From, la série télévisée de 2022

Infos et retours sur les séries et téléfilms diffusés ou à venir à la télévision.

Comment avez-vous trouvé cette série télévisée ?

Pas vu.
0
Aucun vote
Nul !
1
100%
Bof...
0
Aucun vote
Correct.
0
Aucun vote
Bon.
0
Aucun vote
Excellent.
0
Aucun vote
Génial !
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 1

From, la série télévisée de 2022

Messagepar Greenheart » Ven 30 Juin 2023 07:23

Image

From (2022)
Traduction du titre : depuis.

Trois saisons de 10 épisodes chaque d'environ 45 minutes l'épisode.

Diffusé aux USA depuis le 20 février 2022 sur EPIX US. Annoncé à l’international sur NETFLIX.

De John Griffin, avec Harold Perrineau, Eion Bailey, Catalina Sandino Moreno, David Alpay Shaun Majumder, Avery Konrad, Hannah Cheramy.

(horreur fantastique woke toxique) Une petite ville miteuse avec une seule rue principale, jonchée d’épaves de voitures et de camions. Un homme noir descend la rue en agitant sa cloche annonçant la fin de la journée : c’est le sheriff et il porte un pistolet automatique à sa ceinture. Dans le petit restaurant, la serveuse met dehors ses derniers clients : il se fait tard, il est temps de rentrer à la maison. Elle verrouille la porte vitrée et caresse au passage une espèce de pierre gravée clouée à la poutre. Curieusement, un jux-box se met en marche.

Pendant que le sheriff continue de descendre la rue, une petite fille blonde sur une balançoire demande à rester cinq minutes de plus à sa mère aussi blonde et blanche qu’elle. Le sheriff rappelle à la petite fille qu’elle doit obéir à sa mère. Le soleil touche à présent l’horizon. Dans un genre d’hospice, un jeune assistant du sheriff joue aux échecs avec son père. L’infirmière vient alors dire au père, Mr. Liu, qu’il est temps de descendre à la cave. Mr. Liu s’indigne : ils sont en train de jouer !

Et de jeter les pièces d’échec à terre avant de s’excuser platement. Le jeune asiatique sort du baraquement avec l’infirmière qui lui dit que sa mère peut venir passer la nuit avec son père quand elle le voudra, le jeune asiatique répond qu’elle dit que Mr. Liu ira mieux et rentrera à la maison, car le déni est une branche majeure de leur famille. L’infirmière rentre, verrouille, touche un talisman identique. L’assistant rejoint le sheriff qui observe à la jumelle un groupe de jeunes et lui dit de rentrer chez lui. Les jeunes rentrent également chez eux. Le sheriff rentre dans le commissariat, à la porte du quel il est affiché 96 nuits sans incidents. Dans un bar, un certain Frank cuve son alcool endormi par terre. Le barman n’arrive pas à le réveiller et déclare que Lauren sera furieuse. Les deux blondes attendront donc en vain le dénommé Frank sur leur perron. La nuit est enfin tombée, la petite fille dit sa prière. La mère tire les rideaux du rez-de-chaussée parce qu’il ne lui viendrait pas l’idée de commencer par la chambre de sa petite fille ou de les tirer avant que la nuit ne tombe.

A l’étage quelqu’un frappe à la fenêtre de la petite fille et une voix de vieille dame appelle Meagan, la petite fille, et se présente comme sa grand-mère. Et bien sûr Meagan ne s’enfuit pas immédiatement de la chambre prévenir sa mère. La « grand-mère » lui dit de venir à la fenêtre, qui n’a pas d’escalier ou de terrasse, et Meagan répond qu’elle n’est pas supposée aller à la fenêtre — par contre elle est supposée répondre à qui lévite jusqu’à sa fenêtre la nuit. Mais selon la « grand-mère », il n’y a pas de problème, elle ne la dénoncera pas, ce sera notre petite secret. Megan demande si la « grand-mère » le promet, elle le promet, et elle ne romprait jamais une promesse, car il est bien connu et cela dès la plus tendre enfance que les adultes ne mentent jamais et ne déçoive jamais les enfants. En bas, la mère verrouille (seulement maintenant ?) la porte et touche son talisman, puis il lui vient l’idée de peut-être aller voir si tout est fermé à l’étage. Il fait nuit depuis quoi ? une bonne demi-heure ? C’est important de prendre son temps. A l’étage la petite fille remonte son store, et la « grand-mère » apparait, effectivement en lévitation devant la fenêtre, souriant sinistrement : « tu m’as tellement manquée ! » La petite fille remarque que la vieille ne ressemble pas à sa grand-mère. La mère parait à la porte et déclare que ce n’est pas la grand-mère de sa fille, mais ne se précipite pas plus que cela, car à ses yeux, il est important de laisser les petites filles faire leur propre choix en matière de fréquentation dès le plus jeune âge.

