Après un premier épisode, l'approche de la série n'est pas claire et semble jouer la montre tout en s'efforçant de ressembler aux
Fils de l'Homme. Si le héros est linguiste, cela ne s'entend pas (!). Une épidémie qui se transmettrait par la parole plutôt que par voie aérienne me parait facile à arrêter : tout le monde n'a qu'à porter un genre de muselière en extérieure et non des casques faciles à perdre, et communiquer par un autre canal : une ardoise, la langue des signes.
Il semble que l'on soit dans un monde proche de
V pour Vendetta, l'épidémie servant de prétexte pour oppresser la population comme dans
Songbird, et le gouvernement luttant contre la diffusion d'un remède efficace tout en propageant possiblement l'épidémie, mais ce n'est pas suffisamment clair, en tout cas pas aussi claire que
Enfin il y a le problème de la postériorité à un film et une dramatique radio de la BBC antérieur au roman HotSkulls, mais il peut très bien s'agir du fait que l'on finit toujours par retomber sur des motifs communs quand on produit suffisamment de récits sur un même thème. J'attends donc d'avoir vu/entendu le fameux Pontypool 2009 avant de hurler au plagiat : si et seulement si il y a au moins une ligne d'intrigue complète en commun, il y aura effectivement un problème, mineur ou majeur.
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Ah, et pas besoin d'un virus pour faire monter la température, léser le cerveau et faire péter les plombs aux gens : parler comme les présidents Macron ou Sarkozy en enchaînant les doubles contraintes, les mensonges frontaux et l'infantilisation et autres échanges des culpabilités pour se retrouver écharpé à moins d'être protégé par deux bataillons de CRS et de multiplier les crises artificielles pour détourner l'attention des gens de ses crimes.
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