Beacon 23 (2023)
Titre français: Phare 23.
Une saison de 8 épisodes.
Diffusé à partir du 12 novembre 2023 sur MGM+ US (d'abord deux épisodes, puis un par semaine).
De Zak Penn, d'après le recueil de nouvelles Beacon 23 (en français Phare 23) de Hugh Howey ; avec Lena Headey, Stephan James, Marnie McPhail, Daniel Malik, Cyrus Faird, Sydney Ozerov-Meyer, Hannah Melissa Scott, Tara Rosling.
Pour adultes et adolescents ?
(presse, space opera woke) (space opera prospectif cyberpunk woke) Un homme (noir) attend curieusement dans le sas d’un phare spatial.
Curieusement parce qu’un sas par définition n’est pas un endroit sûr pour attendre quoi que ce soit, surtout quand il donne sur le vide spatial, et que l’observation visuelle d’une vaste étendue d’espace de garage de vaisseaux spatiaux à travers un petit hublot en se tenant au moins à deux mètres , pour guetter une petite barge cubique en approche parait peu efficace.
Toujours est-il que le woket appelle frénétiquement par l’interphone un ou une certaine Aster (du latin, incidement, qui en français signifie bêtement « Astre »), une dénomination qui prête à confusions car elle pourrait s’appliquer à n’importe quel objet flottant autour de la station, étoiles et galaxies lointaines incluses, ainsi qu’à n’importe laquelle des deux femmes — l’une noire, l’autre blanche, toutes les deux imitant par leur apparence et leur tenue des hommes, mais qui ne font ou ne disent absolument rien qui dénoterait d’une compétence ou d’une efficacité ou d’un caractère quelconque à part celui de wokette cochant les cases ESG afin de permettre aux cadres de la MGM de toucher les pots de vin distribués par Black Rock et autres Forum Economique de Davos.
Seul trait de caractère de la wokette blanche, elle commence l’épisode une carafe à la main, suggérant qu’elle est alcoolique – ce n’est visiblement pas une table de déjeuner ou de dîner. Mais peut-être que le thé se sert en carafe ou qu’elle boit de la vinaigrette à toute heure du jour et de la nuit, la production ne le précise pas. Si vous n’avez aucune idée de l’histoire que vous racontez, ne pariez pas sur l’imagination de vos spectateurs pour la raconter à votre place, parce qu’une parodie féroce a vite fait de prendre la place de votre faux récit.
L’une des wokettes (la blanche) annonce que les nouveaux venus n’entrent pas, l’autre (la noire) lui répond qu’« ils » vont forcer l’ouverture des sas. Donc ils vont entrer. Mais peut-être que la première wokette voulait dire qu’ils ne s’étaient pas présentés. Rappelons que ces wokettes attendent à bord d’un phare au bout de l’univers ou n’importe qui peut débarquer, et qu’il est notoire depuis l’aube de l’Humanité que les différents
A l’entendre, on croirait que la porte du sas va exploser ou en tout cas ses serrures ou verrous et je ne comprends pas pourquoi et comment il se fait que le woket reste bien au milieu de l’endroit où il se trouve – logiquement le sas, vu le plan d’ouverture de l’épisode, puisqu’on voyait de l’extérieur de la station son visage encadré dans le hublot.
Mais pas du tout : le sas s’ouvre tout à fait normalement avec un jet de vapeur censé representé la pression d’atmosphère embuée par une différence de température externe / interne censé aligner la pression à l’intérieur du sas sur la pression à l’intérieur de la station. Ce qui est bizarre, c’est que la barge a déjà jeté un genre de pont-couloir pressurisé entre son propre sas et celui de la station, donc l’atmosphère de ce couloir était déjà alignée avec celle du sas de la barge. Maintenant s’agirait-il d’un produit désinfectant ? Quelque part, si la production ne le mentionne pas, c’est qu’elle doit elle-même l’ignorer ou s’en f…tre complètement, et enquiller les clichés en guise de construction d’univers.
(Quelque temps) Plus tôt. Combien ? en quelle année et où sommes nous ? Qui s’appelle comment ? La production s’en f…t aussi et donc votre serviteur de même.
Une étoile filante ou plutôt un vaisseau file en droite ligne dans l’espace. Une voix off apparemment transmise par radio se présente comme le vaisseau spatial La Crête, ce qui pose question de comment un signal radio pourrait parvenir jusqu’à la station compte tenu de la différence de vitesse entre la station phare réceptrice et le vaisseau, en tenant compte du fait que les ondes électro-magnétiques portant la voix se déplacent moins vite que le vaisseau. Aka le message radio arriverait bien après l’arrivée du vaisseau qui annoncerait son arrivée. Maintenant, il pourrait très bien y avoir une explication, mais la production s’en f.t, seulement moi pas.
Le modèle de vaisseau semble conforme à des projets des années réels des années 1970 mentionnés et illustrés dans le livre et la série Cosmos de Carl Sagan dans les années 1980. Le problème est que dans ce cas présent, il s’agit d’un vaisseau générationnel, incapable d’atteindre sa destination avant un bon siècle minimum. Notez que la série Star Trek des années 1960 évitait cet écueil dès le premier épisode : Gene Roddenberry lisait vraiment de la Science-fiction depuis les années 1930 et avait navigué à bord de véritables navires de guerre sur l’océan. Il se doutait donc, à une époque où le moindre magazine proposait des cours d’électronique et chacun pouvait faire de la radio avec l’autre bout du monde, que les communications entre un phare et un navire, qu’ils se trouvent dans l’Espace ou sur l’océan terrestre — n’étaient pas magiques.
Il ne manque que les rires enregistrés à la suite de la séquence. Le vaisseau se présentant comme le Crest (« la crête ») contacte le phare 23 pour lui demander s’il peut passer à son large. Le woket en marcel répond que non parce qu’il y a trop de « matière » en chemin – vous savez le truc qui abonde dans l’espace en particulier si vous foncez à très grande vitesse, et que votre système de propulsion est censé écarter sur votre passage, sans compter que les propriétés physiques de la matière change en fonction de votre vitesse et votre masse, cf. ce que vous pouvez déjà constater pour des particules de masse très faible qui circulant dans un circuit, un milieu ou sur un disque à très basse température, ou tout simplement des électrons dans une bobine – ils tendent à sauter directement sur la paille de fer, ou s’échapper du circuit électrique, griller le moteur de votre aspirateur autour duquel vous avez enroulé le câble d’alimentation, etc.
Maintenant pas besoin de s’intéresser à la physique concrète pour exploser de rire : le pilote du Crest demande l’autorisation de passer, n’entend pas la réponse parce que notre woket gardien de phare ne vérifie pas habituellement la bonne marche de son matériel de communication et que c’est le jour de la panne.
Et sans réponse de la part du type censé l’alerter en cas de danger, le pilote continue sa route et délire à propos de la voix du gardien qu’il aurait bien aimé entendre et d’une bière qu’il aurait bien aimé prendre et pourquoi pas s’il avait un stock de préservatifs tant qu’à faire : ce n’est pas comme si les communications de navigation n’étaient pas universellement strictement réglementées tant au niveau du vocabulaire que du genre de phrases à employer – histoire d’éviter des catastrophes entre autres confusions déplorables.
Bref, le pilote continue sa route sans savoir si c’est dangereux de continuer, et son vaisseau explose dans l’Espace. Rires enregistrés manquants.
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La bande-annonce officiele HD MGM+ : https://youtu.be/nR8mfF5QnFU
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