un zombie et qu'il se réveille après pour qu'après il vous traite de meurtrier ? Quelqu'un n'a pas dû lui frapper assez fort sur le crâne en tout cas.
Et voilà enfin l'épisode woke toxique raciste tant attendu, bien sûr criblé de trous de scénarios, avec bien sûr le héros et ses poursuivants les plus cons possibles afin d'être certain de faire passer le héros pour la victime.
Comble de délicatesse, la production provoque à la haine raciale anti-québécois et français dans un épisode où les acteurs censés parler le français avec une pointe d'accent québécois parlent bien entendu avec un accent anglais à couper au couteau, la palme revenant à la réplique d'un gamin faisant une faute énorme qu'un enfant débutant n'aurait pas commise.
La communauté présentée est présentée comme à la fois conne et raciste et incapable de fouiller les rares cabanes à portée de voix de leur groupe, sur la route, alors que leurs enfants leurs sont enlevés les uns après les autres. Ils n'ont même pas l'idée de fouiller chaque maison de la toute petite communauté à la recherche d'indices, sachant pertinemment qu'ils ont des psychopathes potentiels parmi eux vu les traumatismes qu'ils ont naturellement vécus lors de l'invasion zombie, nonobstant les abus domestiques qui n'ont pas disparus d'un coup de baguette magique.
Le plus drôle si l'on peut dire est que leur idée de communauté "française" est strictement celle des colons américains anglophones type sorcière de salem et KKK : autrement dit, la production fait exactement dans l'épisode ce qu'elle prétend dénoncer dans l'épisode, stigmatiser une couleur de peau (et un accent, et des difficultés à s'exprimer dans la langue de la communauté), et comme d'hab dans la propagande xénophobe raciste naze woke, ils s'attaquent à une communauté qui ne risque pas de leurs attirés de gros ennuis : à quand l'épisode avec un village arabe brandissant le Coran ? à quand une communauté noire sud-africaine occupée comme avant l'apocalypse zombie à massacrer des fermiers blancs pour leur voler leurs terres et à massacrer toutes les autres communautés pour piller leurs commerces ? à quand l'épisode dans une communauté d'élus républicaine occupée à truquer les votes de ses élections et massacrer à tout va les communautés des autres en prétendant que c'est pour leur bien tout en trafiquant de la drogue et des armes ? etc. etc.
Le production coche dans cet épisode toutes les cases du pur racisme délibéré, afin de gagner des clics, exploitant par-dessus le marché le sentiment de haine raciale aux USA qui sert déjà d'alibi à des bandes de pillards et lyncheurs (dont curieusement personne ne fait la publicité de la religion prétendue et des casiers judiciaires lourds) pour attaquer impunément davantage... de noirs, tout en détournant massivement, impunément et à la connaissance tout le monde les dons envoyés au mouvement Black Live Matter - une règle fondamentale en matière de dons étant de ne donner qu'aux gens qui sont censés être aidés, et jamais à une structure quelconque qui va d'abord et toujours se goinfrer dessus.
Et bien sûr, alors que l'épisode se sert du thème des enlèvements d'enfants, possiblement violés en plus d'être tués -- absolument rien sur le pourquoi du comment, juste du racisme : ils tuent leurs propres enfants parce qu'ils sont blancs et ont l'accent français, ils accusent et tentent de lyncher le premier étranger noir venu sans se poser la moindre question. Aucune communauté ne survivrait dans un monde pareil ou dans notre réalité avec aussi peu de jugement et de culture élémentaire alors que dans le même temps leur porte est grande ouverte à tous les voyageurs qui ne sont pas des zombies. Et d'ailleurs, comment font-ils quand quelqu'un meurt naturellement dans la nuit, dans sa chambre individuelle cdu genre de celle qui accueillait le héros noir Davon ?
Trop drôle à la fin le héros qui se contente d'appeler, et toute la communauté rapplique instantanément juste pour ne rien faire et regarder, dos tourné à n'importe quelle horde de zombies potentielles qui aurait pu débarquer alors parce que les psychopathes de services auraient démoli la barrière anti-zombie pour échapper à un lynchage imminent. Et quelle est la durée pendant laquelle des somnifères ou tout autre médicament sont encore consommables et suffisamment puissants ? Parce que ce n'est pas ce genre de médicament qui dispose d'une usine pharmaceutique à domicile ?
Ah les énormes projecteurs blancs (qui se voient dans le champ de la caméra) pour faire la lune et bleu pour faire la nuit (qui se voient presque tout le temps). Une information pour ceux qui l'ignoreraient, la nuit n'est pas une source de lumière et le bleu qui la représente n'existe pas dans la réalité, vous pouvez facilement le vérifier par l'expérience personnelle, qui vaut tellement plus que croire à un monde numérique truqué d'un bout à l'autre.
ET bien sûr le lynchage fasciste à la fin : la manipulation qui vise à faire remplacer la justice par le lynchage ou l'auto-justice consiste à présenter le personnage à lyncher comme le méritant (quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Par exemple
Spoiler : :
quand vous voulez faire lyncher un noir, vous racontez qu'il est sale, violeur, cannibale etc. Aujourd'hui vous pouvez aussi l'accuser de n'être pas aussi noir que vous, qui êtes blanc et prétendez défendre la cause Black Live Matter. Quand vous voulez faire lyncher un mâle hétéro blanc, vous l'accusez d'être toxique par nature, etc. Si vous voulez faire lyncher la jolie fille rousse qui a refusé vos pratiques bestiales, vous l'accusez de coucher avec des animaux, d'être la fille du diable à cause de ses cheveux bien sûr, de vous avoir ensorcelée parce qu'elle vous excite et donc d'être une sorcière cela va de soit - même raisonnement si la fille a fait tout ce que vous avez demandé, mais c'est votre épouse et ses copines qui font la juge, les jurées, le procureur, la loi etc. et même raisonnement si c'est l'épouse et ses copines qui exigeaient des faveurs sexuelles de la fille rousse qui ont été refusées (ou acceptées puis refusées ou accordée à quelqu'un d'autre) etc. etc.
Surtout que les lyncheurs ne savent rien de ce qui s'est passé en fait, que le lyncheur a pu avoir d'autres complices ou qu'un ou une imitatrice peut très bien reprendre le flambeau le soir même et utiliser les ressources ignorés du lynché.
Incidemment, cela ne vous étonne pas plus que ça qu'une communauté aussi débiles et craignant les infiltrations zombies, et logiquement étrangères, ne surveille pas plus que cela leurs enfants et leur laissent gober n'importe quoi donné par n'importe qui ? Et ne réagisse toujours pas de manière policière et judiciaire après au moins deux enfants disparus puis refusent d'écouter le premier plouc capturé pour organiser un grand spectacle à base d'engins de chantiers fonctionnant avec du carburant fossile dont on se demande encore où ils le trouvent, même combat pour le pétrole de leurs lampes ? le pétrole, ça ne coule pas des arbres, vous savez...