Du coup la vieille continue de parler pendant des heures : « Je me sens si seule ! Peut-être que je pourrais entrer ? » Et la mère de simplement parler dans le dos de sa fille d’une voix douce : « ma chérie, s’il te plait… » car avec les enfants il est très important en cas de danger imminent d’employer les termes les plus vagues possibles et de surtout laisser prendre toutes les initiatives, comme traverser sans regarder, jouer avec le feu, ou tripoter un molosse trois fois plus grand que vous qui mousse entre les dents. Or donc, Meagan ouvre sa fenêtre et sa mère crie « non, Meagan ! » Les dents de la « grand-mère » poussent instantanément et elle attrape la petite fille, qui en plus d’être attardée mentale n’est vraiment pas rapide. D’un autre côté, Meagan n’avait pas respecté les gestes barrières et désobéit à un grand noir et sa mère était c.nne, donc la petite fille aura mérité son sort. Suit un très long générique : une version lente et dark de Que Sera, histoire de gratter un maximum de temps de l’épisode.

Le lendemain matin, un camping-car avec une petite famille, le père, la mère, la jeune fille et le garçon, ont l’évidence prit la mauvaise sortie. De la station-service désaffectée reconvertit en bar, Frank sort, et à pieds retourne chez lui et trouve les voisins attroupés devant sa porte. Il leur dit « Qu’est-ce que vous avez, c’est encore la fête des voisins aujourd’hui ? » C’est alors que le sheriff (noir) sort de la maison en agitant un doigt menaçant : « Baiseur de mères, qu’est-ce que je t’avais dit ? » Le père mal-rasé bedonnant (blanc) s’excuse piteusement : « il était tard et j’avais pas… » Le noir le frappe d’une gifle : « t’as des enfants (NDR : il avait une seule fille et il ne risque pas d’en avoir une autre avec son épouse en tout cas) et t’as pas cloué tes fenêtres (NDR : or donc, 96 jours sans incidents et jamais trouvé le temps d’aller inspecter les fenêtres des dix maisons sur la seule rue de la ville ? super efficace pour faire respecter les règles, monsieur le sheriff). Puis comme cela lui fait vraiment plaisir de frapper des blancs, le noir gifle une seconde fois le père — terrible en effet ces violences policières, incidemment sur un homme désarmé même pas suspect et qui lui ne tabasse pas les femmes enceintes pour s’acheter son crack et n’essaie pas de poignarder ou d’abattre le flic obligé de l’arrêter), puis le traîne à l’intérieur de la maison.

Une famille innocente (blanche) arrive en ville alors que le shériff noir et le reste des habitants enterre une petite fille et sa mère mortes par sa négligence grossière, le shériff ordonne aux habitants de ne rien dire aux nouveaux venus et ment au père en prétendant qu’ils rejoindront l’autoroute en suivant la route, et comme ils repassent deux fois de suite en ville, le shériff dit à son assistant de ne pas intervenir et de leur faire faire un quatrième tour, qu’ils n’achèveront jamais. Et la méthode du sheriff pour arrêter le camping-car ? crever les pneus alors que le véhicule est lancé à pleine vitesse sur la route…

Le shériff noir tire le père blanc jusqu’à l’étage en lui proposant de prendre un verre d’alcool et comme le père refuse, le noir plaque le blanc contre un mur et agite son doigt menaçant : un homme protège sa famille — un peu comme le Klux Klux Klan, alors ? — et de répéter « un homme protège sa famille ». Buffy aurait répondu que ce sont les mêmes mots deux fois, mais peu importe : le sheriff noir veut absolument que le père voit ce qu’il a fait, sauf que nous avons bien vu que ce n’est pas lui qui a massacré et dévoré sa petite fille et son épouse. M’est avis que ce shériff essaie de faire diversion du fait qu’il a laissé un bar ouvert en ville, oublié de rentrer le poivrot de service, et oublié de faire respecter l’obligation de clouer les fenêtres, tout en s’offrant le petit plaisir de tabasser le seul plouc qui ne risque pas de lui coller une balle dans la tête en retour parce qu’il vient de perdre sa famille — et incidemment, pourquoi le shériff n’était pas à la chasse aux monstres cette nuit ? Il préfère laisser ses concitoyens se faire bouffer les uns après les autres, la loi de la jungle ?

Bref le sheriff noir tient absolument au père regarder les cadavres vidés de l’épouse et de la petite fille. Et comme le père blanc ferme les yeux à genoux, le shériff lui met son pistolet automatique sur la tempe devant son assistant asiatique qui laisse tout faire sans doute car il parait que le déni c’est de famille asiatique. Alors le shériff fait l’effort de faire son boulot avec au moins un jour de retard et ordonne à son assistant de mettre le père en cellule (de dégrisement ?). Egalement arrivé après la bataille, le pasteur hispanique hébété (ça veut dire la bouche ouverte tout le temps de la scène sans dire un mot). Le shériff, magnanime au pasteur : « ils sont tout à vous, mon père ». Puis de constater que le talisman à l’entrée s’est décloué tout seul et est tombé sur le plancher. Et d’empocher discrètement le talisman : il reviendra pour l’argenterie plus tard ?

ImageImageImage

***
...d'un G qui veut dire Greenheart !
Greenheart
Administrateur du site
 
Messages: 10958
Inscription: Sam 15 Nov 2014 19:56

Retourner vers Télévision

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 55 invités